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18/02/2008

Stats

Moyennes des visites par jour depuis que je suis sur ''Haut et Fort'' :

 

Janvier 2006 : 54

Février 2006 : 47

Mars 2006 : 58

Avril 2006 : 86

Mai 2006 : 72

Juin 2006 : 64

Juillet 2006 : 51

Août 2006 : 54

Septembre 2006 : 59

Octobre 2006 : 52

Novembre 2006 : 64

Décembre 2006 : 60

 

Janvier 2007 : 100

Février 2007 : 115

Mars 2007 : 95

Avril 2007 : 103

Mai 2007 : 93

Juin 2007 : 94

Juillet 2007 : 69

Août 2007 : 58

Septembre 2007 : 68

Octobre 2007 : 71

Novembre 2007 : 70

Décembre 2007 : 62

 

Janvier 2008 : 52

 

Je n'arrive pas à trouver une quelconque logique...

Renaud est un con

Hexagone

 

Ils s'embrassent au mois de Janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même :
tous des tocards, tous des faux culs.

Ils sont pas lourds, en février,
à se souvenir de Charonne,
des matraqueurs assermentés
qui fignolèrent leur besogne,
la France est un pays de flics,
à tous les coins d'rue y'en a 100,
pour faire règner l'ordre public
ils assassinent impunément.

Quand on exécute au mois d'mars,
de l'autr' côté des Pyrénées,
un arnachiste du Pays basque,
pour lui apprendre à s'révolter,
ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
de cette immonde mise à mort,
mais ils oublient qu'la guillotine
chez nous aussi fonctionne encore.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment,
et le roi des cons, sur son trône,
j'parierai pas qu'il est all'mand.

On leur a dit, au mois d'avril,
à la télé, dans les journaux,
de pas se découvrir d'un fil,
que l'printemps c'était pour bientôt,
les vieux principes du seizième siècle,
et les vieilles traditions débiles,
ils les appliquent tous à la lettre,
y m'font pitié ces imbéciles.

Ils se souviennent, au mois de mai,
d'un sang qui coula rouge et noir,
d'une révolution manquée
qui faillit renverser l'Histoire,
j'me souviens surtout d'ces moutons,
effrayés par la Liberté,
s'en allant voter par millions
pour l'ordre et la sécurité.

Ils commémorent au mois de juin
un débarquement d'Normandie,
ils pensent au brave soldat ricain
qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui,
ils oublient qu'à l'abri des bombes,
les Francais criaient "Vive Pétain",
qu'ils étaient bien planqués à Londres,
qu'y avait pas beaucoup d'Jean Moulin.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas la gloire, en vérité,
et le roi des cons, sur son trône,
me dites pas qu'il est portugais.

Ils font la fête au mois d'juillet,
en souv'nir d'une révolution,
qui n'a jamais éliminé
la misère et l'exploitation,
ils s'abreuvent de bals populaires,
d'feux d'artifice et de flonflons,
ils pensent oublier dans la bière
qu'ils sont gourvernés comme des pions.

Au mois d'août c'est la liberté,
après une longue année d'usine,
ils crient : "Vive les congés payés",
ils oublient un peu la machine,
en Espagne, en Grèce ou en France,
ils vont polluer toutes les plages,
et par leur unique présence,
abîmer tous les paysages.

Lorsqu'en septembre on assassine,
un peuple et une liberté,
au cœur de l'Amérique latine,
ils sont pas nombreux à gueuler,
un ambassadeur se ramène,
bras ouverts il est accueilli,
le fascisme c'est la gangrène
à Santiago comme à Paris.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône,
il est français, ça j'en suis sûr.

Finies les vendanges en octobre,
le raisin fermente en tonneaux,
ils sont très fiers de leurs vignobles,
leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",
ils exportent le sang de la terre
un peu partout à l'étranger,
leur pinard et leur camenbert
c'est leur seule gloire à ces tarrés.

En Novembre, au salon d'l'auto,
ils vont admirer par milliers
l'dernier modèle de chez Peugeot,
qu'ils pourront jamais se payer,
la bagnole, la télé, l'tiercé,
c'est l'opium du peuple de France,
lui supprimer c'est le tuer,
c'est une drogue à accoutumance.

En décembre c'est l'apothéose,
la grande bouffe et les p'tits cadeaux,
ils sont toujours aussi moroses,
mais y a d'la joie dans les ghettos,
la Terre peut s'arrêter d'tourner,
ils rat'ront pas leur réveillon;
moi j'voudrais tous les voir crever,
étouffés de dinde aux marrons.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
on peut pas dire qu'ca soit bandant
si l'roi des cons perdait son trône,
y aurait 50 millions de prétendants.

 

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Beuvry (64)

Le manoir de l'Estracelles et ici

 

L'endroit est attaché à la légende de la Fontaine hideuse (et ici), ainsi qu'à des pratiques de sorcellerie.

 

Après une restauration laborieuse par des amoureux des vieilles pierres le site a malheureusement été très endommagé par un incendie criminel (voir à la date du 27 juillet 2004).

16/02/2008

Nostalgie

 
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Luigi Benedicenti

Self portrait

Savoir-vivre lycéen

- Gofio !

- Quoi ?

- Quand on rote, on dit : gofio ! Le dernier qui le dit on lui tape dessus.

- Intéressant. Et quand on pète ?

- Non, là on dit : manufio !

- Évidemment...

Sortie

CYRANO

 

Je crois qu'elle regarde...

Qu'elle ose regarder mon nez, cette Camarde !

 

Il lève son épée.

 

Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !

Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !

Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !

- Qu'est-ce que c'est que tous ceux-là ! - Vous êtes mille ?

Ah ! je vous reconnais, tous mes vieux ennemis !

Le Mensonge ?

 

Il frappe de son épée le vide.

 

Tiens, tiens ! - Ha ! ha ! les Compromis,

Les Préjugés, les Lâchetés !...

 

Il frappe.

 

Que je pactise ?

Jamais, jamais ! - Ah ! te voilà, toi, la Sottise !

- Je sais bien qu'à la fin vous me mettrez à bas ;

N'importe : je me bats ! je me bats ! je me bats !

 

Il fait des moulinets immenses et s'arrête haletant.

 

Oui, vous m'arrachez tout, le laurier et la rose !

Arrachez ! Il y a malgré vous quelque chose

Que j'emporte, et ce soir, quand j'entrerai chez Dieu,

Mon salut balaiera largement le seuil bleu,

Quelque chose que sans un pli, sans une tache,

J'emporte malgré vous,

 

Il s'élance l'épée haute.

 

et c'est...

 

L'épée s'échappe de ses mains, il chancelle, tombe dans les

bras de Le Bret et de Ragueneau.

 

ROXANE, se penchant sur lui et lui baisant le front.

 

C'est ?...

 

CYRANO, rouvre les yeux, la reconnaît et dit en souriant.

 

Mon panache.

 

Rideau

 

 

Edmond Rostand

Cyrano de Bergerac

Images (24)

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Avec cette photo d'un soldat américain en Afghanistan, Tim Hetherington a remporté le World Press Photo Award 2007.