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05/12/2017

Sorties cinéma

En cherchant une info sur le net je suis tombé sur les sorties du mercredi 22 novembre. Le choix était riche et varié :

Marvin ou la Belle Éducation d'Anne Fontaine

Mon résumé : Grâce au théâtre un jeune homme homosexuel souffre-douleur parce qu'efféminé fuit son village des Vosges peuplés de brutes et d’alcooliques. C'est tiré de l'autobiographie d'Edouard Louis.

Battle of the Sexes de Jonathan Dayton et Valerie Faris

Mon résumé : 1973, la joueuse de tennis Billie Jean King, féministe et homosexuelle, affronte et bat lors d'un match l'ancien champion Bobby Riggs machiste et misogyne.

Madame d'Amanda Sthers

Mon résumé : Deux riches Américains vivant à Paris demande à leur bonne de se faire passer pour une femme du monde afin d'occuper la quatorzième place lors d'un dîner. Son voisin, un noble anglais, tombe sous le charme.

Le Brio d'Yvan Attal

Mon résumé : Neïla de Créteil veut devenir avocate, mais se heurte à Pierre, son professeur cynique et provocateur. Arriveront-ils a surmonter leurs a priori ?

Je n'ai pas eu la force de chercher les bandes-annonces.

Commentaires

Au temps de leur splendeur, pour moquer les productions cinématographiques de propagande, les *Jalons* devaient *inventer* de tels résumés en forçant un peu le trait ; depuis quelques années, ces films forment le véritable ordinaire.
On n'ira pas s'étonner de voir quelques mauvais esprits s'en tenir à Lewin, Mankiewicz et autres Kurosawa, comme à refuser de voir tout film français récent -- à part, sans doute, parce qu'ils vont à l'encontre des intentions de leurs réalisateurs, les d'ailleurs déjà anciens *La journée de la jupe* et *Musée haut, musée bas*.

Écrit par : Blumroch | 05/12/2017

on pourrait faire mieux :
+ Dans le premier cas, le viol en tournante par des brutes avinées ayant un fort accent alsacien serait très vendeur. En plus des scènes porno homo seraient très trendy.
+ Le deuxième : je verrais bien une scène finale ou la joueuse équipée d'une ceinture gode ferait subir les derniers outrages à ce macho qui découvrirait ainsi qu'en fait il est une femme qui s'ignore et prendrait rendez vous avec un chirurgien au Maroc tout en mordant l'oreiller.
+ Troisième cas : l'histoire n'a d'intérêt que si les "deux riches américains" sont homosexuels et qu'on arrive à les identifier à Pierre B et Yves SL
+ Quatrième , il manque une rédemption comme la conversion à l'islam du professeur qui serait défendu quelques années plus tard devant le tribunal alors qu'il est jugé pour avoir plusieurs épouses. On pourrait même envisager un mariage hallal entre le professeur et l'avocate en version hard.

Voilà voilà

Écrit par : Mohamed Ben Basculante | 06/12/2017

Les traditions se perdent !
La vigilance antibètimonde se relâche ! Alerte !
Pas trace de la moindre trace du méchant nazi...
Dans le village des Vosges ptet, parmi les brutes alcooliques ?
Ou le très vulgaire Bobby ?
Ou le noble anglais ? Non, surement Pierre, le provocateur cynique et harceleur.
On dira qu'il est nazi sans le savoir.

Écrit par : Carine | 06/12/2017

Blumroch > ...ou "Invasion Los Angeles" ;-)

Mohamed Ben Basculante > Scénariste à vos heures ?

Carine > Mais la Bête immonde est fourbe et sait se camoufler.

Écrit par : Pharamond | 06/12/2017

@Pharamond : Chut ! Si j'avoue Carpenter, me faudra aussi admettre Milius, Boorman, Huston et quelques autres ! ;-)

Écrit par : Blumroch | 06/12/2017

mon copain MbB aime bien pousser les choses jusqu'au bout.

Écrit par : Paul-Emic | 06/12/2017

Blumroch > Milius n'est pas réputé de gauche.

Paul-Emic > Garde-le dans ton cercle d'ami, il est imaginatif.

Écrit par : Pharamond | 07/12/2017

@Pharamond : Yep, mais *Le lion et le vent* montre une certaine sympathie pour le chef musulman joué par Sean Connery. Je dirais plutôt que Milius révère l'énergie et le courage, comme la plupart des réalisateurs que j'apprécie.

Écrit par : Blumroch | 07/12/2017

Une question hors sujet, mais concernant le cinéma -- j'espère que Pharamond ne m'en voudra pas de profiter de l'occasion.

Voici quelques décennies, je me souviens assez confusément avoir vu un film qui était une charge contre la télévision et son pouvoir. La dernière scène montrait un écran de neige (ou un écran noir ?). Après un moment, on entendait la voix hors-champ, un peu narquoise, apostropher le téléspectateur qui n'avait pas éteint son poste et restait à fixer cet écran, preuve de l'emprise exercée par ce moyen de domestication et de conditionnement.

Un des honorables visiteurs de ce "blog d'érudits" (copyright Carine) connaîtrait-il le titre de ce film ? (Enfin, si je ne l'ai pas inventé !).

Écrit par : Blumroch | 07/12/2017

Blumroch > Il est vrai, encore que les fascistes n'y soient pas particulièrement noircis. Et les valeurs que vous citez n'ont pas de frontières ni de parti quoique rarement données pour être l'apanage des gauchistes.

Quant au film dont vous recherchez le titre cela me dit vaguement quelque chose. Peut-être qu'après une nuit de sommeil cela me reviendra.

Écrit par : Pharamond | 08/12/2017

@Pharamond : J'ai fait mes devoirs avant de lancer cet appel à l'aide : en vain, et je ne compte plus les sites consacrés aux séquences "post-credits" qui estiment que le cinéma commence vers 2000 avec les films de la Marvel et leurs "teasers" pour les épisodes suivants. :-(
N'ayant aucune imagination, je ne me vois pas avoir inventé cette séquence marquante -- peut-être la seule de ce film oublié ?

Écrit par : Blumroch | 08/12/2017

Non vous n'avez rien inventé, je me souviens de la séquence, mais je n'arrive pas à la remettre dans son contexte.

Écrit par : Pharamond | 08/12/2017

Les commentaires sont fermés.