18/12/2014
Me ne frego !
Daniel Conversano est une sorte de dandy national-socialiste, ce qui nous change des crânes rasés qui s'efforce d'imiter leur caricature. Ne manquez pas son interview sur Meta TV parce que ce qu'il dit est loin d'être stupide et aussi parce que mon petit doigt me dit que cette vidéo ne restera pas longtemps en ligne.
Daniel Conversano - le fascisme à l'état brut - Meta TV 1/5
Daniel Conversano - le fascisme à l'état brut - Meta TV 2/5
Daniel Conversano - le fascisme à l'état brut - Meta TV 3/5
Daniel Conversano - le fascisme à l'état brut - Meta TV 4/5
Daniel Conversano - le fascisme à l'état brut - Meta TV 5/5
21:50 | Lien permanent | Commentaires (13)
Commentaires
On dirait Stag avant qu'il ne se fasse faucher les douilles.
Il est très très bien ce Daniel !
Écrit par : Danny | 18/12/2014
Je vais écouter ça demain. Il est tout de même peu connu. Pourquoi est-il invité ? Cela dit, cela change, en effet, des skins tous plus ridicules les uns que les autres.
Écrit par : le brebis galleux blog | 18/12/2014
Danny > Je ne sais pas à quoi ressemble Stag.
le brebis galleux > Il vaut mieux être peu connu et intéressant que l'inverse et des médias comme Meta TV permettent justement à des intellectuels ou des artistes ignorés de se faire voir du plus grand nombre. Il est invité parce qu'il anime un site où le personnage qu'il y joue, le dictateur, n'est pas vraiment consensuel.
Écrit par : Pharamond | 21/12/2014
J'ai tout regardé, c'est pas mal du tout et il semble éviter tous les pièges avec brio.
Écrit par : Jazzman | 21/12/2014
Oui, il semble cultivé, avoir un esprit brillant et ne pas manquer de courage. Que l'on soit d'accord ou non avec lui, il a raison de dire que des individus comme lui sont surtout là pour libérer la penser. Quand ce sera fait, on verra...
Écrit par : Pharamond | 21/12/2014
Franchement Pharamond je ne vois pas ce que vous lui trouvez. Pour ma part, j'ai l'impression d'avoir affaire à un poseur, qui a survolé la littérature fascisante et joue avec les codes du milieu pour se faire une place, sans vraiment croire à ce qu'il dit. Et la meilleure preuve, c'est le fossé d'incohérence entre son discours et son comportement : il a bossé pour Dieudonné (un mulâtre qui pleurniche sur Gorée), est ravi d'être reçu par Tepa (un autre mulâtre, qui au passage m'a semblé beaucoup plus fin que son invité), se tape (ou se tapait, plutôt, la demoiselle l'ayant quittée depuis par prudence élémentaire, à moins qu'elle ait opté pour une grosse bite africaine) une Roumaine et est lui-même de "sang mêlé" (il devrait d'ailleurs demander à ses aïeux comment c'était, sous Mussolini, afin d'avoir une idée un peu plus claire du véritable fascisme). Comme nombre de "dissidents" du dimanche, il fantasme sur une violence qu'il n'a jamais connue autrement que par écran interposé, confortablement installé dans son canapé. Il paraît que ça devient un peu plus concret pour lui, ces derniers temps : l'heure de l'ordalie, où il va pouvoir enfin démontrer tout son "courage".
Écrit par : Agg | 21/12/2014
Euh... vous lui reprochez quoi exactement ? de ne pas essayer d'étrangler Tepa pendant l'entrevue ? de ne pas penser que les Roumains sont des sous-hommes ? de ne pas envisager le suicide parce qu'il est Franco-italien ? Les idées que vous avez sur le fascisme me surprendront toujours venant de quelqu'un qui me paraît essayer de se faire une opinion par lui-même.
Écrit par : Pharamond | 21/12/2014
Ah mais je ne lui reproche rien, je constate, c'est tout. Quand on se prétend raciste, on ne collabore pas avec un membre d'une autre 'race', même si ce dernier peut aider à sa petite promotion personnelle. Quand on critique l'idéologie du métissage, on ne baise pas avec une allogène (tout en le déplorant lorsque les femmes blanches font la même chose !). Et quand on est soi-même fruit de l'immigration, on ferme sa gueule sur la pureté ethnique. C'est juste une question de cohérence, voyez. Et pour finir, si je ne suis pas fasciste, cela ne m'empêche pas d'avoir du respect pour les figures de ce courant, ni de réfléchir à ce qu'elles disent. Mais là, je ne vois qu'un branleur qui produit des vents de bouche et s'écoute parler. Je ne sais pas, moi, lisez Evola, par exemple, comparez avec le discours de votre dandy rital et promis, on reparle du fascisme.
Écrit par : Agg | 22/12/2014
C'est vrai que les Roumains c'est très exotique et que les Italiens c'est un peu comme des Bantous en plus clairs.
Evola c'est très bien mais le monde a changé, et à moins de rester chez soi entre quatre murs afin de garder une hypothétique pureté ethnique il faut vivre avec son temps. Votre démarche est étonnante vous n'aimait pas le vivre entre nous des nationalistes mais vous trouvez que ce Daniel n'est pas assez intransigeant. L'individu a ses limites mais faute de grives on mange des merles comme dit l'adage et le chant de celui-ci ne me paraît pas dénué d’intérêt. C'est curieux comme il a l'air de vous porter sur les nerfs.
Écrit par : Pharamond | 22/12/2014
Je le reconnais bien volontiers, l’entre-soi m’emmerde profondément, mais ce n’est pas quelque chose qui me semble spécifique aux nationalistes : qui se ressemble s'assemble, c’est simplement humain. Non, ce qui m’a agacé chez Conversano, c’est, outre son manque de cohérence, le niveau dramatiquement bas de ses arguments. Par exemple, on peut très bien rejeter le multiculturalisme et défendre l’idée d’une distance raisonnable entre les peuples (à l'instar d'un Lévi-Strauss), sans pour autant tomber dans le racisme de café du commerce, avec des histoires de bites, de QI ou de barbarie que rien n’est jamais venu appuyer scientifiquement (et ce n’est pas parce qu’un prix Nobel – James Watson pour ne pas le nommer – a émis l’opinion contraire, sans avoir jamais travaillé sur le sujet, que cela devient vrai). Mais comme je pense que votre dandy nazi est tout sauf stupide, j’en arrive à la conclusion que ses outrances systématiques sont délibérées et par suite qu’il cherche moins à faire avancer un quelconque projet politique qu’à se créer une niche médiatique dans le petit milieu des néofascistes.
Écrit par : Agg | 23/12/2014
Peu importe les intentions du bonhomme et la hauteur de ses arguments, ce genre de propos fait réfléchir, dérange et finit parfois par débloquer quelque chose dans l'esprit, en somme il libère et c'est ce qui le rend utile. Ce n'est pas de Benoist, Venner ou Evola qui irritent nos maîtres mais cette sorte d'individus qui peut toucher la masse. L'époque est vulgaire alors servons-nous de cette tendance.
Écrit par : Pharamond | 23/12/2014
Intéressant, dans la 1ere vidéo, le rappel de la généralisation (alias amalgame) comme fondement d'une pensée, et surtout d'une action, politique.
Il suffit par exemple, au détour d'une discussion, d'aborder le sujet de l'immigration pour qu'un imbécile ramène sa fraise, comme toujours, pour vous raconter que lui, eh ben lui il connaît quand même une famille de Sénégalais qui s'est vachement bien intégrée et tout et tout...
Certes.
Il y a toujours des exceptions, bien sûr. On peut les considérer (c'est d'ailleurs une des missions de la littérature, que de prendre en compte le particulier contre la généralité).
Mais les inclure dans le cadre d'une politique, c'est se condamner à l'inaction ou à la mauvaise action, au pis-aller et au sentimentalisme.
Le politique ne peut probablement pas s'éviter le sacrifice d'innocents.
Écrit par : Blaise Suarès | 30/12/2014
C'est tout le problème, l'universalisme, sauf pour des questions très très générales, n'existe pas et tenter de le mettre en pratique sur le plan politique n'est qu'une porte ouverte vers de futures catastrophes. Mais que demander à des individus qui n'ont que l'argent comme mètre étalon ? Le consumérisme n'est-t-il pas une constante universelle ?
Écrit par : Pharamond | 30/12/2014
Les commentaires sont fermés.