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24/05/2023

Musique (649)

Disfruto

Carla Morrison

Il salto dell'angelo

Roberto Cacciapaglia

Commentaires

The Parable of the Talking Dog

In the backroads of rural America, a curious driver comes upon a sign: “TALKING DOG FOR SALE.” The owner took him to the backyard and left him with an old border collie. The dog looked up and said:

“Woof. Woof. Hi, I'm Carl, pleased to meet you.”

The driver was stunned. “Where did you learn how to talk?”

“Language school,” said Carl. “I was in a top-secret language program with the CIA.

They taught me three languages: `How can I help you? как я могу вам помочь? 我怎么帮你?’”

“That's incredible,” said the driver. “What was your job with the CIA?”

“I was a field operative, and the CIA flew me around the world. I sat in a corner and eavesdropped on conversations between foreign agents and diplomats, who never suspected I could understand what they were saying, and reported back to the CIA what I overheard.”

“You were a spy for the CIA?” said the driver, increasingly astonished.

“When I retired, I received the Distinguished Intelligence Cross, the highest honor awarded by the CIA, and honorary citizenship for extraordinary services rendered to my country.”

The driver was a little shaken by this encounter and asked the owner how much he wanted for the dog.

“You can have the dog for $10.”

“I can't believe you are asking so little for such an amazing dog.”

“Did you really believe all that bullshit about the CIA? Carl never left the farm.”

Écrit par : Blumroch | 25/05/2023

Blumroch > C'est vraiment amusant, je ne connaissais pas. Mais où est la parabole ?

Écrit par : Pharamond | 25/05/2023

@Pharamond : Sais pas. Tel était le titre. Copy/Paste ! ;-)

Écrit par : Blumroch | 25/05/2023

Grande intelligence, immense habileté politique, raisonnement sans faille, parfaite maîtrise de la langue, sens du véritable sacré, ignorance totale du latin[1] : sont ici réunies les caractéristiques du politique d'élite prêt à tout pour défendre {l|s}a Gamelle :
https://www.valeursactuelles.com/politique/jordan-bardella-favorable-a-la-dissolution-des-groupuscules-dultragauche-et-dultradroite
Non seulement les rats noirs sont méchants ("Cette mouvance radicale, elle conteste le fonctionnement de la démocratie, elle conteste le fonctionnement de la République française") mais encore ils sont *très* méchants : "elle [la "mouvance"] conteste même la légitimité de Marine Le Pen".
Peut-être même n'apprécient-ils foutriquet 2.0 que modérément.

[1] "Hodie mihi, cras tibi, abruti !" pourrait lui dire une victime du régime. ;-)

Écrit par : Blumroch | 26/05/2023

Bon sang, mais c'est bien sûr ! Suffit d'éliminer l'humain pour supprimer tous les problèmes économiques qu'il cause. On commence par tuer les pauvres ; on exterminera -- on dératisera -- ensuite, par une évolution *naturelle*, ceux qui pensent mal ou qui simplement grognent :
https://counter-currents.com/2023/05/euthanizing-the-homeless-its-a-start/
Et pourtant je ne donne pas dans la compassion, et pourtant je suis favorable au suicide ; mais l'obscène rappel du pouvoir de vie et de mort que s'arroge la mafia étatique me révulse.
Le modèle de l'époque, c'est le père Ubu : "Avec ce système, j'aurai vite fait fortune, alors je tuerai tout le monde et je m'en irai."

Écrit par : Blumroch | 26/05/2023

Guerre aux perturbations climatiques prétendues d'origine humaine ! Guerre à la rationalité ! -- et ça marche *encore*.

Civilization, in fact, grows more and more maudlin and hysterical; especially under democracy it tends to degenerate into a mere combat of crazes; the whole aim of practical politics is to keep the populace alarmed (and hence clamorous to be led to safety) by an endless series of hobgoblins, most of them imaginary. Wars are no longer waged by the will of superior men, capable of judging dispassionately and intelligently the causes behind them and the effects flowing out of them. They are now begun by first throwing a mob into a panic; they are ended only when it has spent its ferine fury. Here the effect of civilization has been to reduce the noblest of the arts, once the repository of an exalted etiquette and the chosen avocation of the very best men of the race, to the level of a riot of peasants.

Mencken, *In Defense of Women*, chapitre 13, chez gutenberg.

Écrit par : Blumroch | 26/05/2023

Blumroch > Le mystère restera entier.

Il n'y a rien a attendre des épiciers de la démocratie. ils ne pensent qu'au tiroir caisse en faisant des comptes mesquin.

Notre époque immonde aura au moins le grand mérite de faire tomber les masques et les visages qu'on découvre, même si on s'y attendait, épouvantent.

Écrit par : Pharamond | 26/05/2023

L'excellent Paysan Savoyard recensait récemment ici toutes les raisons de trouver la situation crépusculaire, apocalyptique et même bonnalienne :
https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2023/05/15/toutes-les-raisons-de-desesperer/
"Existe-t-il encore des motifs d’espérance ? Ils sont ténus et peu nombreux, mais ils existent, nous semble-t-il. Nous y viendrons dans la chronique suivante."
Cette chronique suivante, la voici avec un peu d'avance, qui pourrait avoir ce titre, *Toutes les raisons d'espérer*, énumérées de manière aussi exhaustive que possible :
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--.
Et, peut-être :
--.

Vala. ;-)

Écrit par : Blumroch | 26/05/2023

Parmi les têtes pensants plus ou moins estimables de la "résistance" informelle et désorganisée, J.-D. M. fait sans doute partie des moins pires -- malgré son admiration déraisonnable pour Maffesoli et Bilheran --, qui vient de formuler quelques réflexions de bon sens dans cette courte vidéo mettant en vedette une certaine Christine Anderson (apparemment de l'AfD) :
https://www.youtube.com/watch?v=g1C8uQC79Vc
Malheureusement, comme trop d'autres, contre le Moloch, il voudrait une résistance qui se fît "sans haine ni violence". Je ne sache *aucune* révolution ayant réussi avec des paroles -- arguments ou slogans.
Au reste, J.-D. M. est bien optimiste dans les proportions qu'il attribue aux camps du Mal, du Bien, et de l'Indifférence.
Dans ces conditions, autant dire froidement que la partie est perdue avant même d'avoir commencé. En face, ils peuvent continuer à rire. Impossible même d'imaginer la prochaine ligne rouge, à part le rétablissement *officiel* de l'esclavage au profit de la mafia étatique -- l'esclave mangera des insectes, ne sera pas chauffé, ne se déplacera pas, sera un cobaye, ne grognera pas, ne possèdera rien, finira en Soylent Green pour nourrir d'autres esclaves, et remerciera humblement ses bourreaux.
Qu'on aille relire *Les Réprouvés* : "La Sainte Vehme punit les traîtres" -- au moins les exécutants, à défaut de pouvoir atteindre les criminels organisateurs. L'issue reste fatale, mais au moins, on a la satisfaction d'avoir tenté de rééquilibrer la roue de Luka.

Écrit par : Blumroch | 27/05/2023

edit/fix : Premier jet de moins en moins lisible. "pensantes", suppression de l'inutile second "au moins".

Écrit par : Blumroch | 27/05/2023

Au hasard d'un lien chez DRALN, ce lucide constat sur la situation :
https://www.tumbex.com/aurevoirmonty.tumblr/post/715420043622629376/
On dirait, *mutatis mutandis*, Boo, le hamster de combat d'un personnage de *Baldur's Gate* : "Go for the eyes Boo, GO FOR THE EYES !"

Écrit par : Blumroch | 28/05/2023

Excellente évocation du dément Thomas Münzer via Murray Rothbard via Nicolas Bonnal :
https://nicolasbonnal.wordpress.com/2023/05/28/le-communisme-messianique-dans-la-reforme-protestante-ici-on-voit-la-meme-inspiration-derriere-ce-grand-reset-germano-cretin-rassemblant-schwab-ursula-fink-et-les-ecolos-teutons-qui-minent-le/

Et maintenant un peu de Vigny :

// S'agit pas, hélas !, du peuple Français, d'ailleurs en voie d'extinction rapide.
C’était un sage peuple que celui-là, peuple industrieux, sain et fort, s’il en fut. Sans philosophie, sans idéalisme, ne se perdant guère en abstractions, mais ne considérant que le pouvoir sur la terre, la grandeur sur la terre, et l’immortalité sur la terre, celle du nom.

// Ne concernant jadis que le vulgaire, le trait s'applique désormais aux publics intellectuels à prétentions.
La majorité des publics grossiers, en France, cherche dans les arts l’amusant et jamais le beau. De là les succès de la médiocrité.

// L'esthétique de la surprise systématique n'est pas récente.
Les drames et les romans médiocres tendent à présent à faire de l’intérêt et des rencontres surprenantes en inventant des rapports accumulés, inimaginables : ainsi, si un ouvrier rencontre à un bal champêtre une grande dame, il se trouvera qu’il est justement chargé de faire son bracelet et de le lui porter, et qu’il est aussi le fils de son mari, et qu’il est aussi l’assassin d’un sot qui va faire de la rivalité avec lui dans son grenier.

// Malédiction du droitiste qui, sans la moindre nécessité, croit élégant -- et juge utile -- de toujours s'incliner devant l'ennemi, en un hommage qui affirme la supériorité de celui-ci sur celui-là. Comme celle rapportée par le seul Bakounine, l'anecdote n'est pas glorieuse.
Chateaubriand vient de faire une brochure-plaidoirie pour la duchesse de Berry, dans laquelle il esl un peu républicain. Le moindre écrivain républicain ne se croit nullement obligé d’être un peu monarchique. -- Marque certaine que le mouvement des esprits est démocratique, puisque le plus ardent monarchiste fait le démocrate.

// Vive le minarchisme !
Le moins mauvais gouvernement est celui qui se montre le moins, que l’on sent le moins et que l’on paye le moins cher.

Écrit par : Blumroch | 28/05/2023

Blumroch > Le lien ne mène à rien.

https://www.tumbex.com/aurevoirmonty.tumblr/post/715420043622629376/

Écrit par : Pharamond | 29/05/2023

@Pharamond : A peine repéré, le site semble avoir disparu. C'était l'image d'un rongeur équipé d'un plastron de mailles, morgenstern à la main (ou à la patte), avec cette légende désopilante : "There is no political solution".

Écrit par : Blumroch | 29/05/2023

@Pharamond : Damn, le site principal existe toujours quand on y accède via DRALN. "Curiouser and curiouser..."

Écrit par : Blumroch | 29/05/2023

Blumroch > Je vois de quel le dessin tu parles. il est assez amusant avec son style presque Renaissance (la période pas le parti politique).

Écrit par : Pharamond | 29/05/2023

La formulation n'est pas toujours heureuse, mais c'est plutôt bien vu :
https://everywherenobody.wordpress.com/2023/05/29/processus-de-destruction/
L'idée que les milichiens ont "choisi" leur activité par conviction m'a bien faire rire. Et pourquoi pas des politicards et autres bureaucrates "serviteurs du peuple", pendant qu'on y est ?
Ils en ont été réduits à cet état parce qu'ils ne savent rien faire d'utile ou de décent -- ni savants, ni lettrés, ni artisans, ni paysans.

Écrit par : Blumroch | 29/05/2023

Blumroch > J'aimerai moins d'analyses et plus de projets (viables).

Écrit par : Pharamond | 29/05/2023

@Pharamond : Les projets exigeraient des individus qui n'existent plus ; au reste, ils n'étaient déjà pas si nombreux *avant*, comme le démontre, entre autres, *Les Réprouvés* dont bien des pages sont d'une actualité frappante.

Aucun rapport avec ce qui précède : instructive émission de Poussard ici :
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Faits-Documents-l-emission-8-Les-controleurs-d-opposition-Hanouna-Bercoff-Goldnadel-72535.html

Écrit par : Blumroch | 29/05/2023

Cette dame est bien [subtilement] insolente pour une journaliste économique du mainstream :
https://www.youtube.com/watch?v=kmKwO5q8FBc
https://www.youtube.com/watch?v=6IErtPyP8ik

Écrit par : Blumroch | 30/05/2023

Blumroch > Quand un peuple n'a même plus le courage de tenter quelque chose avec les urnes qu'est-ce qu'on peut attendre de lui dans la rue ?

Jade Grandin de l'Eprevier nous montre ce que l'on peut faire avec du bon sens et un peu de courage. Pour l'immense majorité c'est déjà beaucoup trop demander.

Écrit par : Pharamond | 30/05/2023

@Pharamond : Au début du siècle dernier, les courageux *organisés* n'étaient pas si nombreux ; aujourd'hui, ils n'existent pas. Le camp d'en face a gagné et il le sait. ZFE, expropriation, pikouzage, importations de criminels... le pouvoir sait *tout* pouvoir se permettre, avec la bienveillante complicité d'un public presque unanime. Aucun film d'horreur ne pourra rivaliser avec le monde qui s'installe tranquillement. La révolte individuelle est vouée à l'échec, la révolte collective est impossible à organiser.

Eh bien moi, à la place de ses patrons, je la virerais. Elle a mauvais esprit, même si elle le cache dans ses activités ordinaires. ;-)

Écrit par : Blumroch | 30/05/2023

Blumroch > On n'a d'autre choix que de contempler l'effondrement de notre monde tel un château de sable rongée par les vagues de la marée montante.

Écrit par : Pharamond | 30/05/2023

Mais si, l'excellent Bonnal est un optimiste :
https://www.youtube.com/watch?v=4krY9y4fXi8
La preuve, il estime le pourcentage de récalcitrants dans la population à 5, voire 10% -- à mon sens, c'est 1, voire 2%, tant sont lourdes les paupières des intermittents de l'éveil.
"On aimerait bien être un fantôme", en effet -- et en face, on fera tout pour satisfaire ce voeu désespéré.

Écrit par : Blumroch | 31/05/2023

Blumroch > Disons 10% de mal pensants et 1% de personnes à être possiblement mal agissantes.

Écrit par : Pharamond | 31/05/2023

Un sur cent pour grogner, un sur mille pour *rêver* à mordre.

Écrit par : Blumroch | 31/05/2023

Blumroch > Peut-être bien, je suis un indécrottable optimiste ;-)

Écrit par : Pharamond | 31/05/2023

Un très grand professeur de lettres enseignant en Sorbonne déclarait, moitié plaisant, moitié sérieux, s'en tenir, pour les biographies des écrivains, à celles du Lagarde et Michard. Il avait raison : en savoir plus, c'est presque toujours en savoir trop, au point que souvent l'on aimerait pouvoir oublier à volonté certaines anecdotes peu glorieuses associées à de grands génies.
Récemment, j'eus la fantaisie de lire les courtes *Notes sur Chamfort* du comte Roederer, que j'avais négligées. J'aurais été mieux inspiré de m'abstenir :
//
Il [Chamfort] affectait un profond mépris pour les chiens, parce qu’il les trouvait serviles et rampants, et beaucoup d’estime pour les chats, parce qu’il leur trouvait un caractère plus libre et non moins d’attachement. -- Un jour, pendant qu’il discourait sur ce sujet, son chat saute sur les genoux de la personne à qui il parlait, et cette personne s’aperçoit que le chat a les ongles rognés jusqu’au bout : c’était une précaution de Chamfort contre la liberté des griffes.
//
Le salaud !, me suis-je dit -- alors qu'il figure au nombre de mes essentiels. La cruauté est odieuse quand elle est inutile. Aurait-il aimé, lui, qu'on le privât des griffes de son esprit ?

Écrit par : Blumroch | 01/06/2023

Aurait-il vu, avec horreur (voir *infra*) ce billet de Saucisson Pinard :
https://saucisson-pinard.blogspot.com/2023/05/conflit-russo-ukrainien-et-si.html
que Guitry aurait changé le titre au profit du fameux *Faisons un rêve*.
S'agit évidemment d'une Gedankenexperiment, d'une fantaisie que nul ne saurait, dans la réalité, approuver (voir *supra*). Au reste, sa probabilité doit être, [autocensuré]ment, proche de 0-.

Écrit par : Blumroch | 01/06/2023

Blumroch > Est-ce que cela change quelque chose à la justesse de ses propos ?

Le Système est une hydre, couper une tête ne sert strictement à rien.

Écrit par : Pharamond | 01/06/2023

@Pharamond : Non, évidemment, mais je n'aime vraiment pas l'anecdote.

Conclusion évidente. L'opération Ecuries d'Augias ne saurait se contenter de balayer une poignée de fétus.

Écrit par : Blumroch | 01/06/2023

Blumroch > Je suis d'accord avec toi, il y a des choses que l'on aimerait parfois ignorer. Celui qui cherche à trop comprendre s'expose à mourir d'indignation, dit un proverbe africain.

Écrit par : Pharamond | 02/06/2023

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