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30/03/2011

"Mon Dieu, protégez-moi de mes amis !"

Le texte suivant est extrait du blog de François Vial intitulé en toute simplicité "Chroniques patriotes – Une résistance parisienne" : 

14/03/11 

Antisém’iteux, l’écume des fours…

Ah, le folklore antisémite ! Ses références historiques surannées, ses « obsédés de la Shoah », et surtout… son confort.

Confort intellectuel, avec la désignation d’un ennemi protéiforme mais curieusement invisible ; l’affirmation d’un complot qui serait connu de tous, bien qu’aucune œuvre sérieuse n’ait jamais permis de l’avérer, en des siècles de recherches acharnées ; le risque mortel et immédiat qu’il ferait courir à la civilisation occidentale, alors qu’aucun évènement ne vient à l’appui de cette thèse.

Confort physique, puisqu’aucun risque d’affrontement généralisé, ni même de conflit sporadique, n’existe : pas d’incarnation à craindre pour les idéologues, puisque le combat ne se livre qu’à coups de théories plus ou moins fumeuses.

Un adversaire présenté comme une hydre universelle, mais pourtant si lointain que l’on ne parvient jamais à s’y confronter… Adeptes du shadow-boxing, les antisémites virevoltent et frappent l’air de leurs mains délicates, tout en considérant leur avantageux reflet dans le miroir de leurs certitudes. Envieux, ils n’admettent pas que les représentants du peuple juif soient suffisamment soudés pour développer des réseaux qui, conjugués au mérite et au travail individuels, leur permettent d’accéder aux plus hauts postes de la finance, de l’administration ou de la politique : un complexe de dernier de la classe digne de la vulgate communiste.

Au quotidien, l’Antisémite connaît une existence apaisée, car il sait que les élites intellectuelles desquelles il se réclame finiront un jour par dévoiler de façon irréfutable La vérité : « Ils sont partout » ! Brrr…

Le regard sur la ligne rouge et verte de la Palestine, il ne se préoccupe pas de l’eau islamo-fasciste qui monte le long de ses jambes : il s’y ébroue d’ailleurs avec béatitude, en omettant qu’il finira – comme les autres, tous les autres – noyé.

Mais peut-être l’Antisémite, en fin connaisseur de l’histoire, anticipe-t-il déjà une inéluctable et irréversible dhimmitude de la société française ? Bouche courageuse mais corps tremblant, il a choisi son camp et s’incline par avance devant le futur maître du quotidien de ses enfants, espérant de cette génuflexion une clémence refusée aux combattants de l’islamisme.C’est oublier un peu vite la nature-même de la pensée islamiste… Celle-ci n’est pas théologie seule, mais constitue un système Total. Histoire, mœurs, administration, politique : toute chose passe au révélateur religieux.

Qu’il souhaite sauver sa peau ou préserver l’avenir, l’Antisémite se trompe de combat, car le vainqueur n’aura pas plus de respect pour l’ennemi à genoux que pour celui qui s’est battu jusqu’au bout.Cela, certains l’ont déjà compris et passent au niveau supérieur de soumission, en se convertissant avec ferveur à l’islam ; jusques et y compris dans les rangs des partis politiques de toutes tendances !

Peu importe à l’Antisémite le quotidien de ses concitoyens lambda, écrasés chaque jour davantage par la poussée des ultra-musulmans, et ce dégoût d’une caste politique qui ferme les yeux sur des atteintes toujours plus nombreuses aux fondements du pays.

A moins que l’Antisémite vive sous l’oppression d’un spectre juif prégnant et étouffant ? « Occupation de rues » par des rabbins procédant à la lecture de rouleaux de la Torah ; exigences véhémentes de parents indignés que des repas casher ne soient pas imposés dans toutes les écoles ; remplacement du drapeau français au fronton des mairies par des étendards israéliens ; religieux ultra-orthodoxes diffusant des prêches anti-français ; chasse petits gaulois ; revendication de quotas juifs au sein des grandes écoles, des médias, de l’administration ; harcèlement des commerçants osant encore vendre de la viande non casher, puis rachat immédiat des murs afin d’y construire des échoppes à fallafels ; pressions communautaires au cœur des cités afin de contraindre les jeunes garçons à arborer chapeau et papillotes ?

L’œil rivé sur l’improbable horizon de ses haines recuites, l’Antisémite ne verra pas arriver le cimeterre qui risque de mettre fin au monde dans lequel il est né. Les patriotes eux, tomberont peut-être, mais au combat.

« Que celui qui a des oreilles entende »

Devant un tel niveau d'inepties on croirait presque du second degré...

Commentaires

en tout cas il a acquis haut la main sa thèse de goyitude et son second degré de dhimmitude.
ceinture noire troisième dan !
C'est vrai que certains sont aveuglés par leur antisémitisme qu'on peut qualifier de primaire et sont prêts à faire les pires alliances pour satisfaire leur manie, de là à prétendre que nous vivions dans le monde des bisounours avant que ne survienne la "menace" islamique, c'est avoir exactement le même comportement que celui que l'on dénonce.
J'en dirais bien plus, mais je ne veux pas compromettre ton blog ;)

Écrit par : Paul-Emic | 31/03/2011

Ce genre d'écrit pamphlétaire a au moins le mérite de poser une question : quelle nation peut se payer le luxe d'entretenir deux ennemis héréditaires ? On l'a vu quand durant cent cinquante ans la France balança entre anglo et germanophobie.
Cette histoire de choix entre dhimmitude et "goyitude" me fait penser à une réflexion de Maurras qui, dans le premier contexte cité, celui des Ja et des Yes, écartait l'un comme l'autre, pour ménager "la place immense des intérêts de la France" (je cite de mémoire, et j'ai moins de style que le vieux râleur de Martigues).

Écrit par : L. Chéron | 31/03/2011

Paul-Emic > Je t'en remercie ;-)

L. Chéron > Je crois que personne n'est notre ennemi héréditaire, mais il y a des ennemis de circonstances. D'autre part, les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis...

Écrit par : Pharamond | 31/03/2011

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