13/09/2019
Sentence
Vu sur le mur d'un couloir dans un lycée. Michaela DePrince est une danseuse classique américaine née en Sierra Leone. J'imagine que c'est censé être inspirant pour les élèves...
Bon, je ne suis pas danseur et je suis né en France, mais je vais essayer :
« Si tu tombes relève-toi ; ce n'est pas en restant au sol qu'on avance. »
Pharamond, blogueur déprimé et mal-pensant
Est-ce que ça le fait ?
19:11 | Lien permanent | Commentaires (27)
Commentaires
Hahaha! On dirait des slogans tirés d'une pub vantant l'engagement dans la Grande Muette!
Je me lance: " Toujours dans la vie tu dois aller de l'avant sans reculer, car si tu fais machine arrière lorsque les autres avancent, l'avant-garde devient l'arrière-garde ... Ne tourne pas le dos à l'amour sauf si tu es de ce bord-là".
Écrit par : Benway | 13/09/2019
A quand les affiches avec sonorisation ? J'verrais bien ça sur un air de rap :
Si tu peux marcher, tu peux voler ;
Si tu ne peux pas voler, tu peux marcher ;
Si tu tombes, tu peux toujours ramper,
Et si tu ne peux pas ramper,
Tu peux toujours dégouliner :
Fais-toi flaque et coule sans dégoût
Vers les égouts de la Modernité.
N'oublie pas : qui n'avance pas recule ;
Tu dois avancer pour ne pas être distancé ;
Tu dois avancer plus vite encore pour suivre tes pairs
Et laisser en arrière tes pères ;
Tu dois courir pour être un vrai marcheur
Et pour distancer le vieux monde en jaune
Qui veut ta peau, le salaud.
Tu es né pour obéir, pour acheter,
Pour croire les autorités et la télé,
Pour être taxé et spolié,
Tout cela pour finir remplacé,
Mais sans cesse en marche :
Telle est la Loi progressiste.
Yep, on va de pas drôle à pas drôle du tout avec un soupçon de Carroll et de Kardec, mais comme tout le monde, je suis d'humeur *spleenétique*.
@Benway : Encore un effort et vous allez pouvoir rivaliser avec La Mite. ;-)
Écrit par : Blumroch | 14/09/2019
Et c' est sensé être une pensée profonde ?" ... Plouffff
Si je commente quasiment pas ou bien peu ici ce n' est pas fâcherie de ma part ou bouderie .. je suis en panne . La télé m' insupporte avec ses blabla-jactances d' analystes en trou-de-balle .. programmes indigents à propagande omniprésente . On en arrive à ne même plus avoir envie d' en dire du mal ! tant le dégoût est immense ..
Écrit par : EQUALIZER | 14/09/2019
Texte d'une proclamation affichée sous le titre *Manifeste de la Vie profonde en marche et qui avance, Jack* :
"Il est tellement important de laisser certaines choses disparaître. De s'en défaire, de s'en libérer. Il faut comprendre que personne ne joue avec des cartes truquées. Parfois on gagne, parfois on perd. N'attendez pas que l'on vous rende quelque chose, n'attendez pas que l'on comprenne votre amour. Vous devez clore des cycles, non par fierté, par orgueil ou par incapacité, mais simplement parce que ce qui précède n'a plus sa place dans votre vie. Faites le ménage, secouez la Poussière, fermez la porte, changez de disque. Cessez d’être ce que vous étiez et devenez ce que vous êtes.
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort. Le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare."
C'est beau comme du Paulo Coelho.
Vrai aussi que c'*est* du Paulo Coelho, l'auteur favori des camelots placiers au département réclame, dans un des canards qui m'ont employé. Leur supplément d'âme.
On trouvera d'aussi fortes sentences chez Jostein Gaarder, même si au *Monde de Sophie*, on peut légitimement préférer *Le monde d'Anne-Sophie*.
Écrit par : Blumroch | 14/09/2019
@Blumroch
Ou sur de la musique électronique comme sur ce morceau de SFS:
https://www.youtube.com/watch?v=9Fj80UM4obo
Comment s'attirer l'ire des féministes:
...
Sei bella perché sei pura
E sei pura perché sei bella
...
Écrit par : Sven | 14/09/2019
Je ne suis pas danseur non plus, ne connais pas Instagram ni la Sierra Leone et n'aime pas du tout ce genre de cohnnerie vomitive - au moins ça a le mérite d'être clair.
J'ai dû faire une faute volontaire ;o)
Écrit par : téléphobe | 14/09/2019
Digression à partir de la réflexion du Kamerad téléphobe, sous la forme d'une anecdote racontée par Guillaume Hanoteau[1] sous le titre "BILAN" :
//
Paul Valéry, qui n'a plus que quelques instants à vivre, se retourne brusquement vers le mur, dit : "Quelle co[h]nnerie[2] !" et meurt.
//
Anecdote invérifiable, trop belle pour être vraie.
[1] *Paris -- anecdotes et portraits*, Fayard, page 88 (gloups !)
[2] La transcription pourrait être fautive -- l'h ne s'entend pas ou à peine. En tout cas, c'est bien un Gustave Cohen qui a fait l'exégèse du *Cimetière marin*, exégèse que je n'ai pas lue, mais qui doit bien résoudre cette insupportable, angoissante, essentielle ambiguïté : dans ce passage du *Cimetière*, est-ce le verbe "fondre" ou le verbe "fonder"... ou même les deux *simultanément* ?
Cette main, sur mes traits qu'elle rêve effleurer
Distraitement docile à quelque fin profonde,
Attend de ma faiblesse une larme qui fonde
"Mes vers ont le sens qu'on leur prête" disait Valéry. "P.V. parieur pasqualien et macroniste par anticipation", quel beau sujet de thè^H^H^Hmonographie ! ;-)
Écrit par : Blumroch | 14/09/2019
Benway > Et j'en ai d'autres que je mettrai en ligne une par une ; il faut que le cerveau puisse avoir le temps de méditer à loisir sur chaque pensée.
Votre petit texte est d'une grande vérité. vous devriez le mettre en forme comme sur l'image avec des petites photos autour.
Blumroch > A quand le recueil de vos poèmes ?
C'est du niveau des "réflexions" relayées sur Facebook.
EQUALIZER > Je suis dans le même état que vous. Encore que je ne regarde plus la télé depuis des années, je n'écoute plus la radio depuis presque autant, je ne vais presque plus sur les sites de la réacosphère (que Dieu et les dieux veuillent bien me pardonner) et je "me désinforme" avec un journal gratuit en prenant le tram tous les matins ; c'est synthétique et rapide.
Écrit par : Pharamond | 14/09/2019
L'amour est une pensée Facebook.
La haine, un discours de Marine Le Pen.
(bon cette fois je sors)
Écrit par : La Bleue | 15/09/2019
Si tu parlais comme Le Pen,
Tu m'ferais bien d'la peine.
Inspire-toi donc de micron,
Tu passeras moins pour un kron
Même si c'est vrai... à peine.
Refuse les portes,
Dis non aux clefs et aux serrures :
N'hésite pas à supprimer le pêne !
(C'est mauvais, mais c'est citoyen)
Écrit par : Blumroch | 15/09/2019
Et pour compléter votre autocitation (je sais plus ou j'avais lu ça)
"Si tu tombe une fois relève toi, tu tombe une deuxième fois, serre les dents et relève toi, mais la 3è fois, reste à terre, ça veut dire que t'es trop bourré pour marcher"
Écrit par : vryko | 15/09/2019
@vryko : un proverbe serbe ? ;-)
Écrit par : EQUALIZER | 15/09/2019
La Bleue > Seulement Marine Le Pen ? Vous voulez dire tout ce qui n'est pas amour façon Facebook.
vryko > Au moins cela a le mérite d'être un conseil utile.
Écrit par : Pharamond | 16/09/2019
Equalizer,
non je crois que j'ai chopé ce truc en lisant "Little Big Man" (très bon roman- je n'ai pas vu le film)
Pharamond, oui, c'est très utile, surtout quand on est sobre !
Écrit par : vryko | 16/09/2019
Je ne suis pas un grand buveur, mais je me souviens avoir tout de même eu des matins difficiles, mais je ne me suis jamais réveillé sur le sol... ou alors j'ai oublié ;-)
Écrit par : Pharamond | 16/09/2019
Oui.
Mais vous savez, Marine, dans le monde façon Facebook, c'est déjà une forme de l'horreur absolue (pas comparable à la probable réélection de Trump certes, mais pas loin quand même).
C'est dire que le citoyen 2.0 est un "être" d'une sensibilité vraiment sensible...
Écrit par : La Bleue | 17/09/2019
@vryko
Un bon critère c'est, si quand vous êtes par terre vous devez encore vous accrocher au sol, alors vous êtes bourré, sinon non.
(Je crois que ça vient de Dean Martin qui était un expert en la matière)
Écrit par : realist | 17/09/2019
@vryko
Un mot fameux de (ou attribué à) Dean Martin ayant été mentionné, voici la formulation originale selon les sites ricains de citations et les "fortune files" les plus répandus :
"You're not drunk if you can lie on the floor without holding on."
Plus amusante :
"I was so drunk last night I fell down and missed the floor."
Peut-être plus vraie :
"If people want to think I get drunk and stay out all night, let'em. That's how I got here, you know."
L'important, c'est quand même que cette chanson digne d'un film de Guitry a récemment énervé les féministes :
https://www.youtube.com/watch?v=crFQpOCDfEc
(De plus, le séducteur tente de droguer la dame avec un demi-verre, le hyen : "Well, maybe just half a drink more")
Écrit par : Blumroch | 17/09/2019
La Bleue > Facebook est le monde tel que nos maîtres l'imagine pour nous rempli de babtous fragiles.
Écrit par : Pharamond | 17/09/2019
A l'époque de la repentance éternelle ça déclenche en moi des hoquets de rire crispé
Écrit par : Paul.Emic | 18/09/2019
C'est que vous n'avez pas assez ouvert votre cœur à l'amour justement ;-)
Écrit par : Pharamond | 18/09/2019
@Blumroch: Il faut dire qu'il y a de l'émulation, chacun s'est surpassé dans ce qu'on pourrait réunir dans un recueil sous le titre "Pensées écossaises, les réacosphériques aussi ont un coeur" ! Avec des grands moments de néant comme celui-ci:
Une trottinette sans rétroviseur
Car rien ne sert de regarder derrière soi
Je dois affirmer mon identité sans déraper
Vivre intensément dans le respect des (diverses) sensibilités
Casser les codes sans être clivant
Dénoncer l'oppression si je ne suis pas le seul à le faire,
Connecté au monde, légions des indignations
Et m'élever contre la barbarie dans les pays que je n'ai pas colonisé
Cheveux aux vents sur mon deux roues
Pas de freins, ou si peu, de toute façon
L'avenir est incertain
Mais quel obstacle oserait se dresser devant la trottinette de ma conscience?
La trottinette n'est pas le véhicule-symbole du SJW en phase terminale pour rien finalement ;-) La Russie du XIXème a eu la troïka, la France du XVIIIéme les carabbas, L'Amérique conquérante post WW2 l'automobile... Le Camp du Bien se déplace de façon ridicule, raide comme un archimandrite, quasiment sans contrôle sur son engin mais surtout sans efforts!
@Pharamond: Merci, je verrais bien une pensée "Facebook" (un terme bien trouvé) environnée justement des photos des trop nombreux "babtous fragiles" victimes d'un surdosage d' enrichissement ... Victimes de son application dans le réel en somme...
Écrit par : Benway | 20/09/2019
@Benway : Avec un tel talent, vous devez nous rédiger la version *moderne* du poème de Kipling -- vous savez lequel. Z'avez le droit de l'écrire en néo-French *inclusif* : "Tu s'ras un{|e} Marcheu{r|se}, m{on|a} fil{s|le}". Si vous préférez, l'exercice peut consister en une adaptation revisitée de Montherlant : "Le TLDR *post* d'un parent {1|2|n} à s{on|a} fil{s|le}". Pour des raisons pratiques, on se limitera, contre toute réalité biologique évidemment socialement *construite*, à deux sous-genres parmi les 42 recensés. Les excuses liminaires sont requises. Z'avez 2 heures. ;-)
Écrit par : Blumroch | 20/09/2019
@Blumroch: S'il m'est donné de lire votre version du Howl de Ginsberg ou de Chansons à Boire de Li Po, alors ce marché est conclu! Mais je vous préviens il y aura clairement abus de parenthèses ^^
Écrit par : Benway | 21/09/2019
Le camarade Benway *exagère*, qui oublie que j'ai sur lui une certaine avance en *volume* de commentaires. ;-)
En tout cas, une certaine Virginia Graham a écrit une version du "If" de Kipling qui est, aujourd'hui, impossible à citer directement sauf à avoir les moyens et la *fortitude*[0] de Zemmour[1] :
https://jeremynicholas.com/2012/06/this-months-parody/
[0] Le mot est bien anglais, que Curtis, parfaitement bilingue, jugeait digne d'être français : je suis de son avis. Enoncé par Ségolène, ce serait différent -- un littéraire a des droits auxquels une dinde ne saurait prétendre.
[1] Ou du Muray de *Chers djihadistes*. PhM était bien optimiste de croire que les ceusses de la société spectaculaire allaient vaincre parce qu'ils étaient les plus morts. De fait, ceux d'en face ont gagné parce qu'ils sont, comme les traîtres qui les protègent, les plus krons. N'importe quel jeu de type RPG montre que pour gagner, la force l'emporte de loin sur les subtilités (une leçon d'un petit livre que j'avais médité : *Tout ce que j'ai appris sur la vie en jouant à des jeux vidéo*). ;-)
Écrit par : Blumroch | 21/09/2019
@Blumroch: Je crains de ne pas égaler l'aviaire qualité de la version de Dame Graham, et tenez-vous vraiment à infliger aux innocents lecteurs de ce blog des lectures douteuses dans ce style-là:
"Et il frappa trois fois sa mule, car trois était le nombre de coups qu'il lui donna dans son infinie sagesse. Elle demeurait d'une si grande vastitude que dans son esprit, il choisit de donner non pas un, non pas deux ni quatre, mais bien trois coups. Et le chiffre trois est le chiffre trismégiste, et aucun autre, car de toute éternité sa mule devait être souffletée de ce nombre de coups, et pas un autre.
Il frappa au vu des Pharisiens, des Philistins, des Samaritains, des Nazaréens, il frappa sous l'oeil des Assyriens, des Achéménides et des Hébreux, et tous purent dénombrer trois coups. Du plus humble mendiant aux plus opulents fourvoyeurs de foules, ils comptèrent tous trois coups. Car un coup eût été blasphème, deux sacrilèges, quatre hérésie, il opta donc pour trois horions et trouva cela bien.
Pourquoi cette mule? Pourquoi trois coups? Pourquoi cet homme? La sagesse des fils de l'Homme ne saurait appréhender la grandeur du dessein qui voulût qu'en cette place, en ce temps, parmi ces gens l'animal fût battu trois fois et pas une de plus. Et la nouvelle se transmit de bouche en oreilles, et la mule ne fut pas affligée de trois coups en vain, car jusqu'à nos jours et de toute éternité les pêcheurs se souviendront que la mule de cet homme fut frappée trois fois.
Le grand mystère demeurera, connu de cet homme, de l'Eternel et peut-être de l'animal: eux seuls savent pourquoi la bête fut cognée trois fois. Car au-delà des sectes, familles, Trônes et Domination, un fait subsiste: il frappa bien trois fois sa mule et rien ne pourra jamais annuler ceci. Si ce fut cet homme et aucun autre qui fut choisi pour molester à trois reprises cette mule, si ce fut cette bête qui fut désignée pour recevoir les trois coups et non pas six, qui est un multiple de ce chiffre, les raisons n'en seront jamais connues des hommes. Etc etc..." ?
Personne ne souhaite lire des choses pareilles voyons ^^
De la même façon que le hentai permet d'expliquer les mystères fondamentaux de l'univers (!?), le jeu vidéo dans sa plus noble expression en tant qu'art complet (la somme des autres arts) peut être déclencheur de questionnements et de révélations pas seulement esthétiques, j'en suis aussi convaincu... Si votre bouquin sort, vous avez déjà un lecteur! L'excellent Hazukashi en parle brillament dans ce texte: https://medium.com/@Hazukashi1/plug-anal-art-contemporain-et-jeux-vid%C3%A9o-8800e639a579
En ce qui concerne Muray je n'avais pas compris le sens de "Chers Djihadistes" de cette façon; vu l'ironie dont faisait preuve PM, je pense que le "nous gagnerons parce que nous sommes les plus morts" était juste une façon dérisoire d'opposer les deux nihilismes djihadiste/festivus.
Écrit par : Benway | 24/09/2019
Grâce au camarade Benway, j'ai cru lire un double pastiche (Marek Halter et Salman Rushdie) rédigé par le Patrick Besson d'*avant*, celui du recueil *Sonnet pour Florence Rey et autres textes*, quand il ne s'était pas encore entièrement vendu au *Point* et à la presse féminine.
Savoir maintenant si c'est un tel compliment... ;-)
@Benway : *Tout ce que j'ai appris sur la vraie vie en jouant à des jeux vidéo* est prévu après *Mauvaises lectures*, *Très mauvaises lectures*, *Lectures inqualifiables* et *Traité d'astrologie situationniste*. Autant l'admettre : c'est mieux que du *VaporWare*, c'est du *NeverWare*. Tout ce que j'ai terminé, c'est ma version de *A Modest Proposal For preventing the Children of Poor People From being a Burthen to Their Parents or Country, and For making them Beneficial to the Publick* (qui reprend l'*incipit* du *Manifeste du Parti Communiste*, évidemment) ; assez réussie, elle était adressée à un ministricule qui n'est plus en poste. ;-)
Ach, certaines parties du texte de cet Hazukashi me font penser aux propos -- inquiétants -- d'anciens copains évoquant leurs faits d'armes sur WoW.
Muray fait certes parler *Homo Festivus*, mais j'ai dans l'idée -- peut-être fausse -- que surestimant la force de la Grande Fête Egalitaire et Citoyenne, il voyait vraiment l'Empire du Bien triompher des barbares. Dans l'affrontement de ces deux nihilismes également sinistres, je parie sur celui qui est le plus primaire, le plus nombreux et le plus équipé d'arguments tranchants. Le vainqueur, au reste, ne m'intéresse en rien : dans tous les cas, un héritage irremplaçable disparaîtra, et c'est bien dommage.
Écrit par : Blumroch | 24/09/2019
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