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03/04/2020

Serial mytho ?

D'après la chaîne 4ème Œil Corporation le très médiatique écrivain Stéphane Bourgoin spécialiste français des tueurs en série nous raconterait des salades, pas tout le temps, mais un peu trop souvent tout de même.

Chronique du temps de la Covid-19 (11)

De ma fenêtre j'ai une vue sur un parking de l'autre côté de la rue. Depuis une semaine des jeunes (sans notion péjorative) du coin y viennent discuter ou improviser un pique-nique assis sur des chaises de jardin. Aujourd'hui le soleil y a amené des blondinets au look de surfeur qui prennent le soleil torse nu et pantalon retroussé au-dessus des genoux.

 

Histoire... (161)

Les Barbaresques

De très étranges pirates

 

Nous avons lu Les Barbaresques, la course et la guerre en Méditerranée XIVe-XVIe siècle, par Jacques Heers (Perrin, août 2001, 370 pages, 22,20 €.

 

Le souvenir des frères Barberousse et des Barbaresques d'Alger hante nos livres d'Histoire en traînant derrière lui de nombreuses interrogations.

Les historiens français se sont rarement intéressés à ces corsaires turcs qui bénéficièrent de la bienveillance contre nature du roi François Ier.

Considérant l'alliance sacrilège du roi Très-chrétien avec le sultan Soliman le Magnifique, l'historiographie traditionnelle en cherche la justification dans le souci de desserrer l'étau constitué par les possessions de son rival, Charles Quint, empereur d'Allemage, roi d'Espagne, suzerain des Pays-Bas et grand-duc d'Autriche.

Le grand historien médiéviste Jacques Heers tord le cou à cette interprétation complaisante.

La réunion sur la tête de Charles Quint de la couronne impériale et de la couronne d'Espagne a été moins un atout qu'une faiblesse. La preuve en est qu'au terme d'un long règne semé de déconvenues, il n'a rien trouvé de mieux que de séparer ses possessions, laissant l'Espagne à son fils Philippe et le Saint-Empire romain germanique à son frère Ferdinand.

Dans les faits, François Ier, peu soucieux de protéger le pré carré capétien, a poursuivi toute sa vie les chimères d'outre-monts. Il a usé ses forces à tenter de conquérir l'Italie et c'est pour cela qu'il a combattu Charles Quint et noué des relations avec les Turcs.

Au lendemain de la défaite de Pavie, en 1525, sa mère Louise de Savoie envoie des émissaires auprès du sultan, lequel s'empare de la Hongrie l'année suivante et arrive aux portes de Vienne sans que la France ne s'en soucie outre mesure.

Dans le même temps, les Français encouragent les corsaires turcs basés à Alger dans leurs attaques contre le littoral italien. Au célèbre Kheir ed-Din, alias Barberousse, allié de François 1er, s'oppose le Gênois Andrea Doria, un corsaire du camp autrichien.

Leur champ de bataille est la Méditerranée occidentale. Razzias des villages côtiers, attaques des navires marchands, et surtout rafles de prisonniers par milliers et dizaines de milliers.

Les prisonniers, hommes, femmes et enfants, sont vendus comme esclaves sur les marchés ou rétrocédés contre rançon à l'image de Miguel Cervantès, le futur auteur de Don Quichotte.

Jacques Heers fait ressortir le caractère inexpiable de ces guerres méditerranéennes, où s'affrontent indistinctement musulmans et chrétiens. L'historien souligne leur différence d'avec les guerres féodales de l'Europe septentrionale, encadrées par un code chevaleresque assez strict.

André Larané

Publié ou mis à jour le : 2019-12-29 20:11:44

Source : Herodote.net – Le média de l'histoire

 

La piraterie et la vente d'esclaves chrétiens durera jusqu'au début du XIXe siècle. Un documentaire, Pirates - Les corsaires barbaresques de Robert Schotter, visible sur Arte jusqu'au 08/04/2020 relate les combats des jeunes États-Unis contre ce fléau.