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04/03/2012

Quand le vernis s'écaille (2)


Même si la lecture du blog Le survivaliste fait parfois froid dans le dos, même si on n'a pas encore creusé d'abri ni stocké de la nourriture je crois qu'il ne faut pas prendre le concept à la légère. Le propre des démocraties à bout de souffle comme la nôtre est de faire croire que tout va bien jusqu'à l'effondrement au lieu de nous mettre en garde. N'attendons pas des médias des informations qui viendront forcément trop tard mais regardons simplement autour de nous. On nous dit que l'inflation est maîtrisée mais qu'en est-il de votre pouvoir d'achat ? On nous dit que l'immigration-invasion est un fantasme xénophobe mais qui sont vos compagnons de voyage dans le transport en commun ? On nous dit que la délinquance baisse mais que disent les faits divers ? Il ne s'agit pas de devenir alarmiste, paranoïaque ou pessimiste mais simplement d'ouvrir les yeux, de réfléchir un peu et d'être réaliste. Il ne s'agit de vivre comme un homme des cavernes ou un guérillero mais de sentir les prémisses de changements susceptibles de se montrer mortifères avec le temps afin d'essayer de réagir pour sauver les siens et soi-même. Et s'il ne se passe rien ? Eh bien tant mieux ! nous avons bien un constat à l'amiable dans la boîte à gants de notre voiture sans pour autant espérer un accident de la circulation.

Commentaires

Je ne crois pas à une chute brutale dans la barbarie. Le déclin, si déclin il y a, sera lent. La civilisation, c'est comme une frontière : on peut la franchir dans n'importe quel sens. Le vernis s'écaille mais ne s'efface pas complètement.

Écrit par : Sébastien | 04/03/2012

Moi non plus je ne pense pas à une chute brutale (même si on ne sait jamais) mais il peut y avoir des phases géographiquement et temporellement restreintes au cours desquelles les conditions de vie normales sont altérées de façon plus ou moins graves.

Écrit par : Pharamond | 04/03/2012

la famine et le manque d'eau potable, le manque de médicaments tueront une grande partie de la population des grandes villes dès les deux premières semaines si on devait basculer dans le cauchemar.
On peut se demander qu'elle utilité serait de survivre dans un tel cloaque si on n'est plus dans la force de l'âge.
Je me ferais quelques petits plaisirs mais sans l’objectif d'y survivre.

Écrit par : Paul-Emic | 04/03/2012

"Le déclin sera lent"
Sans évènement majeur oui, mais il faut savoir que contrairement à il y a 50 ans, il n'y a plus de stock de nourriture dans les villes, tout est sur les routes et si le transport s'arrête, les villes meurent de faim en quelques jours.

Écrit par : Paul-Emic | 04/03/2012

Tss... tss... tu parles comme un vieillard. Moi aussi je suis citadin, mais j'ai de quoi me replier au vert dans de la famille.

Écrit par : Pharamond | 04/03/2012

"j'ai de quoi me replier au vert"
pas moi

Écrit par : Paul-Emic | 04/03/2012

Désolé, mais il ne faut pas voir le pire tout de même, qui sait comment les choses se passeront vraiment, et s'il elles se passent. Curieusement, il paraît que dans les crises graves ce ne sont pas les jeunes qui tiennent le mieux comme s'il leur manquait une volonté de survie que les plus vieux qu'eux ont.

Écrit par : Pharamond | 04/03/2012

Un basculement dans la violence ne m'inquiète pas plus que ça, j'y ai été préparé depuis longtemps et une partie de ma vie d'adulte a consisté à y faire face, mais je n'ai pas non plus d'aspiration particulière à y survivre aujourd’hui. En fait si ce n'était pour certains de mes proches je ne suis pas inquiet du tout. Ce qui désole Drogo, c'est de partir avant les Tartares.

Écrit par : Paul-Emic | 05/03/2012

Je te comprends, sans être un héros, loin s'en faut, je crois que je serais plus inquiets pour certaines personnes qui me sont chères que pour moi-même.
Et pourtant Drogo avait bien vu que les Tartares construisaient une route vers Bastiani...

Écrit par : Pharamond | 05/03/2012

:-D

Écrit par : Paul-Emic | 05/03/2012

"Curieusement, il paraît que dans les crises graves ce ne sont pas les jeunes qui tiennent le mieux comme s'il leur manquait une volonté de survie que les plus vieux qu'eux ont."

Ah la la, les vieux, coriaces ces bêtes là; ça s'accroche!

Je sors! ;-)

Écrit par : Un Fan | 05/03/2012

Les commentaires sont fermés.