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01/04/2020

Carte blanche (14)

Laissée à EQUALIZER (troisième partie) :

 

"...en route ! ...en route ...en route... ? j’avais pensé y’avait longtemps à “comment se débarrasser des encombrants” ...l’incinérateur à ordures aurait convenu s’il n’avait été fermé un mois avant sur demande des écolos... ça foutait mon plan en l’air. On peut pas tout prévoir. Passer au plan B, et p’têtre C... ? L’ancienne carrière à six kilomètres offrait l’intérêt d’être déserte. La dernière fois que j’y étais allé, l’ancien bâtiment tenait encore debout. La piste qui y menait, ornières et nids d’autruche, peu ou pas fréquentée ferait encore affaire... j’avais plus le choix ! et pas trop de temps à perdre. J’allais démarrer quand il m’est venu un idée : comment étaient arrivés mes deux lascars ? z’étaient pas venus à pieds au milieu de nulle part ? J’ai armé le chien du 44, trois balles encore... pas de voiture à la ronde. C’est près de la clôture affaissée d’un ancien jardin que je l’ai vu : un scooter noir sur le flanc, son phare a réfléchi (mieux qu’eux) au faisceau (humm !) de la Streamlight. Moteur encore tiède, le scoot avait plus de plaque mais le laisser là n’était pas possible. Pas question de charrier l’engin... un coup de fourgon, la planche... et coup de bol, le 125 a démarré au deuxième titillement du bouton. J’ai du faire de la place... pousser les sacs.. ffff... la Mob... et hop le scoot dedans. J’avais rien oublié ? ...en route.

La piste était pire qu’en mon souvenir, les intempéries avaient creusé... ça tanguait... bing blang gling... j’ai arrêté le fourgon devant l’entrée du bâtiment en ruine. Plus de porte ni carreaux, et le toit de tuiles éparses laissait passer le ciel étoilé. J’ai coupé le contact et attendu cinq minutes... silence. Les portes arrières ouvertes la cargaison avait un peu chaviré... déchargement du scoot laissé contre le fourgon... et de la Mob mise à l’écart, le 44 dans la sacoche. J’ai rien laissé dans le fourgon et récupéré sur le plancher, le piolet moitié rouillé... homologué “Ramon Mercader” ? une vieille vanne qui me faisait encore marrer. J’allais arroser copieusement d’essence quand j’ai vu bouger le tas de chiffons, couvertures, tas de cartons... il en est émergé péniblement un zombie hirsute, visiblement chargé à mort, il a fait deux pas en tendant une main : “flouss ! flouss !”... OK mec, j’ai laissé tombé mon portefeuille devant ses pieds. Il s’est penché - mauvaise pioche ! - l’a pas eu le temps de voir venir... le piolet est entré avec un tchac dans le haut de son crâne de piaf... un tour de poignet pour mouliner son fromage blanc bouffé au crack. Un client de plus... l’imprévu en histoire ? Bien étalé sur ce qui lui servait de grabat. Dommage pour lui. J’ai laissé le piolet. Cadeau. J’ai pas eu trop des vingt litres du jerrican pour le fourgon et le zombie et même le petit bidon de deux litres de réserve y est passé. Une belle traînée d’essence... La Mob a démarré en trois coups de pédalier, pêtpêtpêt... un coup de zippo... c’est arrivé au fourgon, au grabat... plouf... Go to Hell ! 

Le retour a été une promenade de santé. Je m’étais retourné pour voir le feu d’artifice... joli! Il me restait plus qu’à nettoyer... et le plus tôt serait le mieux. Côté gendarmerie ou police, les gars de terrain étaient assez emmerdés au quotidien pour creuser les affaires vites classées “règlements de comptes entre dealers”... mais valait mieux pas leur donner un os à ronger. Les pires de ordures c’était la PolPoT, le nom qu’on avait donné à la “POLice-POLiTique”. Des vrais salopards secondés par les AUXI. Ces “auxiliaires” tous voyous issus de la diversité et des antifa, avaient une carte barrée tricolore du Service d’Action Républicaine (le S.A.R.) valait pieux éviter de les croiser. Jusque-là j’étais passé sous les radars en évitant de m’embarquer dans des groupes fumeux de résistance à parlottes, les blogs internet, face-bouc et autres... faire F.O.M.E.C disait le sergent-chef du temps où l’on apprenait à manier le Mas-36, un petit fusil français, injustement méprisé des imbéciles, pourtant maniable, simple, indestructible... FOMEC... Fond Ombre Mouvement Éclairage Camouflage... C’était pas tout ça mais il me fallait penser à changer de crèmerie... changer d’atmosphère ! Cette guerre je ne l’avais pas voulue... mais on y était."

 

Points de repère

Le site de la chaîne Arte propose quelques épisodes de la série d'animation documentaire historique Points de repère.

Pour :

  • Récits bien synthétisés (parfois un peu trop)

  • Animation de bonne qualité (claire et esthétique)

  • Durée (26 minutes)

Contre :

  • Parti pris idéologique (relativisme de mise)

  • Notion de moments clés qui feraient basculer l'histoire très discutable

  • Intermèdes explicatifs un peu tape à l’œil et assez laids