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16/03/2015

Fumet

Ils avaient pourtant essayé de jouer les insouciants comme on leur avait demandé et de croire sagement au discours médiatique mais on ne peut refuser de voir la réalité bien longtemps. Le doute puis l'inquiétude les ont alors saisis : le pays ne serait-il pas malade et même, s'enhardissent-ils à penser, gravement malade ?

Ils se trompent, le pays est mort depuis quelques années déjà et ce qui les importune aujourd'hui ne sont que les effluves putrides qui commencent à s'en exhaler.

Commentaires

Je suis entièrement d'accord avec vous sur le constat mais pas sur la musique. Puisqu'on accorde qu'il n'y a rien a conserver, a sauver des conditions actuelles d'existence, il convient – à la condition bien sûr d'être soi-même à l'abri – il convient de se réjouïr de cet effondrement. Et en effet ce sera un laboratoire sociologique passionnant. J'ajouterais que ce ne sera pas une jouissance passive car "ce qui tombe, il faut encore qu'on le pousse" (Nietzsche), notre participation est requise ! Il faut encore abattre les derniers restes de ce répugnant esprit démocratique, il faut encore achever d'humilier ses vérolées "valeurs de la République" (dont le FN si utile pour en montrer la contradiction aujourd'hui, en sera demain le dernier rempart), la bien-pensance bourgeoise doit boire l'urine de sa pensée jusqu'à la lie. Il ne faut en effet rien sauver (ni république, ni gaullisme, ni capitalisme, ni communisme, ni même nationalisme anti-européen, ni je ne sais quoi...) mais appeler a une régénération.

Imaginez un instant – c'est une hypothèse facile si si – que l'Europe actuelle sous sa grimace déplorable, en détruisant en effet les nations, prépare en fait, sans le soupçonner évidemment, une nouvelle insurrection des peuples européens, des peuples unis cette fois ?

Un temps pour tout.

Écrit par : Dia | 16/03/2015

Je viens de lire le commentaire de Dia dont je m'inspire un peu.
Je suis mélomane et m'intéresse aux grands compositeurs. Dernièrement je me suis intéressé (de très près) à Dmitri Shostakovich et je prendrai son exemple. Tout ça pour dire qu'en plein régime stalinien cet homme hors du commun a fait semblant de collaborer malgré le fait que des proches étaient envoyés dans les camps, et que sa famille et lui-même étaient menacés à cause de soupçons et de son anticonformisme. Il a créé des symphonies sublimes, a survécu à Djugashvili et est considéré aujourd'hui comme un héros alors que le régime bolchévique est mort.
"...une nouvelle insurrection des peuples européens, des peuples unis cette fois ?"

Écrit par : téléphobe | 17/03/2015

en lieu de dire chose stupide, nous devons remercier Robert Menard. Lui (lui seul) a des "cojones" d'aller contre le politiquement correct. Avec un seul acte symbolique il a mostré que toute l'édifice idéologique de la gauche pouvait être démolli comme ça... en une semaine. Comme la maison de paille du petit cochon. Puff ! Les gauchos dépriment maintenant. Viva Roberto !

Écrit par : Il Popolo d'Italia | 17/03/2015

Dia > Un peuple peut connaître bien des vicissitudes, passer d'un régime à son opposé, tomber bas et rebondir, c'est vrai et l'histoire l'a prouvé mais à une condition ; celle d'être toujours un peuple. Ce n'est plus notre cas.

téléphobe > Oui mais les Soviétiques étaient toujours des Russes. Le magma humain qu'on nous mitonne à la place du peuple français lui sera totalement différent.

Il Popolo d'Italia < Les gestes symboliques c'est bien mais après...

Écrit par : Pharamond | 17/03/2015

Les commentaires sont fermés.