Simplement

« L'homme dit ''de droite'' : type d'humanité repoussant si l'on ne sent pas frémir sous la dure écorce la sève domptée de l'anarchiste, converti à l'ordre par la lucidité. »

 

Gustave Thibon

Aux ailes de la lettre

La guerre continue

Toute guerre engendre une propagande chez les deux adversaires, on y cherche entre autre à rendre l'ennemi « différent » (hors civilisation, hors humanité...) et haïssable (tout est de sa faute, il utilise des moyens immoraux...), et c'est normal car on ne combat pas facilement ce qui nous ressemble. Les techniques sont extrêmes et excessives ? C'est là également tout à fait compréhensible, la guerre est elle aussi un phénomène extrême et excessive. Cependant, la paix une fois revenue, l'ennemie n'en étant plus un, on se tend de nouveau la main et on avoue à demi-mot que l'on a sûrement exagéré mais qu'on pouvait difficilement faire autrement. Avec le temps on finit par oublier cette période noire et à part quelques rancuniers les choses rentrent dans l'ordre. Il arrive pourtant que la machine continue à tourner, car si le conflit armé s'est éteint une guerre idéologique continue. Les autorités soviétiques par exemple devaient entretenir la haine de l'occident capitaliste pour justifier leur dictature et leurs difficultés économiques. Moins évident, car nous sommes partie prenante et que les stratégies employées sont sensiblement plus subtiles : la lutte contre la nation (et la droite). On ne peut que constater que les théories utilisées sont tout simplement issues de la lutte contre le fascisme et le nazisme maintenues encore de nos jours à l'aide des médias et de la législation. La diabolisation de l'adversaire par les alliés au lieu de s'estomper après 45 a continué de plus belle avec son cortège de mensonges et d'absurdités car le conflit perdurait, pas contre les Allemands, mais contre la nation occidentale : après tout le nazisme n'en était que la version exacerbée. Les communistes, la gauche, certaines groupes s'y employaient et s'y emploient encore.

Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : La Nouaille (23)

Le Domaine de Banizette

Sous le ciel

 

Robert Zund

The harvest

Musique (32)

Alain Souchon

C'était menti

Alain Souchon est un faux romantique et un indécrottable gauchiste mais il a tout de même écrit cette chanson qui bizarrement ne passe pas à la radio.

Portraits

Nous savons maintenant à quoi ressemble le portrait officiel de Nicolas Sarkozy :

 

Pardon, c'est celui-ci le bon :

 

Quelques remarques à chaud : l'homme manque assurément de prestance, de petite taille il pose à côté de drapeaux plus grands que lui, ce qui accentue l'impression et donne le sentiment qu'il n'est pas à la hauteur de sa fonction, la pause est guindée. Enfin, il est le premier à faire figurer le drapeau européen, et ça je n'aime pas du tout.

 

Pour mémoire, les portraits des précédents présidents de la république :

 

 

Charles de Gaulle

Rien à dire, il perpétue la tradition du portrait en pied, en grande tenue, une main négligemment posée sur un meuble.

 

 

Georges Pompidou

Idem, en digne héritier.

 

 

Valéry Giscard d'Estaing

Les choses se gâtent, pour faire moderne il ne se fait photographier que le haut du buste dans un format paysage. Exit le collier de Grand maître de l'ordre de la Légion d'honneur, mais le drapeau français sert de toile de fond.

 

 

François Mitterrand

Premier président à poser assis, on est de nouveau dans la bibliothèque de l'Elysée et il semble presque avoir été dérangé dans sa lecture ; c'est vrai, la gauche c'est la culture.

 

 

Jacques Chirac

Il pose devant le palais de l'Elysée, les mains dans le dos, l'individu a de l'allure et on aperçoit le drapeau national.

 

Lectures

Sur l'invitation de Profdisaster et de Ornithorynque je remplis le questionnaire suivant avec toute la subjectivité du moment présent :

Les 4 livres de mon enfance :

- La série des Oui-Oui d'Enid Blyton

- Le Petit Prince d'Antoine de Saint Exupéry

- La collection La vie privée des animaux

- Un livre de Walt Disney sur les animaux d'Amazonie et dont je ne me souviens plus du titre

Les 4 écrivains que je lirai et relirai encore :

- Marcel Aymé

- Michel Déon

- Pierre Gripari

- George Orwell

Les 4 auteurs que je ne lirai probablement plus jamais :

- Marcel Proust

- Alexandre Dumas

- Jules Vernes

- Patrick Süskind

Les 4 premiers livres de ma liste à lire :

- L'incendie, L'Allemagne sous les bombes 1940-1945 de Jörg Friedrich

- Flic : chronique de la police ordinaire de Bénédicte Desforges

- La Ville dont le prince est un enfant de Henri de Montherlant

- Matin rouge de Chantal Delsol

Les 4 livres que j'emporterais sur une île déserte :

- Sa Majesté des mouches de William Golding

- Trébizonde avant l'oubli de Joseph Macé Scarron

- Le portail de François Bizot

- Dom Juan de Molière

Les derniers mots d'un de mes livres préférés :

''Elle m'avait donné un feuillet à lire. C'était la prière toute simple de saint François.

Quand j'ai lu : En pardonnant on se pardonne. En mourant on ressuscite à la vraie vie, la neige s'est remise à tomber.''

Susanna Tamaro

Anima mundi

Ceux qui ne se sont pas encore sentis "concernés", à qui je transmets :

Voir la liste de la colonne de gauche.