26/11/2011
SS : caca
À Oradour-sur-Glane on a créé un mémorial et un site internet pour le présenter. À la rubrique "Comprendre Oradour" on peut lire ce qui suit :
« La troupe Waffen SS arrive devant le bourg qu'elle encercle. Elle rassemble la population. Elle sépare les hommes des femmes et des enfants. Elle exécute les hommes dans des lieux repérés. Elle tue au hasard des rues et des maisons pour qu'il n'y ait pas de témoins. Elle pille puis elle incendie. Elle massacre femmes et enfants dans l'église qu'elle tente de détruire avec des explosifs. Puis elle procède systématiquement à l'élimination des cadavres par le feu et la fosse commune pour empêcher leur identification. Elle accroît ainsi la terreur par l'impossibilité de reconnaître les morts, tout en laissant en évidence les traces du massacre. »
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13:00 | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
La page wikipedia est bien mieux faite...
Ce paragraphe est en outre erroné : le massacre d'Oradour n'est pas le résultat d'une violence aveugle mais au contraire les choses se sont passées de manière très organisée, avec rassemblement de la population en des "lieux stratégiques" puis élimination faite systématiquement.
Écrit par : artémise | 26/11/2011
Chère Artémise, les lois de notre belle République m’interdisent de vous répondre comme je l'aimerais.
Écrit par : Pharamond | 26/11/2011
Je ferai la même réponse que Pharamond à Artémise...
Écrit par : Gaëlle Mann | 26/11/2011
;-)
Écrit par : Pharamond | 27/11/2011
Pharamond et Gaëlle Mann :
détrompez-vous. Contester la version officielle du drame d’Oradour est licite, comme l’atteste l’arrêt en cassation de 2005 annulant sans renvoi la condamnation infligée l’année précédente par la cour d’appel de Limoges à Vincent Reynouard. Oradour n’est pas un « crime contre l’humanité », et n’est donc pas visé par la loi du 13 juillet 1990.
Quant au fond de l’affaire, si l'exécution par fusillade des otages masculins rassemblés en plusieurs lieux ne fait pas de doute, et n'est contestée par personne, les circonstances exactes desdites fusillades, et encore plus les faits survenus dans l'église où avaient été rassemblés - à part - les femmes et les enfants, restent beaucoup plus mystérieux.
Il semblerait même que le massacre n'ait pas été entièrement prémédité. Si le rassemblement des hommes - à part, insistons - correspond bien à cette menace (prise d’otages ?), le déroulement des faits indique plutôt que la fusillade s'est déclenchée spontanément, en réaction à l’explosion imprévue de l'église, que les SS auraient prise pour le déclenchement d'une attaque générale d'un maquis. Par ailleurs, il aurait été absurde, parce qu’inutilement difficile, voire impossible, et dangereux pour les exécutants eux-mêmes, d'entreprendre la tuerie des femmes et des enfants enfermés dans une église au épaisses maçonneries de granite, par incendie, explosion ou fusillade. L'équipement léger de l’unique compagnie d’infanterie engagée ne comportait d'ailleurs pas les moyens de réaliser la seconde opération. La procédure semble plutôt avoir consisté à mettre femmes et enfants à l’abri des murs de l’église. Pourquoi une explosion s’y est-elle produite ? Y-eut-il mise à feu, accidentelle ou volontaire, d’un stock d’explosifs qu’un maquis aurait caché dans le clocher et les combles ? On ne le sait toujours pas. Il apparaît en revanche que les différentes versions de ce mystérieux « incendie », mal distingué d’une prétendue « tentative d’explosion », sont très embrouillées et très peu réalistes.
Le baratin cité supra par Pharamond témoigne de l’embarras des commentateurs officiels, s’embrouillant à nous expliquer que les SS auraient à la fois dissimulé et exhibé un attentat secret et perpétré pour l’exemple... C’est évidemment risible. Sans - encore une fois - qu’on puisse rien affirmer (en particulier, les archives de l’enquête militaire allemande ont disparu dans la fournaise des combats de Normandie), il semble bien que la hiérarchie de la division elle-même ait cherché à faire la lumière sur un drame dont on n’a d’ailleurs jamais pu prouver par qui, quand, et comment il aurait été décidé.
Écrit par : L. Chéron | 27/11/2011
Merci, d'avoir pris la peine de donner toutes ces explications. Il me semble tout de même que Vincent Reynouard a été condamner non pas pour négation de crime contre l'humanité mais pour apologie de crime de guerre, la législation n'est que subtilité quand la justice veut abattre quelqu'un.
Écrit par : Pharamond | 27/11/2011
Non, détrompez-vous, dans son arrêt de 2005, la cour de cassation a aussi fait justice du délit d'apologie de crime de guerre imputé à V.R., au motif assez peu glorieux du reste pour la sagacité des juges d'appel, que le prévenu pouvait difficilement nier la perpétration d'un crime tout en en faisant l'apologie. A vouloir trop prouver...
Écrit par : L. Chéron | 28/11/2011
J'ignorais, merci pour l'info. Tout ceci est assez ridicule et prêterais à rire s'il n'y avait la liberté d'un homme en jeu.
Écrit par : Pharamond | 28/11/2011
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