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27/10/2024

Le jeu des deux images (351)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

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Commentaires

@Pharamond : Un couple de bretons endimanchés ; une route peut-être automnale.
A considérer leur âge, ils *pourraient* avoir été des criminels de guerre ; quant à la route, elle *pourrait* se substituer au transport ferrovaire de sinistre mémoire pendant les heures les moins lumineuses de notre histoire.
Par délégation pour le Kamerad téléphobe, et sur la foi de ces assertions irréfutables de n'être ni logiques ni argumentées, je propose... Anne Frank.

Écrit par : BR | 27/10/2024

BR > Je suis désolé pour Téléphobe et son délégué mais c'est inexact.

Écrit par : Pharamond | 27/10/2024

Je tente Gilles Servat, chanteur breton et sa chanson : "Je dors en Bretagne ce soir".

Écrit par : mormor | 27/10/2024

Jean-Michel Caradec qui est décédé dans un accident de voiture en rentrant en Bretagne.

"Qu'elle est belle ma Bretagne quand elle pleut"

Écrit par : mormor | 27/10/2024

mormor > Désolé, ni l'un ni l'autre.

Écrit par : Pharamond | 27/10/2024

Connaissant les opinions de notre ami Pharamond: Sergi Lopez :-) Il joue dans Western, un road movie, comme on dit en French twopoint0, qui se déroule en Bretagne, et a été soutien et candidat du CUP, parti indépendantiste catalan d'extrême gauche.
J'ai bien une autre idée, trouvée par un ancêtre de BR il y a quelques années, mais celle-là fait monter la température de quelques degrés.

Écrit par : Sven | 27/10/2024

Je vous propose Bolloré, qui se revendique breton, et dont le groupe dont il est éponyme a des activités de transport logistique.

Écrit par : PdL | 27/10/2024

Sven > Non.

PdL > Et non.

Écrit par : Pharamond | 27/10/2024

Jack Kerouac.

Écrit par : An | 27/10/2024

An > Bravo ! Il s'agit bien de Jack Kerouac qui était fier de ses origines bretonnes et dont le livre "Sur la route" n'est plus à présenter. Kerouac plus réac que ses admirateurs ne pouvaient l'imaginer est devenu le pape des beatniks un peu malgré lui.

Écrit par : Pharamond | 27/10/2024

@Pharamond : Damn, j'étais sur le point de suggérer Cormac McCarthy pour son sinistre *La route* et pour son nom à sonorité celto-irlando-écossais faisant un peu bretonnant.
J'ignorais que Kerouac fût un peu réac. En règle générale, dans films et feuilletons ricains, son nom est utilisé pour moquer les personnages un peu paumés qui prennent, ou prétendent vouloir prendre, la route afin de découvrir le monde, de se trouver au bout du chemin et autres déconnos de gauchistes amateurs de New-Age mièvre.
Bref, j'aurions point trouvé. Bravo pour l'énigme, et bravo à An pour avoir trouvé si rapidement.

Écrit par : BR | 27/10/2024

BR > Il a eu quelques réflexions sur la religion et les racines que peuvent surprendre venant d'un individu présenté comme un pré-hippie.

Écrit par : Pharamond | 28/10/2024

Merci.

En effet, bien plus que de remettre en cause les valeurs traditionnelles comme c'est souvent présenté, Kerouac prônait la marginalité par rapport à la société de consommation.
Et quand la beat generation sera récupérée par l'extrême-gauche et deviendra hippie, soit chapeauté par des enfants de bourgeois, ce prolétaire, francophone de naissance, a bien senti le loup derrière tout ça.
Il gardera un vrai respect et amour pour sa famille, illustré par son obsession sur ses origines bretonnes, honorant le souvenir transmis par son père, et finira par fantasmer, entre alcool et imaginaire classique chez les Québécois (le nom "Leroy" y est particulièrement répandu) des origines aristocratiques. Il reniera ainsi le bouddhisme qu'il avait embrassé pour se revendiquer catholique.
Kerouac est symbolique d'un fondement réactionnaire de ce qui deviendra le New Age. Forcément réactionnaire mais tellement brouillon que facilement récupérable.
Contrairement à certains de ses compagnons de route, sa marginalité culturo-sociale sera chez lui tellement ancrée qu'il ne sera jamais capable de feindre la rébellion et comme tous les suicidés à l'alcool, il n'arrivera pas à assumer les contradictions de la vie, et certainement ses difficultés à concilier un esprit à la fois révolutionnaire et réactionnaire, parasité par tous ces nuts californien

La Californie étant d'ailleurs ce qui rend les US de plus détestables, vivement le Big One, sinon l'artificialisation à l'extrême du cycle de l'eau s'occupera de redesertifier cet État . San Francisco, la ville faisant rêver les hippies est déjà devenu synonyme de cauchemars pour l'Américain moyen, que ce soit par son extrême pauvreté d'un côté ou son extrême wokisme de l'autre. Elle n'inspire même plus le cinéma de nos jours. Cette ville doit certainement encore tenir debout grâce à sa forte communauté asiatique, sachant rester à la marge.

Écrit par : An | 28/10/2024

Arrivé après la (courte) bataille…
Bravo à An
Kerouac (un beat-nique amer) est en effet une des clés permettant (peut-être) de comprendre (un peu) ce que sont les « Amériques »… Le rêve ou le cauchemar américain… Voir aussi Thoreau, Dylan et Cormac McCarthy notamment… (et Rimbaud, pourquoi pas ?)
@ An : bien vu pour San Francisco. J’ai bien peur que notre monde entier actuel n’en soit que le misérable duplicata. Vivement le big one, comme vous dites (^^) !

Écrit par : GJG | 28/10/2024

An > Merci pour ces précisions.

Écrit par : Pharamond | 28/10/2024

Addedum à mon précèdent commentaire et recette de potion magique :
A Kerouac, Thoreau, Cormac, etc. ajouter pour le fun et faire le (c,p)ont aérien vers l’Europe (avec Rimbaud, etc. ) :

— Ernst Jünger…

(oui, bon OK, c’est un sale boche, mais génial et indispensable à mon avis).

Servir bien frais

Écrit par : GJG | 28/10/2024

Et rat homme : "addendum", pas "à dé d'homme".

Écrit par : GJG | 28/10/2024

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