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03/12/2017

Le jeu des deux images (294)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Cette énigme nous est aimablement proposée par Blumroch.

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Commentaires

David Bowie, né à Brixton, siège de la Société Théosophique (Alan Keo). Quant à la guerre civile..... ?
J'ai presque gagné , hein ?

Écrit par : Boutros | 04/12/2017

Leo, oupps

Écrit par : Boutros | 04/12/2017

Pas terrible le H+L sur la cible, pas un bon tireur ça !

Écrit par : Coach Berny | 04/12/2017

@Boutros : C'est bien Alan Leo... mais la réponse n'est pas David Bowie. J'avoue ne pas saisir l'allusion à la guerre civile. En tout cas, vous avez identifié un indice sur les deux : c'est quand même encore loin d'être gagné ! ;-)
@Coach Berny : H+L ? J'avoue ne pas saisir non plus !

Écrit par : Blumroch | 04/12/2017

La précision d'un fusil s'exprime par la mesure du demi périmètre H + L du rectangle de dispersion de son tir.
Il faut lire les bons auteurs.
(j'te rétablirai le service militaire moi scrogneugneu ! )
http://ekladata.com/A5k6eizOreZhQqJ6xhS7XfkqIys.pdf

Écrit par : Coach Berny | 04/12/2017

@Coach Berny : Merci pour cette information, dont on ne dit rien dans la documentation des FPS sur PC ! ;-)
Faut donc préciser que la première image n'est pas une cible (c'était sans doute plus évident sur l'image d'origine en 640x480).

Écrit par : Blumroch | 04/12/2017

@Coach Berny : P.S. : Je viens de jeter un oeil au PDF que vous mentionnez : c'est digne des manuels de Falcon 4, des simulateurs Jane's et même des livres de la série *Poor man's James Bond* de Loompanics !

Écrit par : Blumroch | 04/12/2017

Le compositeur Gustav Holst qui composa The Planets influencé par Alan Léo. La première image représentant les planètes.

Écrit par : Martin-Lothar | 04/12/2017

Je vote pour Martin-Lothar.

Écrit par : Pharamond | 04/12/2017

La couronne de lauriers revient à Martin-Lothar (Pharamond was right, too) qui a trouvé la solution de l'énigme, savoir le compositeur Gustavus Theodore von Holst, plus connu en tant que Gustav Holst.

La première image faisait évidemment allusion à son chef-d'oeuvre intitulé *Les planètes*, dont les sept mouvements évoquent sept planètes du système solaire (les orbites n'étant ici pas à l'échelle) : Mars, celui qui apporte la guerre ; Vénus, celle qui apporte la paix ; Mercure, le messager ailé ; Jupiter, celui qui apporte la gaieté ; Saturne, celui qui apporte la vieillesse ; Uranus, le magicien ; et Neptune, le mystique. La carte astronomique comportait deux indices : pour commencer, la Terre et Pluton n'y figuraient pas, afin de refléter leur absence, justifiée, dans le poème symphonique. En effet, la position de la Terre a pour seul intérêt d'indiquer l'un des douze signes solaires ; quant à la découverte de Pluton, elle n'eut lieu qu'en 1930, bien après la composition de l'oeuvre. Incidemment, la planète Moronia, dominante dans le ciel de presque tous nos contemporains, électeurs ou non, n'est pas représentée, elle non plus : non seulement Holst en ignorait l'existence, mais encore ses éléments orbitaux sont toujours inconnus malgré les indéniables preuves de son influence maléfique sur le comportement des masses -- on attend toujours un nouveau Le Verrier pour les déterminer.

L'autre indice, plus subtil, était réservé aux improbables visiteurs du site parmi les plus rabiques : tout bon logiciel d'astronomie leur permettait, à partir des positions planétaires affichées, de retrouver la date du 29 septembre 1918, date de la première représentation de l'oeuvre, sous la direction d'un certain Adrian Boult, au Queen's Hall de Londres, devant quelque 250 invités.

On a compris que *Les planètes* n'entendent pas illustrer les caractéristiques du système solaire *astronomique* mais les qualités attachées aux planètes dans l'art *astrologique*, découvert par Gustav Holst pendant un séjour à Majorque en 1913 (jusqu'à sa mort, il devait d'ailleurs se divertir à dresser le thème natal de ses amis). C'est pourquoi la seconde image représentait Alan Leo, célèbre astrologue anglais dont les livres, novateurs en leur temps, ont inspiré Holst pour les thème et nom de chaque mouvement des *Planètes*.

Une autre illustration avait été envisagée, qui aurait été plus ésotérique encore : un trombone, instrument pratiqué par Holst dans plusieurs orchestres londoniens jusqu'en 1905.

L'écrivain Arthur Conan Doyle n'aimait pas devoir son immortelle gloire aux aventures de Sherlock Holmes ; le compositeur Gustav Holst, lui, n'appréciait apparemment pas l'idée que ses remarquables *Planètes* seraient son unique vrai titre à la postérité. Seuls ses *Hymn of Jesus* et *Ode to Death* semblent encore bénéficier d'une certaine popularité auprès des mélomaniaques. D'amusante manière, Rebatet comme Vuillermoz ne consacrent pas même cinq phrases à Holst, apparemment indigne de leur attention -- les meilleurs d'entre nous manquent parfois de discernement.

Pour l'anecdote, Gustav Holst devint végétarien et abstème en partie par conviction mais surtout par économie. Etrangement, il persévéra dans ce triste et sinistre régime même après avoir gagné une honnête aisance financière : certains conditionnements deviennent permanents -- ainsi, chez de nombreux moutons, du vote pour l'UMPS, de Giscard à Macron. Moronia, Macronia : même combat !

Le discours des astres, ou plus exactement le discours sur les astres, a aussi inspiré quelques écrivains (dont les tristes Jean-Luc Hennig et Patrick Besson), et je m'en voudrais de ne pas mentionner ici l'équivalent *littéraire* des *Planètes*, rédigé par un certain Jacques Bertrand dont c'est sans doute le seul titre à une décente notoriété (apprécié par *Télérama* et autres organes de propagande pour quelques oeuvrettes oubliables, il a aussi écrit des saynètes pour plusieurs humoristes médiocres) : à l'exception de sa *dernière* phrase, parfaitement inutile, parfaitement idiote et parfaitement calculée pour "faire littéraire" aux yeux des imbéciles, la typologie astrologique humoristique intitulée *Tristesse de la Balance et autres signes* est une manière de délicieux chef-d'oeuvre *mineur* qui parodie avec un talent digne des meilleurs *Jalons* certain fameux traité, prétendu pratique, d'astrologie -- la connaissance de ce texte plat et pontifiant n'est heureusement pas indispensable pour goûter l'ouvrage de Bertrand, même si elle agrémente et augmente le plaisir de la lecture (c'est le même phénomène pour le FPS *Tron 2.0* qui, déjà excellent, devient un pur régal quand le joueur connaît un peu le monde du développement informatique).

Écrit par : Blumroch | 04/12/2017

Bravo à Martin-Lothar pour sa perspicacité et à Blumroch pour cette belle énigme et le développement qui l'accompagne. On s'instruit.

Écrit par : Pharamond | 04/12/2017

@Pharamond : Belle énigme qui n'a pas résisté longtemps ! Image de la France d'aujourd'hui... :-(
En tout cas, les amateurs auront appris l'existence du magnifique *Tron 2.0* de Monolith (aussi peu connu que *Severance : Blade of Darkness*), et ça, c'est bien. ;-)
(*Tristesse de la Balance* est divertissant aussi, et pour tout le monde).

Écrit par : Blumroch | 04/12/2017

Merci à tous.
J'aime beaucoup cette oeuvre très étrange et envoutante de Holst, hélas très méconnus, l'une comme l'autre du reste. Composée il y a un siècle, en pleine guerre mondiale.
Quant à "Tristesse de la Balance" de Bertrand, c'est pour moi un très bon souvenir de lecture. Bien à vous.

Écrit par : Martin-Lothar | 04/12/2017

Je n'essaie même plus.
Érudits !

Écrit par : Carine | 04/12/2017

@Carine : En vertu d'une tradition récente, même si vous ne jouez pas, vous devez un bisou au vainqueur ! ;-)
@Martin-Lothar : Suis heureux de cette double coïncidence pour deux oeuvres que j'apprécie.

Écrit par : Blumroch | 04/12/2017

D'accord Blumroch. Pour moi, une tradition c'est sacré.
Donc très volontiers bisou à Martin-Lothar et bouquet de fleurs de saison !

Écrit par : Carine | 05/12/2017

Blumroch > Je ne suis pas sûr que le critère de "résistance" soit le meilleur pour juger de ce que j'appellerais une belle énigme. J'aime bien quand elle reste trouvable avec une petite astuce qui en constitue la clef, bien que cet avis soit évidemment très arbitraire.

Carine > Essaie quand c'est moi qui propose l'énigme, je ne suis pas très érudit ;-)

Écrit par : Pharamond | 05/12/2017

@Pharamond : "Je ne suis pas très érudit", dites-vous à Carine (la fausse modestie, le plus décent de tous les mensonges, *dixit* SRN) : pareil pour moi, et mieux encore : je ne suis pas très culturé ! ;-)

Écrit par : Blumroch | 05/12/2017

Mais pour moi c'est la réalité.

Écrit par : Pharamond | 05/12/2017

@ Carine : merci pour le bisou et les fleurs d'automne. Cela étant, l'érudition (qui n'est que le syndrome de la culture, in fine) ne procède (comme la culture en confiture, en spray, en Mc.quickhamburger.Donald, en daube de Bretagne, en tartine normande ou autre encyclopédies.starStorie.SaisonMCM ou pas) que de la "CURIOSITÉ" ; une vertu aussi antique, intelligente et efficace que la Foi, la Charité ou l'Espérance (inventées 50 000 ans avant qui vous savez).
Je pense que c'est même le fondement des trois autres. (mais cela peut se discuter... En toute érudition, oeuf Corse, nationaliste ou pas.
Bien à vous et bises autant.

Écrit par : Martin-Lothar | 05/12/2017

j'arrive en retard comme le 7° de cavalerie.
J'avais imaginé un moment qu'il s'agissait d'une table de répartition des nouveaux genres sur un diagramme des sexes, et d'un des inventeurs géniaux de ces techniques chirurgicales que l'Histoire nous enviera.
Je suis dépité de constater qu'il ne s'agit que d'art musical.

Écrit par : Paul-Emic | 06/12/2017

Paul-Emic > A Little Big Horn une partie du 7e était à l'heure ;-)

Écrit par : Pharamond | 06/12/2017

quand on meurt on est toujours à l'heure.

Écrit par : Paul-Emic | 06/12/2017

Il est normal d'avoir cette ultime politesse, tout de même.

Écrit par : Pharamond | 07/12/2017

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