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04/06/2009

Le Test des trois passoires

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

"Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.

- Les trois passoires?

- Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?

- Non. J'en ai seulement entendu parler...

- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté . Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

- Ah non . Au contraire.

- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain qu'elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?

- Non . Pas vraiment.

- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?

 

Anonyme

 

Commentaires

Un avocat de la Grèce antique avait un disciple, mais le disciple était arrivé pauvre et son enseignement ne lui avait pas encore rapporté de clients. Son maître prit un arrangement avec lui: si l'élève gagnait son premier procès, une partie de son salaire irait à son maître. Si l'élève perdait son premier procès, cela signifiait que l'enseignement n'était pas bon, donc le maître ne devrait pas être payé.

Mais l'apprenti resta trop longtemps sans client; le maître s'impatienta et lui fit un procès pour se faire payer ses leçons. Si l'élève gagnait ce procès, en vertu de leur accord, il devrait payer son instructeur. Si l'élève perdait ce procès, en vertu du jugement, il devrait payer son maître.

Dans les deux cas, le maître se fait payer, qu'il perde ou gagne le procès, ce qui dit tout sur les avocats.

Écrit par : Ben | 05/06/2009

C'est à vous désespérer d'être journaliste !

Écrit par : Philippe Edmond | 05/06/2009

Ben => Les avocats s'en sortent toujours bien depuis longtemps je vois.

Philippe Edmond => :-)

Écrit par : Pharamond | 05/06/2009

Les commentaires sont fermés.