03/10/2007
Rien sur le Che
« Je suis fier d’être venu dans votre ville […]. Je suis fier d’avoir visité la République Fédérale d’Allemagne avec le chancelier Adenauer, qui durant de si longues années a construit la démocratie et la liberté en Allemagne. Il ne manque pas de personnes au monde qui ne veulent pas comprendre ou qui prétendent ne pas vouloir comprendre quel est le litige entre le communisme et le monde libre. Qu’elles viennent donc à Berlin. D’autres prétendent que le communisme est l’arme de l’avenir. Qu’ils viennent aussi à Berlin. Certains, enfin, en Europe et ailleurs, prétendent qu’on peut travailler avec les communistes. Qu’ils viennent donc ceux-là aussi à Berlin. Notre liberté éprouve certes beaucoup de difficultés et notre démocratie n’est pas parfaite. Cependant, nous n’avons jamais eu besoin, nous, d’ériger un mur pour empêcher notre peuple de s’enfuir. Je ne connais aucune ville qui ait connu dix-huit ans de régime d’occupation et qui soit restée aussi vitale et forte et qui vive avec l’espoir et la détermination qui est celle de Berlin-Ouest. Le mur fournit la démonstration éclatante de la faillite du système communiste. Cette faillite est visible aux yeux du monde entier. Nous n’éprouvons aucune satisfaction en voyant ce mur car il constitue à nos yeux une offense non seulement à l’histoire mais encore une offense à l’humanité. La population de Berlin-Ouest peut être certaine qu’elle a tenu bon pour la bonne cause sur le front de la liberté pendant une vingtaine d’années. Tous les hommes libres, où qu’ils vivent, sont citoyens de cette ville de Berlin-Ouest, et pour cette raison, en ma qualité d’homme libre, je dis '' Ich bin ein Berliner ''. »
John Fidzgerald Kennedy à Berlin le 26 juin 1963 |
15:30 | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
C'est étrange .. je me souviens de ce discours.
Écrit par : cile | 03/10/2007
J'avais lu ce discours, il reste d'actualité.
Peut-être le faire lire au moyen-orient à nos amis d'Israël, et à tous ceux et celles qui endiguent, rompent et freinent la créativité, la modification, enfin, toutes ces petites choses qui font que demain est toujours différent d'hier et adapté aux futures générations.
Écrit par : Christian | 04/10/2007
Mais non, si les gens fuyaient c'est qu'ils s'estimaient indignes de tant de bonheur.
Écrit par : Ezrah | 04/10/2007
Cile : Il n'est pas du genre à ête oublié.
Christian : Le problème d'Israël est tout autre, ces dirigeants essaient de limiter les attentats, la RDA essayait d'empêcher sa population de fuir le Paradis communiste.
Ezrah : Heureusement que leurs dirigeants les en estimaient dignes et insistaient pour les garder.
Écrit par : Pharamond | 04/10/2007
Ce discours est tellement d'actualité !
Il ferait encore merveille si on le mettrait dans les livres d'histoire, au lieu d'un graphique sans intérêt ou d'un témoignage émanant d'un gauchiste.
Écrit par : Pied léger | 04/10/2007
C'est parfois étudié au lycée il me semble.
Écrit par : Pharamond | 05/10/2007
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