29/08/2014
Petits arrangements avec Yahvé
Samuel Leibowitz, juif orthodoxe, nous explique comment il est devenu trafiquant de cocaïne un peu par hasard et sans vraiment penser à mal. Après la mort d'un jeune drogué dans ses bras (et quelques années de prison), il changera de vie et se consacrera à aider les toxicomanes à s'en sortir. Je veux bien croire aux grandes lignes de ses aventures mais j'ai aussi l'impression que Samuel aime bien raconter des histoires et accessoirement se moquer de son auditoire.
Entre autres choses, il nous annonce dès le début que la drogue était inconnue de sa communauté mais il suffit d'attendre quelques minutes pour que la suite du récit nous montre que c'est totalement faux.
Plus loin, alors que notre héros s'apprête à partir avec sa voiture, un ami (juif orthodoxe, lui aussi) le prie de la lui prêter. Devant son insistance, il finit par céder. L'ami monde dans l'auto, démarre et Bang ! Il y avait une bombe. Samuel y voit un signe de Dieu pour lui signifier d'arrêter son trafic. Visiblement, Dieu n'a pas eu l'air de se soucier de la victime, simple faire falloir.
Voyage au bout de l'enfer – Trafiquant pratiquant de David Bartlett
20:00 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout.
Je crois que c'est l'histoire banale d'un type qui veut beaucoup d'argent, mais qui a oublié de se demander pourquoi.
Si la réponse est putes et champagne, acheter au plus vite un vignoble et un pensionnat de jeunes filles.
C'est pourtant simple.
Si on aime l'aquarelle, c'est un peu plus compliqué.
Écrit par : Jazzman | 30/08/2014
Banal, oui et non, les trafiquants à papillotes ça nous change des gangs latinos hollywoodiens et des triades bridées chères à Luc Besson.
Écrit par : Pharamond | 30/08/2014
D'accord, mais c'est raconté de façon tellement peu crédible que je n'y ai même pas prêté attention...
Écrit par : Jazzman | 30/08/2014
Oui, je conçois aisément que cela puisse rapidement lasser.
Écrit par : Pharamond | 30/08/2014
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