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30/06/2022

Musique (621)

Deux versions du chant orthodoxe russe Душе моя прегрешная (Mon âme pécheresse) :

Commentaires

Je préfère la première à la seconde.

Registre différent (I hope it's not a duplicate ; if so, erase it !) :
https://www.youtube.com/watch?v=tH2w6Oxx0kQ

Rien que pour le titre (ne pas louper l'original du NYP) :
https://www.fdesouche.com/2022/06/30/allemagne-une-femme-sexuellement-attiree-par-les-avions-exprime-le-souhait-depouser-un-boing-737/
En d'autres temps, pas si éloignés, c'était une fantaisie destinée à faire rire dans l'excellent et défunt *Infos du monde*.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Infos_du_monde

Paul-Emic a remonté et commenté les derniers articles, faisant exprès de louper le billet Musique(620) : tant pis pour la référence qui aurait pu l'intéresser ! ;-)

Écrit par : Blumroch | 30/06/2022

@Pharamond : Je verrais bien le charmant peloton d'exécution des Beria's Girls de DRALN en pineupe populiste, rubrique trop négligée. ;-)

Écrit par : Blumroch | 30/06/2022

Blumroch > Je ne connaissais que la version de Daughter Darling :
https://www.youtube.com/watch?v=TJmvru1DTyU&t=48s

Cette époque est vraiment impossible à parodier entre censure et démence ordinaire.

Le commentaire sur DRALN était donc de toi ;-)

Écrit par : Pharamond | 30/06/2022

@Pharamond : Who else ? ;-)

Écrit par : Blumroch | 30/06/2022

Blumroch > Désolé pour la question stupide ;-)

Écrit par : Pharamond | 30/06/2022

@Pharamond : "Les questions ne sont jamais stupides ; seules les réponses le peuvent être." ;-)

Écrit par : Blumroch | 30/06/2022

Blumroch > Mouais...

Écrit par : Pharamond | 01/07/2022

On sait que par antiphrase, les Anciens appelaient *Euménides* les *Eryn[n]ies*, croyant ainsi s'attirer leurs bonnes grâces en les flattant. C'est un peu comme si les infectés qualifiaient foutriquet 2.0 de bienveillant -- mais l'exemple est peut-être mal choisi, à considérer la soumission des mougeons et autres veautruches.
C'est sans doute au nom de cette inversion moderne que les intellectuellement dhimminués *soumis* au mahomét[an]isme se prétendent *insoumis*. Ce mensonge est surtout l'expression de leur désolante kronnerie, exposée par une Tasin déprimée à juste titre :
https://resistancerepublicaine.com/2022/06/30/peut-on-encore-sauver-un-pays-quand-71-de-veaux-veulent-le-retour-du-masque/
Vladimir, lancez vos missiles !

Écrit par : Blumroch | 01/07/2022

@Pharamond : A mon détournement plein de bienveillance, tu préfères peut-être la version originale, plus profonde, énoncée par Mrs Cheveley dans *An Ideal Husband* : "Questions are never indiscreet. Answers sometimes are." ;-)

Écrit par : Blumroch | 01/07/2022

Serais-je l'immonde Schwab que j'engagerais immédiatement l'individu capable de faire avec aussi peu de moyens un aussi bon clip de recrutement :
https://www.youtube.com/watch?v=ed7mb9DUPHI
Vrai que cet effort est sans doute inutile, tant les candidats doivent être nombreux, dépourvus de principes, de qualités intellectuelles et de honte.

Écrit par : Blumroch | 01/07/2022

Blumroch > Quand une population, en étant coupable ou indifférente, permet un 2me mandat de sa petitesse Manu 1er et donne la majorité à son ersatz de parti il n'y a rien à espérer.

Écrit par : Pharamond | 01/07/2022

@Pharamond : Nous le savons depuis fort longtemps.

Écrit par : Blumroch | 01/07/2022

Blumroch > Oui, je ne fais qu'additionner les preuves...

Écrit par : Pharamond | 01/07/2022

@Pharamond : C'est une manière de passer le temps qui en vaut bien d'autres.

@All : On avait évoqué, dans le billet Musique(616), un film de vengeance avec des Vikings, *The Northman*. Le verdict du public semble sans appel si on en croit ce site mentionné chez les Soral's Boys :
https://www.ecranlarge.com/films/news/1438007-the-northman-est-officiellement-lun-des-plus-gros-bides-de-lannee-au-box-office
J'avions point vu ce caractère "trop cérébral" dans la bande annonce.
Quoi qu'il en soit, n'est pas Milius qui veut.

Écrit par : Blumroch | 01/07/2022

Dalrymple :
https://www.takimag.com/article/johnny-on-the-spot/
"No doubt feminists will deny the phenomenon or explain it away. But is it obvious that women are not the only ones with an antinomian attraction to the ugly, the bad, and the evil. In fact, one could almost say that it is the prevailing propensity of our time."
La masse est femme. On peut en déduire le reste.

P.S. : On ne manquera pas de cliquer sur "posted" pour voir l'immondice qui justifie ce juste jugement : "Gehry’s building disfigures a whole city, indeed a whole civilization, and it is difficult to believe that it was not intended to do so. But he could not have done it alone, without the cooperation of his patron and the city council. I say no more because I need to say no more: One picture is worth a thousand words, as a well-known humanitarian once put it."
Le Mal a ses petits complices, tous heureux de *participer*.

Écrit par : Blumroch | 02/07/2022

On pourra s'épargner la dernière vidéo de la Bajon, placée sous les signes de la vulgarité et du gauchisme. Elle a longtemps hésité, mais elle a choisi son public.

Écrit par : Blumroch | 02/07/2022

Dans un commentaire du billet "Je suis Arnaud (2)", le Kamerad Kobus van Cleef nous offrait cette jolie expression : "blogue de papier".
C'est dans une manière de "blogue de papier" que s'expriment encore, parfois dans une langue impeccable et surannée, de bons et mauvais esprits -- trop rares --, capables de voir le monde comme il ne va pas. En voici un.
Je laisse à imaginer les commentaires -- pas tous approbateurs -- que j'aurais pu formuler. On s'en passera comme je m'en passe, et bientôt définitivement.
//
L'argent est roi. On ne médit du vil métal que pour l'adorer. [...] On charge maintenant les banquiers de décider du sort des peuples par-dessus la tête de leurs gouvernements. C'est ce qu'on appelle la démocratie. Et l'on est un réactionnaire quand on se permet de douter que ce soit un progrès.
//
Il [l'électeur] écarte ceux qui avertissent du danger comme si ceux-là attiraient la foudre. Il écoute ceux qui apaisent la Furie en l'appelant Euménide et qui lui disent qu'il suffit de ne pas parler de la guerre pour ne pas l'avoir.
//
L'Etat encourage l'épargne comme l'éleveur engraisse les moutons. Quand l'épargne devient capital, elle est bonne pour l'abattoir.
//
Après s'être soustraite à l'autorité des rois et des empereurs, la France s'est soumise à des Compagnies financières qui, par les moyens d'une presse achetée, dirigent l'opinion.
[Notre auteur cite ici Anatole France, ce qui le recommande à l'estime de tous les lecteurs.]
//
Rien n'étonne plus les Français quand il s'agit des politiciens.
Réjouissez-vous-en ou déplorez-le, à votre choix.
//
On sait bien qu'il faut dire la vérité ; mais les vérités contemporaines exigent quelque discrétion.
[Cette maxime est une citation d'un Voltaire qui ne saurait avoir le privilège de toujours écrire des sottises.]
//
Quand les gens commencent à être tués au coin des rues, l'idée qui reprend le dessus, c'est que les victimes ont droit à plus d'égards que les criminels.
//
Ce qui est certain, c'est que le fameux mur de la vie privée s'écroule. Nous aurons tous à rendre compte au fisc de la manière dont nous dépensons notre argent, ce qui est horriblement indiscret. Est-ce qu'on n'a pas fait jadis des révolutions pour beaucoup moins ?
//
Lorsqu'un citoyen ne veut pas payer ses impôts, on le saisit. Mais lorsque cinq cent mille citoyens opposent le même refus, qu'y peut l'autorité ? Qu'auraient fait les gendarmes ? Qu'auraient-ils pu faire s'il y avait eu cinq cent mille réfractaires en 1914 ?
//
Les leçons ne profitent jamais à personne, parce que l'on se croit toujours d'une autre essence que les autres. On croit toujours qu'on s'en tirera mieux que le voisin parce qu'on sera plus intelligent que lui. [...]
L'extraordinaire apathie des Français ne s'explique pas par là seulement. Ce pays, jadis réputé frondeur, accepte tout, le blanc et le noir, le froid et le chaud.
//
La vérité est que nos contemporains n'admirent personne, ne respectent personne et qu'ils n'ont confiance en personne.
Le pire, c'est qu'on ne voit pas non plus d'individu qui ait confiance en lui-même.
//
A force de faire croire au public, dans un trop court espace de temps, trop de choses contradictoires, il finira par ne plus croire à rien.
//
Qu'est-ce que c'est que d'être socialiste aujourd'hui ? Un moyen d'arriver, un moyen plus rapide et plus sûr que les autres, voilà tout.
//
Les écrivains et les artistes professent, en général, du mépris pour la corporation épicière. Cependant, aux vertus que le succès exige chez un épicier, combien de poètes, de romanciers et de peintres seraient dignes de vendre des cornichons ?
//
Les partis de gauche ont [...] un principe dont ils ne s'écartent jamais et qui est : "Pas d'ennemis à gauche". Quand a-t-on vu les convervateurs et les modérés pratiquer le principe "Pas d'ennemis à droite" ?
//
La politique est un métier, un petit métier fort chanceux, exercé par quelques professionnels de la démagogie. Et, à chaque fournée électorale, on constate que le niveau baisse.
//
Le médecin ne sera plus qu'un fonctionnaire qui dépendra du service de l'hygiène.
En paroles, on honorera la science. Le savant deviendra ce qu'il était déjà au pays des Soviets, un rouage de la collectivité.
//
Si j'en avais les moyens, moi aussi je fonderais un journal, et un journal qui, sans doute, ne couvrirait pas ses frais.
D'abord, pour attirer la clientèle, je lui donnerais comme titre : *L'Ennemi du peuple*. Il y a trop longtemps qu'on dit au peuple qu'il est toute bonté, toute justice, toute lumière et qu'en lui réside un dieu caché.
Il y a même trop longtemps qu'on lui dit : "Peuple, on te trompe !". On le lui dit d'ailleurs vainement, car il aime à être trompé.
[...]
Je dirais : "Vous pensez à part vous qu'il est étonnant que les choses n'aillent pas plus mal quand on voit les crétins qui votent et les pauvres types qui sont élus.
//
On se figure qu'on a agi quand on a trouvé une nouvelle dénomination. Tel, dans une vieille caricature, ce député répondant à l'électeur qui se plaignait que la Chambre n'eût rien fait contre la maladie de la vigne :
-- Comment, nous n'avons rien fait ? Nous avons décidé que cette maladie s'appellerait le phylloxéra.
//
Au fond, il n'y a pas d'épreuve plus redoutable que d'être jugé par ses pairs et, quand on a entendu des chirurgiens apprécier leurs confrères, on tremble à la pensée qu'on aurait besoin d'être opéré.
//
On me trouve absurde quand je soutiens que nous ne serons vraiment en République que le jour où chacun choisira son père et sa mère. Tout de même c'est une idée qui se défend. Sommes-nous libres puisque nous subissons nos hérédités ?
//
Voilà longtemps que Renan l'a dit : quatre-ving-dix-neuf pour cent des hommes ne se douteraient pas qu'une chose est belle si l'étiquette "Chef-d'oeuvre" n'était collée dessus.
//
Les Espagnols en sont encore à croire à cette liberté chérie que nous ne connaissons nous-mêmes que par ouï-dire et dont l'avènement a coïncidé avec toutes sortes de choses qui en sont le contraire : vaccination obligatoire, instruction obligatoire, [...], assurances sociales obligatoires, plus, selon les derniers calculs de la statistique, plusieurs mois par an de travail forcé pour payer les impôts.
//
La vie est devenue une difficulté, une inquiétude et un problème de tous les jours.
//
[Après avoir donné des exemples de médiocrités passant d'un ministère à l'autre, d'un journal à un autre, comme si ministricules et journalopes étaient dotés d'immenses compétences dans tous les domaines autres que le carriérisme.]
Que diriez-vous d'un journal où le rédacteur du bulletin de la Bourse serait tout à coup appelé au feuilleton des théâtres pour rédiger ensuite la chronique médicale ? Et d'un acteur qui jouerait aussi bien Joad que Scapin et qui tiendrait tour à tour les emplois de père noble, de valet et de marquis ?
//
Il y a longtemps qu'un grand chef l'a dit : ce sont les soldats qui détestent le plus la guerre parce qu'ils savent ce que c'est.
//
Diviser pour régner, dernier et triste moyen des gouvernements faibles.
//
La médecine, qui avait cessé de dire typhus, a dit longtemps typhoïde. A présent, elle ne découvre plus chez les malades que des affections paratyphiques. Ce qui n'empêche pas qu'on en meurt.
//
A force de voir juste, la pauvre Cassandre se rendit odieuse et fut massacrée.
//
Jamais on ne s'est moqué du peuple à ce point-là. L'électeur n'a que ce qu'il mérite et, dans l'histoire, c'est la seule chose qui ne soit pas volée.
//
"Le présent est plein d'odieuses choses,
L'avenir est morne et désespéré."
Quand on a tant de goût pour le passé, c'est qu'on ne se trouve pas très bien dans le présent et qu'on a peu de confiance dans l'avenir.
[Les deux vers, jadis connus, sont de Louis Ménard, nom qui ne dira rien à personne.]
//
[D'une crapule qui obéit au régime et même qui en devance les ordres tacites.]
Cet homme mise sur le rouge. Les trois bons quarts de la magistrature et les neuf dixièmes du corps préfectoral font comme lui.
//
Pour gouverner un grand pays, il ne suffit pas d'être retors et procédurier, démagogue et complaisant. Les sentiments nobles existent. Ils comptent aussi. Pourquoi s'adresser toujours à ce qui est bête et bas ? L'avenir appartient peut-être à ceux qui sauront regarder un peu au-dessus du niveau du sol, tout simplement.
//

Écrit par : Blumroch | 03/07/2022

Blumroch > Toujours pas vu le film. Il semble trop intellectuel pour ceux qui aiment l'action et trop brutal pour les intellos.

L'attrait pour Johnny Depp vient aussi de son portefeuille.
Comment les édiles d'Arles ont-ils pu accepter cette horreur qui défigure la ville. Qu'il y ait des déments n'est pas le problème, il est qu'on les laissent faire.

La Bajon est une gauchiste parfois drôle, ici ce n'est pas vraiment le cas.

Écrit par : Pharamond | 03/07/2022

Trois poèmes politiques écrits par Louis Ménard après l’insurrection de juin 1848, "dans la colère de la défaite et le fol espoir d’une revanche". L'époque n'était pas tendre, pas plus qu'elle n'était au "Ils n'auront pas ma haine". J'aime à penser que le Kamerad EQUALIZER appréciera. L'exécution peut n'être pas parfaite mais l'intention, elle, l'est.

"Un jour viendra où les traîtres paieront, faïlala..."
Si seulement c'était vrai. :-(

Incidemment, les numérisations disponibles (Wikisource, sites de poèmes...) sont toutes fautives, qui comportent de nombreuses erreurs ("corne" pour "comme", "enfin" pour "en vain", "bâtaient" pour "battaient", ponctuation plus que fautive rendant parfois les vers incompréhensibles...). Apparemment, personne ne s'en était soucié, ce qui prouve bien que personne ne lit. J'ai resaisi les textes à partir du *Louis Ménard et son oeuvre* de Philippe Berthelot (dont la numérisation texte est évidemment, elle aussi, calamiteuse).

//
*Gloria victis !*

Puisque vos ennemis couronnent d’immortelles
Le cercueil triomphal où reposent leurs morts,
Pendant que, sans honneurs, entassés pêle-mêle,
Dans la fosse commune on va jeter vos corps ;

Recevez le tribut de nos larmes muettes,
Frères, nous suivrons seuls vos restes vénérés,
Et nous visiterons, pendant les nuits discrètes,
Le coin du cimetière où vous reposerez.

Mais non, derrière vous nous marcherons sans larmes,
Car vous êtes tombés pendant les saints combats,
L’espérance dans l’âme et la main sur vos armes ;
Nous qui vous survivons, nous ne vous pleurons pas.

O frères, lorsqu’il faut que la liberté meure,
Heureux ceux qui vont la retrouver dans la mort !
La part qui vous est faite, hélas ! est la meilleure,
Et c’est à vous sans doute à pleurer notre sort.

Martyrs, dormez en paix : votre cause était sainte,
Et vos noms blasphémés, qu’on veut en vain ternir,
Après ces jours de haine affronteront sans crainte
Le calme jugement d’un plus juste avenir.

Vous avez supporté depuis votre victoire,
Bien des nuits d’agonie et bien des mornes jours,
Confiants, résignés, et ne voulant pas croire
Que vos élus aussi vous trahiraient toujours.

Chacun de vous trouvait en rentrant dans son bouge,
Pour hôtes obstinés la misère et la faim
Jusqu’au jour où l’on vit flotter le drapeau rouge
Où vous aviez écrit : "Du travail et du pain."

Mais vos maîtres, devant les saintes barricades,
Au testament sinistre inscrit sur vos drapeaux,
Répondaient, à travers les longues fusillades :
"L’ordre de Varsovie et la paix des tombeaux".

Et vous tombiez, les uns sur le pavé des rues,
Sous le fer et le plomb, moins cruels que la faim,
Les autres, désarmés, le long des avenues,
Sur le sable sanglant de l’abattoir humain.

Ah ! du moins, vous n’avez pas vu sous la mitraille
Vos femmes et vos soeurs s’élancer pour mourir ;
Aux yeux fermés pendant la dernière bataille,
La bienfaisante mort dérobe l’avenir.

O plus heureux que nous ! vous ne pouvez entendre
Hurler la calomnie autour de vos tombeaux,
Sans qu’il se lève un seul ami pour vous défendre
Et rejeter l’injure au front de vos bourreaux.

Vous quittez avant nous une terre maudite
Où Dieu même est toujours du parti du plus fort,
Où le pauvre est esclave, où sa race est proscrite,
Où la faim n’eut jamais qu’un remède : la mort.

Vous ignoriez le sort qu’ils gardaient à vos frères,
L’ivresse des vainqueurs, leurs rires insultants
Et la sanglante orgie, et les froides colères ;
Frères, dormez en paix : vous êtes morts à temps.

//
*Adrastée*

Si l’aveugle hasard me donnait la puissance
Pour un jour, je voudrais tenir
Le glaive justicier de la sainte vengeance
Et le droit sacré de punir.

J’irais sur le cadavre épeler les tortures :
Au jour de l’expiation
OEil pour oeil, dent pour dent, blessure pour blessure
L’antique loi du talion.

Et je voudrais aussi, secouant la poussière
Des siècles dans l’oubli plongés
Evoquer leur douleur muette et satisfaire
Tous les morts qu’on n’a pas vengés,

Car l’expiation est chose grande et sainte
Et comme un reproche éternel,
Les douleurs sans vengeance élèvent une plainte
Qui monte de la terre au ciel.

Et de peur qu’il fût dit que cette loi suprême
Pût être oubliée une fois,
Pour absoudre le ciel, l’homme a cru que Dieu même
Dût s’immoler sur une croix.

La revanche viendra : le jour inévitable
Des justes expiations
Luira pour balayer une race coupable
Au vent des révolutions ;

Alors on nous dira : "La vengeance est impie,
Il faut pardonner, non punir".
Et quand le sang versé veut du sang qui l’expie
On parlera de repentir.

Pas de grâce. Pensons à la mort de nos frères,
A tant de maux inexpiés,
Et que leur souvenir en profondes colères
Transforme les lâches pitiés ;

Pensons aux jours de sang, de pillage et de ruines,
Où dans nos faubourg bombardés
Le canon répondait aux cris de la famine,
A nos murs de sang inondés.

Le viol impur souillait les vierges sur les places,
Les morts s’entassaient par milliers,
Et quand les massacreurs, dont les mains étaient lasses,
Eurent tué trois jours entiers,

Vous couronniez leurs fronts et vos femmes si fières
Battaient des mains, et croyant voir
Ces cosaques maudits, chers jadis à leurs mères,
Agitaient vers eux le mouchoir.

Et puis le lendemain de la victoire impie
L’insulte et la délation ;
Après l’assassinat, la lâche calomnie,
L’implacable proscription.

Comme ils ont bien d’avance absous nos représailles !
Quand nos bras seront déchaînés,
Pensons aux morts : il faut de grandes funérailles
A nos frères assassinés.

Ce sera votre tour, pas de pardon, nos maîtres,
Nos représentants, nos élus,
Vil troupeau d’assassins, de lâches et de traîtres
A genoux, malheur aux vaincus !

Le jour de la justice est venu : pas de grâce !
Ni prières, ni repentirs
Ne vous empêcheront de baiser chaque place
Où coula le sang des martyrs.

Toi, l’aveugle instrument de leur froide colère,
Vis, d’exécration chargé ;
Pourvu qu’à ton chevet le spectre de ton frère
Se lève, le peuple est vengé.

Vous, serfs de tout pouvoir, automates stupides,
Bourreaux au meurtre condamnés
Qui tournez sans remords vos armes parricides
Contre vos frères enchaînés,

Et vous, vils trafiquants, race basse et rampante,
Qui, dans ces jours maudits, alliez
Soûlant d’or et de vin la horde rugissante
Des égorgeurs stipendiés,

Loin d’ici ! vous souillez l’air pur de la patrie.
Déjà terrible et menaçant,
Le peuple est là qui veille : oh ! fuyez, qu’il oublie
Que le sang seul lave le sang.

//
*Cremutius Cordus*

Les peuples vieillis ont besoin d’un maître ;
Ce n’est plus en eux qu’ils cherchent la loi.
Dans un autre siècle il m’eut fallu naître :
Il n’est point ici de place pour moi.

L’idéal qu’avait rêvé ma jeunesse,
L’étoile où montaient mes espoirs perdus,
Ce n’était pas l’art, l’amour, la richesse,
C’était la justice ; et je n’y crois plus.

Mais je suis bien las de ces tyrannies
Qu’adore en tremblant le monde à genoux :
Peuples énervés, races accroupies,
Nous léchons les pieds qui marchent sur nous.

Le présent est plein d’odieuses choses,
L’avenir est morne et désespéré :
Si l’on peut choisir ses métempsycoses,
Ce n’est pas ici que je renaîtrai.

Quand la mort, brisant la dernière fibre,
Au limon natal viendra m’arracher,
S’il est quelque part un astre encor libre,
Là-haut, dans l’éther, je l’irai chercher.

//
C'est le moment de relire *Un voyage à Sparte*.

Écrit par : Blumroch | 04/07/2022

Je vois que tout le monde avait reconnu, *supra*, la plume de Bainville, dont le "blogue de papier" (composé d'articles, chroniques et billets) montre la déprimante permanence de certains problèmes aux solutions connues mais jamais essayées : la volonté, l'énergie, le sens de l'organisation et les armes.
La vie n'est déjà pas un bon roman ; elle n'est même pas un bon film.

Écrit par : Blumroch | 04/07/2022

Histoire -- dans les très grandes lignes, évidemment -- d'une civilisation en cinq tableaux :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cours_de_l%27Empire

Écrit par : Blumroch | 04/07/2022

"Stupid people always make for the best useful idiots."
https://www.takimag.com/article/revolution-time/
Je donne dix Z de nationalité française pour un Z ricain.

Écrit par : Blumroch | 04/07/2022

Sans illusions, ces deux recommandations :
-- "Le gouvernement gratuit" ;
-- "Socrate devant Minos".
C'est ici :
https://fr.m.wikisource.org/wiki/R%C3%AAveries_d%E2%80%99un_pa%C3%AFen_mystique/Le_Gouvernement_gratuit
https://fr.m.wikisource.org/wiki/R%C3%AAveries_d%E2%80%99un_pa%C3%AFen_mystique/Socrate_devant_Minos

Toujours sans illusions, ces deux extraits :
//
*La Fée*. Mon cher garçon, je t’avais conseillé d’étudier l’histoire, dont les leçons valent mieux que la rhétorique des journaux et les raisonnements *a priori* des philosophes. On te parle à tout propos de démocratie, il serait bon de savoir ce qu’entendaient par là ceux qui ont inventé le mot et la chose. Les grandes monarchies de l’Europe doivent la civilisation dont elles sont si fières à la petite république d’Athènes, imperceptible sur la carte du monde. Or, les citoyens de cette petite commune souriraient de pitié en vous entendant parler de votre démocratie. Ils ne se seraient pas crus libres pour avoir mis tous les cinq ou six ans dans une boîte le nom d’un des députés chargés d’approuver l’impôt. Ils n’auraient pas vu là une entrave suffisante à l’autorité du pouvoir exécutif ; ils auraient exigé de plus que tous les dépositaires de ce pouvoir, depuis le premier ministre jusqu’au dernier sous-préfet, fussent soumis à l’élection, toujours révocables et pécuniairement responsables. Dans ce pays-là, les pauvres votaient l’impôt, les riches le payaient…

*Jacques*. Alors, c’était la tyrannie de la multitude, le despotisme par en bas.

*La Fée*. Un peu de patience, tout à l’heure tu vas les trouver trop aristocrates pour toi. Chez ces gens-là, les fonctions publiques, loin d’être lucratives, étaient des charges, souvent fort onéreuses, celle des chorèges, par exemple, qui étaient obligés de donner des fêtes au peuple à leurs frais…

*Jacques*. Mais alors, il n’y avait que les riches qui pouvaient occuper les emplois ?

*La Fée*. Je te disais bien que tu allais traiter les Athéniens d’aristocrates. Le peuple avait ses nobles pour le servir comme Louis XIV a eu les siens, mais la dignité des Eupatrides n’avait pas à souffrir de cette soumission à la patrie, et le peuple pouvait dire sans métaphore : l’État c’est moi.

*Jacques*. Vous aurez beau dire, c’était faire du gouvernement le privilège des classes riches.

*La Fée*. Du gouvernement, non ; de l’exécutif, ce qui est loin d’être la même chose dans une vraie démocratie. À Athènes, le souverain était le peuple, puisqu’il votait l’impôt et faisait les lois ; les magistrats chargés de les exécuter n’étaient pas ses maîtres, mais ses commis.
//
*Les Euménides*. Tes erreurs, Socrate, sont celles de la plupart des philosophes qui t’ont devancé ou qui te succéderont. Chacun de vous n’a qu’une part dans la faute, et pourtant chacun doit accepter toute la punition. Pour avoir ébranlé la religion de vos pères, pour avoir préféré la théocratie de l’Égypte, la monarchie de la Perse à l’égalité sacrée des libres citoyens de la Grèce républicaine, contemplez le tableau d’une société selon vos rêves. Elle vivra dans l’avenir, cette société, après l’asservissement des cités helléniques et l’invasion rapide des religions barbares dans l’Occident. Voyez les républiques tomber l’une après l’autre dans la servitude, les nations s’engloutir dans l’unité d’un immense empire et marcher comme des troupeaux dociles sous le sceptre des pasteurs. L’oreille des philosophes n’est plus troublée par les luttes de la place publique, mais la loi n’est plus l’accord des volontés unies ; elle descend d’en haut sur les multitudes agenouillées, et le glaive maintient l’obéissance. Le monde se précipite volontairement dans l’esclavage, et sans doute le prince est digne de gouverner les hommes, car, tu le vois, on lui élève des autels.

*Socrate*. L’horreur m’enveloppe, ô Euménides. Le sang des proscriptions rougit la terre, et quand le maître n’a plus d’ennemis à tuer, on bénit sa clémence. Les tyrans succèdent aux tyrans, au milieu de l’abaissement universel des âmes, et on les met au rang des dieux. En voici un qui tue sa mère, et on le remercie d’avoir sauvé la patrie. Jamais pareille accumulation de crimes et de honte n’avait souillé l’histoire. Écartez ce tableau lugubre, ô Déesses. Les hommes ne peuvent être heureux que si les rois deviennent philosophes ou si les philosophes deviennent rois.

*Les Euménides*. Tes vœux seront exaucés, Socrate : voici un sage sur le trône du monde, mais il n’en retardera pas d’un jour la décadence. Regarde son fils, l’égal de ces tyrans dont tu voudrais écarter les fantômes ; les rois philosophes ont, comme les autres, des héritiers. Tu redoutais les dissensions populaires dans les républiques, que dis-tu des factions militaires qui mettent l’empire à l’encan ? Pourtant tu ne peux pas te plaindre de la docilité des peuples : ils acceptent humblement le maître que les soldats leur imposent, sans jamais songer à s’affranchir.

*Socrate*. Je vois bien, ô Déesses, que pour sauver la pauvre race humaine, il faudrait qu’un Dieu descendît sur la terre ; mais, telle est la folie des hommes, que peut-être ils feraient périr le juste venu pour leur enseigner la vérité.

*Les Euménides*. Le Dieu est descendu, Socrate, et ce n’est pas le peuple qui l’a fait mourir, ce sont les savants et les prêtres. Puis ses disciples, qui l’ont abandonné au jour du supplice, répandent sa doctrine dans l’ombre, opposant aux traditions de la Grèce une tradition étrangère, et minant sourdement la religion de l’empire, déjà frappée par les coups des philosophes, tes successeurs. Après trois siècles de travail souterrain, ta mort est vengée, Socrate : les Dieux d’Homère sont chassés de leurs temples, et, sur le piédestal de leurs statues renversées, on place un philosophe, sauvant le monde par sa doctrine. Les prêtres du Dieu nouveau vivent dans la contemplation des choses saintes, sans patrie et sans famille, étrangers aux soucis de la vie. Ils dirigent la conscience des autres hommes qui, s’agenouillant devant eux, confessent leurs fautes et en implorent le pardon. N’est-ce pas là ce règne de l’intelligence rêvé par tous les philosophes, ce gouvernement des meilleurs, dont tu aurais pu faire partie ? Regarde-la maintenant à l’œuvre, cette assemblée auguste, cette aristocratie de la pensée, et juge l’arbre par ses fruits.

*Socrate*. Hélas ! Je vois l’oppression s’étendre sur la sphère libre de l’intelligence. Les anciens tyrans n’enchaînaient que les corps, ceux-ci enchaînent les âmes. L’éternelle Raison, cette lumière qui éclaire tout homme en ce monde, ils l’adorent dans le ciel et ils la proscrivent sur la terre. Autrefois chaque peuple, chaque homme priait à sa manière, et de cette diversité des hymnes naissait une immense harmonie qui réjouissait le ciel ; mais à ceux-ci toute voix libre paraît une dissonance, et la prière du peuple n’est plus que l’écho monotone des paroles du prêtre. Et si la raison repousse des chaînes contraires à sa nature, les champs pacifiques de la pensée deviennent une arène sanglante, où luttent les factions religieuses inconnues aux peuples d’autrefois. Épargnez-moi, redoutables Déesses ; si j’ai préparé, sans le vouloir, cette œuvre mauvaise, ce que vous m’avez fait voir doit suffire à ma punition.

*Les Euménides*. Non, Socrate, ce n’est pas assez. Souviens-toi et regarde : vois le sort réservé à la sculpture, l’art de ta jeunesse. On répète après les philosophes qu’il est insensé d’enfermer le divin dans la pierre et le bronze, et l’on détruit, avec une fureur de bête fauve, ses chefs-d’œuvre de Polyklète, de Phidias, de Praxitèle. Pour un peuple qui a renié ses Dieux, les témoignages du génie et de la piété des ancêtres sont des remords visibles dont la présence importune. On fond les statues de métal, on brise les statues de marbre. La science et la poésie sont ensevelies aussi sous les ruines des temples. On brûle les bibliothèques, on disperse et on gratte les livres. Il ne restera rien à faire aux barbares. On les entend gronder dans les plaines du nord, prêts à fondre sur le grand empire, mais personne ne songe à la résistance. On répète après les philosophes que l’homme n’a d’autre patrie que le ciel, et on livre la terre aux plus forts. Les anciens Dieux avaient sauvé la Grèce de l’invasion des Mèdes, mais les vertus viriles sont mortes avec l’antique religion. Le monde s’enveloppe dans son linceul, les lumières du ciel s’éteignent une à une et tout rentre dans la grande nuit.
//

Écrit par : Blumroch | 04/07/2022

Blumroch > Merci pour ton travail de correction. Textes puissants, mais à quoi bon ?

J'avais trouvé ces tableaux fort impressionnants quand je les avaient découverts. Un romantisme un peu suranné, mais encore très évocateurs.

Le Z américains a une belle plume, mais le notre a au moins tenté quelque chose sur le terrain.

Écrit par : Pharamond | 04/07/2022

@Pharamond : Découverte récente pour moi. J'aurais bien vu la série chez DRALN.

Le Z a surtout démontré que le sort de la France n'intéressait pas les titulaires d'eurocarte transnationale d'identité diffuse. Au reste, je ne parlais que du Z écrivant des écrits vains. ;-)

Écrit par : Blumroch | 04/07/2022

Blumroch > Quel Z ?

Écrit par : Pharamond | 04/07/2022

@Pharamond : Le Frenchie. Estimant que le Z ricain en valait dix comme lui, je ne faisais pas référence au domaine politique mais simplement rédactionnel.

Écrit par : Blumroch | 04/07/2022

Blumroch > Un Z générique ?

Écrit par : Pharamond | 04/07/2022

@Pharamond : A part Zorro, le Z ricain ne peut désigner que celui de takimag.

Écrit par : Blumroch | 04/07/2022

Blumroch > Je parlais du Français.

Écrit par : Pharamond | 04/07/2022

@Pharamond : A part "le" Z, who else ?

Écrit par : Blumroch | 04/07/2022

Manquait plus que la récupération du sacrifice (hélas inutile car nous ne sommes plus au temps de la *devotio* efficace maintenant que les Anciens Dieux sont morts) de Dominique Venner par un très rouge :
https://www.causeur.fr/viva-la-muerte-dominique-venner-benoit-rayski-237140
Pire encore, le très rouge, pourtant grand journaliste, a découvert Venner quand il a vu son nom dans les journaux le 21 mai 2013, comme pour illustrer le mot de Chesterton dans *The Wisdom of Father Brown* : "I know that journalism largely consists in saying “Lord Jones Dead” to people who never knew that Lord Jones was alive." (Le savoir infini des journalopes sur tous les sujets provient généralement des articles de leurs kronfrères.)
C'est obscène. Le latin *obscenus*, c'est ce qui est sinistre ; le latin *sinister*, c'est ce qui est à gauche. Tout se tient.

Écrit par : Blumroch | 05/07/2022

P.S. : Tout à mon écoeurement, j'ai oublié de signaler que l'article consacré à un auteur de *Blablateur*, était rédigé par un autre auteur du même *Blablateur*. La réclame et la kronfraternité ont leurs lois.

Écrit par : Blumroch | 05/07/2022

Blumroch > L'article hésite et tourne en rond : on peut être rebelle et connaitre les limites à ne pas franchir.

Écrit par : Pharamond | 05/07/2022

Ni Rayski ni Larmat ne sont des rebelles : comment d'ailleurs le seraient-ils, à écrire pour un *Blablateur* dont la directrice sait, à l'occasion, obéir même sans ordres ?
On mesure toute l'inculture crasse de la caste journalopistique à cette seule phrase : "Benoît Rayski ignorait tout de Dominique Venner avant que les journaux ne relatent son geste et le parcours de vie qui le précéda." Un peu comme si, dans notre camp, on ignorait les noms et oeuvres de l'ennemi.

Écrit par : Blumroch | 05/07/2022

Blumroch > J'avoue ne pas tous les connaitre, ils sont si nombreux.

Écrit par : Pharamond | 05/07/2022

@Pharamond : Ignorer Venner quand on est gauchiste, c'est comme si, droitiste, *mutatis mutandis*, on ne savait rien de Janover et Garnier ou de Chomsky.

Écrit par : Blumroch | 05/07/2022

Blumroch > Surtout quand on est journaliste politique.
Euh... Garnier c'est le créateur du shampoing ?

Écrit par : Pharamond | 05/07/2022

@Pharamond : Louis Janover et Jean-Pierre Garnier sont deux gauchistes auteurs d'un grand pamphlet en forme de chef-d'oeuvre inconnu : *La Pensée aveugle. Quand les intellectuels ont des visions.*
J'avoue ne pas m'être intéressé à ce qu'ils ont fait avant et après. J'avais lu, il y a fort longtemps, leur *Deuxième droite* sans y trouver beaucoup d'intérêt, faute sans doute d'être gauchiste.

Écrit par : Blumroch | 05/07/2022

Blumroch > Pas lu.

Écrit par : Pharamond | 05/07/2022

@Pharamond : Comme 95% des lectures, ce n'est pas vital.

Écrit par : Blumroch | 05/07/2022

A en croire le sarcastique Papini de *Visages découverts*[0], “Si les écrivains ne lisaient pas et si les lecteurs n'écrivaient pas, les affaires de la littérature marcheraient infiniment mieux.”
Dans le même esprit mais cette fois sans esprit, évidemment, Castex le Simplet[1] avait découvert que le meilleur moyen de n'encombrer pas les hôpitaux, c'était de ne pas tomber malade ; quant au nouveau ministricule du Pikouz'Age, il a trouvé la meilleure manière, géniale dans sa simplicité, de ne pas submerger les services d'urgence : en les fermant -- la nuit, pour commencer.
On irait bien en déduire que pour l'oligarchie des crapules au pouvoir ("Cloud people"), toutes prises d'une haine et d'un mépris toujours plus visibles envers la vile populace, le remède à l'existence du bétail, c'est l'élimination des riens et des inutiles ("Dirt people"). Ils en ont la volonté et surtout, depuis peu, les moyens.
Je les comprends. Milliardaire, j'irais avec joie consacrer ma fortune à éliminer tous les nuisibles qui voudraient vivre à Elysium. Eh quoi !, ils sont tellement moins nombreux que les hoi polloi qui les tolèrent et les servent. J'aurais bien aimé illustrer ce mot attribué à Bonaparte par Balzac : rien n'est plus dangereux qu'un homme qui a trente millions, et qui n'y tient pas.

[0] Sauf erreur. Ayant offert le livre voici des décennies, je ne peux vérifier.
[1] Premier des ministricules, *foutriqueto regnante*. Petit chef de bureau ayant admirablement illustré le principe de Peter modifié : "Tout petit bureaucrate tend à s'élever jusqu'à un poste où son pouvoir de nuisance pourra s'exercer au maximum de ses incompétences". Ce crétin carriériste étant sa propre caricature est aujourd'hui aussi oublié qu'un Jean d'O. Les lexicographes du futur, s'ils existent, y verront l'opposé d'un CEDEX -- une manière de ralentir, par incompétence et par malveillance, la distribution du courrier.

Écrit par : Blumroch | 06/07/2022

J'étais et suis loin d'être un inconditionnel de Zemmour dont la première qualité était d'être le moins pire des candidats (ce n'était pas difficile), malgré la surestimation de ses capacités et surtout quelques zones d'ombre. Dans la calamiteuse fausse campagne, il aura été le seul à parler de la France, ce qui justifiait bien qu'on le défendît à l'occasion et qu'on le préférât à la Blonde.
Manifestement, chez Gave, ici fort décevant (il a beau n'être pas l'auteur du billet, il l'a évidemment autorisé), on a la rancune tenace et misérable, comme le prouve ce venin aux prétentions littéraires :
https://institutdeslibertes.org/le-malheur-une-idee-neuve-en-europe/
Dukron-Gnangnan avait eu droit à un traitement plus bienveillant.

Écrit par : Blumroch | 06/07/2022

C'est un Ricain qui parle ici :
https://www.amren.com/features/2022/07/we-have-met-the-enemy-and-he-is-us/
de son gouvernement d'occupation : "In its determination to push “wokeness” on the world, it has become the common enemy of mankind."
Le tableau est édifiant ; l'article laisse espérer que les United States of A auront très bientôt à régler leurs problèmes intérieurs -- ce qui pourrait, avec de la chance, les dissuader de continuer à se mêler des affaires du monde.
Seule la conclusion est un peu faible : pas certain que le tyran se soucie beaucoup d'avoir des esclaves loyaux et respectueux, quand son principe tient en cette vieille formule, "oderint, dum metuant", qui conviendrait si bien à notre Caligula de carnaval.

Écrit par : Blumroch | 06/07/2022

Idée de monologue intérieur à rédiger (je laisse cette tâche à plus génial que moi) : la scène se passe dans une cathédrale parisienne. A l'écart d'une foule clairsemée, l'une des rares vraies personnalités de la drouate esstrème est sur le point d'offrir en sacrifice les années qui lui resteraient à vivre. Par un geste fatal, il espère susciter, chez les derniers des moins pires, un sursaut face à une situation de moins en moins tolérable et de plus en plus tolérée. Historien, il pense -- peut-être en allemand -- à l'héritage des ancêtres -- une manière d'encouragement à qui n'a plus à prouver son courage.
Puis il commet l'erreur d'accorder un regard aux quelques vagues humanités qui l'entourent : pour l'essentiel, des touristes, puisque le destin de la nouvelle EuroFrance est de se transformer en hôtel pour nomades servis par des valets.
Il prend alors conscience de l'inutilité du geste qu'il projetait. Quelles seront les réactions et conséquences ? Quelques articles plus ou moins intelligents ; rien de plus.
Il alors laisse tomber son arme et se dirige vers la sortie. Ces gens-là ne valent pas un sacrifice, à peine un sourire de mépris.

Écrit par : Blumroch | 06/07/2022

A en croire plusieurs sources (dont Russia Today), les milichiens bataves n'auraient pas hésité à tirer sur la population peu suicidaire, en tout cas peu soucieuse de "radicalité écologique" comme dit la Burne de foutriquet 2.0. Chance ou entraînement, ils n'auraient, pour l'heure, tué personne -- ça viendra, forcément. Je crois me souvenir que ces mêmes hommes de main de la mafia étatique avaient déjà osé se livrer à cet exercice, voici quelques mois.
C'est bien la preuve que, seuls soutiens efficaces du régime, ces individus sont à neutraliser en premier et par tous les moyens créatifs envisageables, en cas de révolte (très hypothétique) contre les prochaines saloperies gouvernementales.
Joie de vivre en des temps historiques...

Écrit par : Blumroch | 06/07/2022

P.S. : Une référence parmi d'autres :
https://www.rt.com/news/558450-police-fire-dutch-farmers/
"Police in the Netherlands fired their service weapons at farmers protesting new environmental reforms, with video footage showing officers shooting at a tractor as it attempted to evade law enforcement."
Les méchants fermiers mécontents des ordres de leurs maîtres devraient peut-être se grimer en importés.

Écrit par : Blumroch | 06/07/2022

Blumroch > L'article sur Zemmour est signé par un "libéral" dont la profession de foi explique : "Le but suprême pour les libéraux que nous incarnons étant que le Droit empêche les gros de faire du mal aux petits, les petits de massacrer les gros mais surtout, l'Etat d'enquiquiner tout le monde." Il oublie juste de préciser comment cela fonctionne.

Il faut considérer que notre vie ne vaut plus rien, les autres en prendront aussi conscience mais nous auront une longueur d'avance. Il reste à savoir qu'en faire.

Écrit par : Pharamond | 06/07/2022

@Pharamond : Il se prétend "journaliste connu et reconnu" et même "très à droite". Si c'est vrai, "saint injuste" devrait déjà apprendre à écrire. On peut quand même écarter l'hypothèse AdB. ;-)

En face, on le sait depuis longtemps et on l'avait même écrit discrètement ; aujourd'hui, ils peuvent le dire en public sans se faire lyncher.

Pas tenté par le monologue intérieur ? Y'a longtemps que tu ne nous as pas donné une nouvelle. ;-)

Écrit par : Blumroch | 06/07/2022

Blumroch > Le suicide de Venner était inutile et quelque peu prétentieux et naïf. Qui était-il pour provoquer quoi que ce soit ? Qui restent-ils pour passer à l'action ?

Je suis un peu las de tout actuellement. La chaleur, l'actualité...

Écrit par : Pharamond | 06/07/2022

@Pharamond : C'était évidemment inutile ; ce n'était pas petit.
Qui sait ? Il ne voulait peut-être aussi pas voir la suite. L'imminent retour de la covidémence, le grand naufrage à prétexte écolo, les délires gauchistes... autant de mauvais spectacles dont on ferait volontiers l'économie.
Et Vladimir qui n'a toujours pas anéanti Bruxelles et Paris... :-(
Et la mystérieuse planète Niburu qui ne daigne toujours pas apparaître brutalement en plein ciel... ;-)
Ni Martiens ni mauvais esprits pour enfin trancher. Nous sommes maudits.

Écrit par : Blumroch | 06/07/2022

Je me demande toujours comment ceux qui ont donné les ordres et ceux qui y ont obéi peuvent dormir et continuer à vivre. C'est une sacrée chance, et même une divine grâce, pour certains, que de n'avoir aucune conscience morale et d'avoir vocation à être un outil anonyme et interchangeable de la machine sociale. L'exemple rappelé ici par Paul-Emic n'est pas le seul qui vienne à l'esprit :
https://polemiquepolitique.wordpress.com/2022/07/06/il-y-a-soixante-ans/

Écrit par : Blumroch | 06/07/2022

Les employés du torchon *Paris-Match* sont *indignés* : leurs patrons auraient imposé une couverture et un sujet sur le cardinal Sarah, quand foutriquet 2.0 et son/sa [autocensuré] s'imposaient évidemment.
https://www.lesalonbeige.fr/le-choc-de-la-photo-du-cardinal-sarah/
Braves médiatiques désireux d'illustrer, aujourd'hui comme hier et demain, la définition qu'en donnait Debord dans *Cette mauvaise réputation* : "C'est un salarié remarquablement spécial, qui ne reçoit d'ordre de personne, et qui sait tout sur tous les sujets dont il veut parler."
Les ordres sont évidemment inutiles avec les chiens, qu'ils soient nés pour obéir ou qu'ils aient été bien dressés.
Quant à l'universel savoir, il est sans doute offert par surcroît, comme une grâce.

Écrit par : Blumroch | 07/07/2022

Schwab et ses amis au désespoir :
https://www.youtube.com/watch?v=drR9ZX40ckY
On espère évidemment que les coupables [autocensuré][1] aux recherches menées par la [autocensuré][2].
Certains commentaires sont [autocensuré][3].
Un abruti en profitera bien pour évoquer les droits inaliénables du minéral spinoziste à persévérer dans son être. J'imagine déjà la Déclaration des Droits du Granite et Autres Minéraux.

[1] Try and guess.
[2] Voir la note [1].
[3] Voir la note [2].

Écrit par : Blumroch | 07/07/2022

En passant très rapidement:

- l'avis des sots raéliens et le nombre d'entrées d'un film pas dans le sens de la propagande n'en fait pas un mauvais film, ni un bon non plus.

- je fais confiance au jugement du Kamerad Blumroch sur l'article consacré à Venner. Vu la source, qu'en attendre de bien.

- sur omicron:
https://www.nature.com/articles/d41586-022-01730-y

Écrit par : Sven | 07/07/2022

Blumroch > Billet très intéressant de Paul.Emic. Je crois que quand on accède à certains postes on ne voit plus l'être humain de la même façon. Par exemple, un général, même excellent, même humain, doit accepter d'avoir des pertes. Le pire est quand il n'est ni bon ni humain... Ceci dit, à tous les échelons d'une hiérarchie il y a des ordures, des psychopathes, des lâches, des pervers, des vendus, avec les conséquences que l'on imagine.

L'indignation est un terme un peu daté qui a curieusement encore du succès de nos jours. Elle s'est bien sûr adaptée et est à géométrie variable puisqu'aujourd'hui plus rien n'a de réelle signification.

Cela fera du remblai pour les routes américaines qui sont en un état déplorable, dit-on.

Sven > Le courage n'a pas de frontière et le talent de carte de parti.

Écrit par : Pharamond | 07/07/2022

@Pharamond : S'agissait d'empêcher un massacre de civils, pas de prendre part à une bataille entre professionnels. Le sacrifice des autres, c'est toujours facile -- un peu comme les tarés écolos qui ne songent jamais à se tuer en masse pour leurs délires gaïesques[1]. Dire qu'on reverra bientôt de telles horreurs quand les milichiens resteront l'arme au pied à regarder, à peine honteux, les derniers anciens Français se faire massacrer par les nouveaux avec l'appui des autorités d'occupation... -- je ne pense pas aux Russes.

Telle serait donc la vraie raison de cette destruction ? Ton hypothèse est ingénieuse et originale. ;-) On lit aussi que l'action a été ordonnée par le S.P.E.C.T.R.E. schwabien, afin de priver les méchants d'un argument irréfutable pour alerter les boeufs (souci d'ailleurs inutile : le réel n'est plus un argument depuis longtemps, et l'auteur du *Great Reset* est toujours en vie).

[1] La dernière vidéo d'Aldo, sur cette folie générale, n'est pas mal :
https://www.youtube.com/watch?v=Y4j1Ca0g5R0

Écrit par : Blumroch | 07/07/2022

Blumroch > Une fois qu'on a accepté le principe que des êtres humains peuvent être tués pour une cause quelconque il ne reste plus qu'à ajuster cette cause et le responsable dormira sur ses deux oreilles. Il est à noter que très souvent le subalterne qui voient les hommes mourir de près est plus enclin à épargner les vies que le haut gradé qui n'a que des cartes devant lui. Je parle pour notre temps pas pour l'époque où les généraux chargeaient avec leurs hommes.

Écrit par : Pharamond | 07/07/2022

@Pharamond : Je citais récemment cette réflexion de Bainville : "ce sont les soldats qui détestent le plus la guerre parce qu'ils savent ce que c'est."

L'époque où l'on pouvait exiger d'autrui ce qu'on avait exigé de soi-même est révolue.

Écrit par : Blumroch | 07/07/2022

Blumroch > Je ne suis pas antimilitariste sachant que la guerre a toujours existé et existera toujours, je constate simplement qu'elle déshumanise logiquement ceux qui sont chargés de la faire, aussi ne faut-il pas en attendre grand-chose. Mais l'homme reste ce qu'il est et des militaires peuvent faire preuve de compassion.

Écrit par : Pharamond | 07/07/2022

@Pharamond : Bainville parlait des soldats, pas des guerriers. Vrai qu'il devait penser aux intellectuels, toujours bien plus sanguinaires que les hommes de métier. Ces intellectuels, d'ailleurs, mériteraient une balle dans la nuque. ;-)

Je ne suis pas certain qu'une activité puisse déshumaniser qui que ce soit : tout au plus révéler ou souligner l'inhumanité du quidam. C'est comme pour la propagande qui n'influence pas en raison de son efficacité, mais de la kronnerie de ses cibles.

Écrit par : Blumroch | 08/07/2022

Blumroch > J'ai lu quelque part que lors de la Guerre du Péloponnèse les Athéniens étaient plus cruels que les Spartiates. Il faut bien sûr comparer ce qui est comparable, mais cela m'avait fait réfléchir sur le métier des armes.

Tuer ou faire tuer des êtres humains ne peut pas laisser indemne.

Écrit par : Pharamond | 08/07/2022

@Pharamond : "Tuer ou faire tuer des êtres humains ne peut pas laisser indemne." : peut-être, à condition d'avoir une conscience. Je ne suis pas absolument certain que les Schwab, Bourla, Ursula et leurs amis soient concernés.
Au reste, les êtres humains sont-ils si nombreux ? (en tout cas de nos jours)

Écrit par : Blumroch | 08/07/2022

Blumroch > Je parlais de dégâts psychologiques chez les individus "normaux".

Écrit par : Pharamond | 08/07/2022

@Pharamond : Peut-on tenir pour normaux les ceusses qui appartiennent à la *nouvelle* normalité ? ;-)

Écrit par : Blumroch | 08/07/2022

Moins pire que je ne le supposais :
https://www.youtube.com/watch?v=8nYxAcqPaPc
(Just joking)

Dalrymple, toujours brillant :
https://www.takimag.com/article/about-face/
"If a civilization is dying or has died, however, who is to blame or what is to account for it ? Do civilizations, or parts of civilizations, die of their own accord, by a natural process akin to the apoptosis of a living cell, or are they killed either by neglect or design ?

The old always blame the young for what they dislike in them -- for example, their taste for crude and vulgar music -- but they do so as if they bear no responsibility whatever for what they think undesirable in the younger generation. If the taste for the almost miraculous artistic achievements of the past has been all but extinguished, and is now but the secret garden of a tiny and insignificant number, no doubt of the highly privileged, must not this be because the older generation has signally failed to instill any love for it in their own children ?"

Écrit par : Blumroch | 08/07/2022

Blumroch > Je n'aime pas du tout (après quelques minutes j'ai écouté par-ci par-là).

Il est vrai que tout le monde n'a pas la tête de l'emploi, mais très souvent tout de même. Dans cette histoire peut-être l'auteur de du billet et son épouse ont-ils une sensibilité particulière pour "sentir" les gens. Tout n'est pas explicable. Sans dédouaner nos parents je crois que la société est en grande partie responsable. L'être humain préfère le jeu, le confort et la facilité au travail, à l'austérité et à la difficulté ce qui est tout à fait normal. D'autre part, avec le travail chronophage des deux parents, l'école et les "écrans" que reste-t-il comme temps pour l'échange intergénérationnel ?

Écrit par : Pharamond | 08/07/2022

@Pharamond : Devrait exister un délit de bonne tête. L'expérience serait à tenter avec des cobayes ne sachant rien de la France : à partir de photos, répartir les têtes entre covidéments et raisonnables. Le taux de réussite serait certainement supérieur à 90%.

Comment faisait-on *avant* ? Si les parents confient à l'ordre social l'éducation de leurs mômes, ils feraient aussi bien de n'en pas avoir. Quelle satisfaction, de fournir au monstre des rouages et des esclaves ?

Écrit par : Blumroch | 08/07/2022

Blumroch > Expérience à faire.

"Avant" la société de consommation n'était pas entrée dans la danse.
N'ayant pas d'enfant, je suis d'accord, mais je crains que la réalité quand on en a soit assez complexe.

Écrit par : Pharamond | 08/07/2022

On a vu des grèves pour moins que cela. Le plus amusant, c'est que les milichiens, maltraités par le régime, le soutiennent :
https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue-un-policier-place-en-garde-a-vue-a-grenoble-que-penser-de-ces-procedures-qui-ruinent-la-cite/
L'homme ordinaire est bien cet animal qui obéit et pire, qui aime à obéir...
Quand nos chers krontemporains, affamés, oseront imiter les habitants du Sri-Lanka, ils auront face à eux la police, l'armée officielle et celle des supplétifs ; les tirs se feront à balles réelles, comme chez les bataves. Ferry en sera heureux, et peut-être Onfray si des non-pikouzés sont dans le tas de vagues humanités à abattre.
Temps "intéressants" selon certains.

Utilisation habile de Tchouang-Tseu par Bonnal, ici :
https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/07/08/lecons-libertariennes-la-chine-taoiste-et-le-refus-du-libertarisme-par-nicolas-bonnal/

Écrit par : Blumroch | 10/07/2022

Y'avait matière à nouvelle divertissante -- avec notamment un développement sur le paradoxe consistant à énoncer "Je suis mort" quand on n'est ni vampire ni zombie --, mais what 4 ?

-- Quelle est la seule consolation efficace qu’on puisse offrir à un homme qui va être pendu le lendemain à 9 heures précises et qui le sait ?
-- Le directeur de la prison entre dans la cellule et dit au condamné : "Nous sommes désolés, mais nous devrons vous exécuter trente minutes plus tôt que prévu. On vient de nous informer qu’à 9 heures la terre percute une comète, et explose."

Plaisanterie citée par un personnage de Koestler dans *Les call-girls*. Du même, dans le même recueil, dans la nouvelle intitulée *Les chimères* :
"La vie est intolérable quand on voit trop bien ce qui se passe autour de soi."

Écrit par : Blumroch | 11/07/2022

J'ai tenté à quelques reprises, presque certainement en vain, d'intéresser à l'oeuvre de Baudouin de Bodinat. Je découvre une nouvelle raison de mentionner l'auteur avec ce

DERNI∃R CARRÉ
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DE LA FIN DU MONDE parution irrégulière jusqu’à échéance

évoqué ici :
https://www.patrickcorneau.fr/2020/09/derni%e2%88%83r-carre-n1-5/

Écrit par : Blumroch | 11/07/2022

Lorsque les peguts décideront de descendre dans les rues, lorsque les supplétifs du pouvoir leur tireront dessus à balles réelles comme cul réfi les exortait à le faire, je ne sais pas, peut être retrouveront ils une espèce de courage dans l'adversité
Après tout,1830, 1848 et toutes ces choses

Écrit par : Le chérusque grognon | 11/07/2022

Blumroch > Je suis persuadé qu'il va se passer quelque chose de déplaisant dans pas bien longtemps qui obligera à sortir de l'attentisme.

Le chérusque grognon > Les classes étaient plus nettes à l'époque et la population plus ethniquement homogène.

Écrit par : Pharamond | 11/07/2022

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