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06/07/2012

Haro sur le facho !

Mais pourquoi les gauchistes détestent-ils autant ceux qu'ils définissent comme des fascistes ?

Ce n'est bien sûr pas par humanisme comme ils le clament haut et fort, ils ont maintes fois prouvé qu'ils s'accommodaient fort bien, quand ils ne leur faisaient pas de vibrantes déclarations d'amour, de régimes sanguinaires quand ceux-ci étaient pro communistes. S'ils les détestent autant c'est tout simplement par confort et intérêt, parce qu'il est valorisant de combattre ceux qui font l'unanimité contre eux, ceux que l'Histoire a fichés comme le Mal absolu, ceux qui ont commis le crime des crimes et cela sans aucun risque puisque le fascisme réel a été écrasé en 1945 et que ses pseudo résurgences n'ont jamais affecté que quelques pays éparses et quelques groupuscules isolés. On s'en prenait ainsi volontiers au lointain Chili de Pinochet en oubliant la menace du Bloc soviétique à moins de 700 kilomètres de Paris.

Il y aussi la détestation de l'ordre et de la normalité, le fascisme étant assimilé abusivement à la réaction il doit être honni. On pourra rétorquer que l'URSS ne prônait pas spécialement le désordre chez elle. Certes, mais c'était après une Révolution qui était censée avoir fait table rase des vieilles valeurs oppressives, c'était donc un ordre sain et émancipateur. Aujourd'hui encore par réflexe et entretient du fond de commerce le gauchiste défend spontanément l'agresseur contre la victime si cette dernière leur apparaît suspecte d'être trop "normale". On en est arrivé au monstre paradoxale qu'est le bobo, qui se croit transgressif parce qu'il aime l'art moderne et fume du cannabis sans s'apercevoir qu'il est devenu la normalité.

Oui, le gauchiste actuelle n'est pas pauvre, loin s'en faut, et l'argument de la défense du faible, du marginal, du minoritaire et donc de l'étranger lui permet de prôner l'abolition des frontières et l'immigration-invasion qui permettra de détruire la nation abhorrée dans un souci de justice tout en créant un ensemble humain corvéable à merci. Les gauchistes ont le portefeuille très près du coeur. Les maigres forces qui s'opposent à lui sont l'inertie de la population mais le travail de l'éducation, des médias et du consumérisme font efficacement leur travail, et ceux qui pensent que préserver la nation c'est défendre ceux qui la composent mais qu'il suffit de traiter de fascistes pour les neutraliser.

Les gauchistes ont vraiment tout à gagner à détester ceux qu'ils définissent comme des fascistes.

Commentaires

Je crois que la raison première c'est qu'il faut un ennemi à la démocratie moderne pour qu'elle existe. Ce peuvent être les Peaux-Rouges, l'Ouest à conquérir, le fascisme bien sûr et même le communisme.
Après au sein de chaque société se construit un mythe qui parfois devient irrationnel, d'autant pus irrationnel que l'ennemi rêvé est inconnu.
Le vrai fascisme et son avatar allemand ayant disparu en 45, on peut leur prêter toutes les caractéristiques de l'ennemi parfait.
Que les gauchistes qui sont le reflet à gauche de cet ennemi rêvé soient les plus enclins à entrer en transe au seul énoncé du mot fascisme ne montre seulement qu'ils auraient pu jouer ce rôle et subir ce sort si l'histoire avait été différente.
En plus le fascisme avait le grand tort de vouloir défendre la nation italienne et le nazisme la nation allemande ce qui dans un après guerre qui s'ouvrait à l'internationalisation et au métissage les sélectionnait d'office pour le rôle de grand méchant loup (loup noir bien sur).

Écrit par : Paul-Emic | 06/07/2012

Tout ce que tu dis est vrai mais je maintiens la "thèse" de ma note, le fascisme est exceptionnellement haï parce qu'exceptionnellement utile.

Écrit par : Pharamond | 06/07/2012

il n'y a rien de contradictoire en effet

Écrit par : Paul-Emic | 06/07/2012

Les commentaires sont fermés.