21/06/2006
La course à la couronne d’épines
Dès que la qualité de victime confère non seulement une aura spirituelle mais également un avantage matériel, au plan social, médiatique et politique ; dès lors qu’un rapport de forces est renforcé voire inversé au jeux « du qui perd gagne », du « plus juif que moi tu meurs », ou du « je souffre donc je suis », il est normal que s’instaure entre les candidats au martyrat suprême, une compétition souvent féroce.
Il faut dire, à la décharge des compétiteurs à une épreuve qui fait parfois peu cas des sentiments désormais désuets tels que la pudeur et le décence, que la presse aujourd’hui les pousse à une surenchère effectivement aussi impudique qu’indécente.
Gilles William Goldnadel
Les martyrocrates
Dérives et impostures de l’idéologie victimaire
19:55 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
A ce sujet, on vient d'apprendre que R.Devos était d'origine juive. Personne ne le savait... Il n'en faisait pas un plat, lui, l'homme d'avant "la martyrocratie".Idem pour Rock Hudson dans un autre domaine sensible, celui des "discriminés" pour raison sexuelle...
Écrit par : CCRIDER | 22/06/2006
O tempora ! ô mores !
Écrit par : Pharamond | 22/06/2006
Et oui... alors qu'en fait c'est moi le plus à plaindre dans l'histoire. ; )
(tu as la "concurrence des victimes" de Chaumont.
Écrit par : profdisaster | 25/06/2006
Zut ! Je croyais que la victime absolue c'était moi...
Écrit par : Pharamond | 25/06/2006
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