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02/02/2017

Douze rêves plus un

Cela peut paraître légèrement exhibitionniste, mais j'avais retranscrit sur ce blog les rêves dont j'ai réussi à me souvenir et qui m'ont paru un tant soit peu "marquants". Je les ai rassemblés pour ce billet dans l'ordre chronologique. Les dates correspondent à leur mise en ligne et sauf pour ceux de janvier 2007 que j'avais notés sur un carnet depuis plusieurs années les autres ont été racontés sur le blog dans les jours qui ont suivis leur "conception".

 

1. Je suis emprisonné pour une escroquerie. Une affaire peu claire où je ne suis ni vraiment coupable ni totalement innocent. Quelqu’un me fait visiter. Je redoute d’avoir des compagnons de cellules qui ne me conviennent pas, mais je suis rassuré quand je constate qu’ils sont là pour des faits similaires aux miens et qu’ils n’ont pas l’air de voyous. De plus les murs sont couverts d’étagères pleines de livres. Mon guide continue à me présenter la prison : douche à telle heure, chaussures à cirer à telle autre…Je lui demande quand passe l’avocat car je compte bien sortir le plus tôt possible. Il me répond : « L’avocat, c’est le lundi après-midi. »

24/01/2007

 

2. Je suis policier à Dallas et je suis mêlé au complot qui vise à assassiner Kennedy. Le jour de l’attentat je dois retenir un policier qui par sa présence à un certain endroit risquerait de faire échouer l’attentat. Je marche vers ce policier en uniforme qui va monter dans sa voiture dont il a déjà ouvert la portière, garée devant un haut grillage. Je lui parle pour gagner du temps et il m’écoute. Puis à sa place il y a un surfer avec short, chemise hawaïenne et une planche sur le toit. Soudain une gigantesque chouette blanche avec des yeux immenses tombe du ciel en tournoyant. Je dis : « Ce n’est pas possible, les harfangs ne vivent pas au Texas, mais beaucoup plus au Nord. » Le ciel se couvre de nués d’oiseaux qui volent toutes de gauche à droite. Je continue : « Ils viennent de l’Ouest, quelque chose de grave doit les effrayer. » Bientôt le soleil s’assombrit et je suis plongé dans le noir. La voix d’une adolescente me dit : « Qu’est qui va se passer maintenant ? » Je lui réponds « Rien, c’est fini. » Elle continue : « Oui, mais après ? » Je dis : « Tu n’as pas compris, c’est fini. Il n’y a rien après. »

24/01/2007

 

3. Je marche sur une colline enneigée quand tout à coup des petits animaux dont un écureuil et des lapins s’approchent de moi. Je me dis que s'ils sont si familiers c'est qu'ils sont atteints de la peste. Je les repousse du pied et me dis qu’il faut que j'aille prévenir les habitant du village qui vivent dans la vallée en contrebas. Une fois arrivé, je cherche le maire dans le village qui semble désert. Je le trouve enfin dans la mairie en train de célébrer un mariage avec tous les habitants. Je lui dis tout bas ce que je viens de voir et le danger qui les menace, mais tout le monde entend et se met à courir dans tout les sens. Je lui conseille d’essayer d’empêcher les habitants de sortir du village pour éviter la contagion en faisant une sorte de cordon sanitaire tout en me demandant si j’ai été contaminé. Et le maire ne semble pas vouloir entreprendre quoi que se soit et me répond l'air important : « Vous savez, les choses ne sont pas si simples. »

24/01/2007

 

4. Je suis au Royaume des morts, mais je ne suis pas effrayé. Quelqu’un me fait visiter. Des personnes mortes formes de grandes files qui avancent de plus en plus rapidement en s’entrecroisant. Je n’en fait pas parti. Près d’un cours d’eau un jeune homme est assis l’air accablé. Quand mon guide lui demande la raison de sa tristesse il lui répond : « Les poissons ont pendu ma fiancée. » Pour le consoler je lui dis : « Puisqu’on est au Royaume des morts, si ta fiancée y est morte, c’est qu’elle est retournée chez les vivants. » Cela n’a pas l’effet escompté car il sanglote : « Mais moi j’étais bien ici avec elle. »

24/01/2007

 

5. Je rentre chez moi (enfin c’est sensé l’être car ça ne ressemble à rien de connu) et parmi plusieurs amis présents (ils n’ont pas vraiment d’identité) je vois Valérie S. une jeune fille que je n’ai pas vu depuis plus de 10 ans (à laquelle j’avoue ne presque jamais penser d’ailleurs). Nous tombons dans les bras l’un de l’autre (c’est pourtant pas mon habitude). On échange quelques mots mais je suis rapidement distrait par d’autres personnes (c’est goujat, et qui plus est c’est une très jolie fille, dans le rêve comme dans la réalité). Bref, je la néglige. Au moment où je veux retourner la voir, on me dit qu’elle est partie. Je prends ma voiture pour essayer de la rattraper et de m’excuser. Je roule dans une ville, Toulouse peut-être (ça serait logique puisque c’est là que je l’ai connue), et je finis par la retrouver, roulant à vélo dans la circulation à la hauteur d’une petite place pavée (qui n’existe pas réellement que je sache). Elle tourne dans une rue déserte et sombre, puis s'arrête devant une entrée d’immeuble. Je m’approche d’elle à pied pour lui parler (ma voiture a disparu). Elle semble surprise. Suit le dialogue :

- Ah, c’est toi.

- Oui, tu habites ici ?

- Oui. Salut à le prochaine.

- Au revoir. À bientôt j’espère.

Elle rentre avec son vélo. Je reste dehors, elle m’a paru froide et même agacée que je la suive et que je sache où elle habite, mais pas parce que je l’ai précédemment délaissée.

Je me retrouve à mon tour à vélo pédalant sur un bord de mer. Mais mon vélo tombe  peu à peu en pièces et me voilà à la recherche d’un réparateur de bicyclette. J’en trouve un qui est en train de fermer boutique. Je tente tout de même, en me frayant un passage parmi les présentoirs en vrac. Le propriétaire remarque enfin ma présence et, tout sourire, s’excuse en me disant qu’il ne peut vraiment pas me recevoir, mais qu’il y en a un autre un peu plus loin. Je ressors (je ne sais plus si j’ai encore mon vélo) et repars sur la route. Je me retrouve ensuite (je ne sais pas comment) dans un théâtre. Comme j’y arrive en retard je ne peux plus monter sur les gradins et je reste debout. Le responsable (dans la réalité c’est Monsieur T. le directeur de l’entreprise où je travaille) vient me voir et nous discutons, il me dis que la pièce (ou l’opéra, c’est pas net) a beaucoup de succès. Je ne distingue pas la scène et je constate que la salle est triangulaire avec les gradins sur un coté, orientés vers un angle, mais que la scène est elle aussi sur un coté, le côté opposé au mien. Je fais alors remarquer (je ne sais pas à qui, peut-être à moi-même) que ce théâtre est vraiment mal conçu.

24/01/2007

 

6. Il y a un grand banquet, peut-être un mariage, qui se déroule dans un parc sous des arbres immenses. Il fait beau, une petite brise agite doucement les robes et fait bruisser le feuillage. Tout parait calme et invite à profiter du moment. Pourtant, je ne prends pas part à la fête. J’observe les personnes et je m’aperçois que certaines se disputent, d’autres boudent, d’autres encore pleurent. Je ne vois qu’eux. Mais l’atmosphère n’est pas pour autant désagréable ou triste, seulement je me dis que les choses sont toujours comme cela derrière la façade. Et je me suis réveillé avec une phrase en tête : « Et pendant ce temps, Martin s’ennuyait. »

24/01/2007

 

7. Une vague immense va submerger le pays (ou le monde). Je suis dans la maison de mon enfance avec un de mes frères. Je lui dis que ce serait bête de mourir dans un des embouteillage monstres qui se déroulent pour essayer d'accéder aux régions en altitude. Alors nous prenons chacun un transat et allons nous installer sur le toit de la maison pour voir arriver la vague. À l'horizon quelque chose de sombre arrive en grondant. Curieusement, bien qu'à ce moment je ressente avec précision l'inéluctabilité de la mort et la finitude de toutes choses je ne suis pas effrayé, seulement triste.

24/01/2007

 

8. Je déplaçais quelques grosses pierres au pied d'un haut mur blanc situé à ma gauche quand une voix derrière moi m'expliqua que l'on ne pouvait plus faire de films sur la Passion du Christ dans les lieux mêmes car plus rien n'était comme à l'époque, mais qu'il fallait venir pour s'imprégner de l'atmosphère. J'approuvai et je continuai à avancer. Après avoir dépasser le mur je pouvais voir sur ma gauche une ville couleur sable que je savais être Jérusalem. Je regardai en face de moi et constatai qu'une petite colline émergeait du paysage aride ; j'étais sur le Chemin de Croix et bientôt je me sentis envahi d'émotion jusqu'aux larmes.

16/03/2010

 

9. Il fait nuit et nous sommes assiégés dans une forteresse par des centaures, ma mère, ma sœur, mon frère, un inconnu et moi. En fait de réduit inexpugnable, il ne s'agit que de deux maisons d'habitation accolées à une tour ronde, même dans mon rêve la solidité de l'ensemble me laisse dubitatif. Pourtant, la pluie de flèches que nous décochons par les fenêtres (à quatre !) et la sortie de l'inconnu fait un tel carnage chez les assiégeants qu'ils se retirent non sans promettre de revenir. Leur chef a une énigmatique phrase de défi : « Même à cheval, un homme sera toujours plus lent qu'un centaure ! » Je m'en contrefiche car il n'y a pas l'ombre d'un équidé normal dans le coin et de toute manière je ne sais pas monter. Mon frère et moi utilisons leur retrait momentané pour aller chercher une masse d'arme que je dis avoir dans le coffre de ma voiture garée le plus naturellement du monde devant le portail, une vieille Renault 5 (dans la réalité elle est partie à la casse il y a bien des années). En fait, je mens, j'ai fait croire pour une raison inconnue que je disposais de cette arme, la meilleure au corps à corps selon moi, et que j'allais la lui donner alors que je ne la possède pas. En ouvrant le coffre, je feins la surprise et je prétexte qu'étant donné l'âge du véhicule, je ne le verrouille plus et qu'on a dû me voler. Je récupère sur le siège arrière un gros étui en cuir rempli d'optiques (?) et le donne à ma mère qui nous a accompagnés. Mon frère fait remarquer que l'inconnu qui se bat avec nous n'est pas très sympathique, je lui réponds que ce n'est pas ce qui compte puisqu'il se bat bien. Le champs de bataille hérissé de flèches que nous traversons, jonché de membres coupés et de débris divers, en témoigne (bizarrement, il n'y a aucun cadavre). Nous en profitons pour choisir une masse d'arme parmi celles qui ont été abandonnées par nos ennemis. Mon frère en choisit une fine et légère ; pour faire le connaisseur je lui dis le nom précis de l'instrument (un nom complètement fantaisiste, mais qui semble être exact dans mon histoire). Mon rêve s'achève ici.

08/03/2013

 

10. Je suis dans les grands bâtiments d'un établissement scolaire, un lycée ou une université, quand des créatures sortent du sol, des sphères luminescentes vertes avec de courts tentacules qui pendent derrière elles. Elles se mettent à tout détruire et prennent rapidement de l'ampleur. Avec quelques camarades, garçons et filles, je saute par la fenêtre et tombe sur une pelouse. Nous nous dispersons dans la ville et j'apprends bientôt que ces créatures, devenues gigantesques, ravagent la planète entière.

Je me retrouve dans la maison de mon enfance où depuis la terrasse, je vois par la porte ouverte ma mère, plus jeune qu'elle n'est aujourd'hui, occupée à cuisiner. À l'horizon apparaît la lueur verdâtre qui annonce l'arrivée des monstres. Je dis à ma mère que je ne peux pas rester ni l'amener avec moi, je lui souhaite bonne chance, l'embrasse sur la joue et m'enfuis. Elle ne me regarde pas, indifférente et continue son travail.

Je suis dans la campagne et aux quatre points cardinaux apparaissent des lueurs verdâtres. Je me dis que c'est fini, je n'ai plus d'endroit où aller. J'ai peur, mais ce n'est pas la terreur qui nous étreint dans les cauchemars, plutôt une immense tristesse résignée.

04/01/2016

 

11. Je téléphone en roulant et une voiture de police avec une femme au volant se glisse sur ma droite (j'ai dû me déporter). Pour ne pas être vu, je me penche sur la gauche et je tombe bientôt sur la chaussée. Je me relève et la policière arrête son véhicule à ma hauteur pour me demander si je téléphonais. Je me mets debout et lui dis que ma voiture a continué sans conducteur constituant un danger. Je la vois nettement, c'est la même que dans la réalité, qui s'éloigne lentement et je sais que plus loin il y a un virage serré. L'agent me dit de monter avec elle. Je m’exécute et bientôt nous arrivons au dit virage où il y a plein de monde. Je redoute que cela soit du à un accident dont je pourrai être responsable. Dans l'eau transparente d'un petit cours d'eau, il y a bien une voiture mais c'est une Peugeot 106 blanche qui n'a rien a voir avec la mienne qui a sagement finit sa course au bord de la route et les gens sont des promeneurs. La policière me dit qu'il y ici une voiture que personne ne réclame et qu'elle veut bien me la donner. J'accepte et nous montons dedans, une fois à l'intérieur je constate que c'est un modèle commerciale sans sièges à l'arrière. Je lui dis que c'est d'autant mieux et que je pourrais transporter des choses volumineuses. Ma passagère sort son bloc-notes et me précise que je dois d'abord payer mon amende pour mon comportement de tout à l'heure.

04/01/2016

 

12. Pour me débarrasser de quelques fourmis qui pourtant n'ont pas l'air envahissantes je veux me procurer... un fourmilier nain. Aussitôt dit, aussitôt fait et me voici avec l'animal en question. Des gens dont je n'entends que les voix m'en disent le plus grand bien. Malheureusement, après quelques coups de langue vers les insectes mon nouveau compagnon ne pense plus qu'à se mettre sur le dos pour que je lui caresse le ventre et à essayer de m'escalader pour se blottir dans mes bras.

21/05/2016

 

Bonus

Le rêve que le Blaireau-Garou avait raconté en commentaire du numéro 9. S'il passe par là qu'il veuille bien me pardonner.

 

13. « Dans un de mes rêves où j'assurais la sécurité d'un général russe dissident et de son fils momifié mais bien vivant, une jolie blonde m'a montré ma tombe en disant qu'ici gît un esprit d'une grande sagesse, je me suis fait crématiser les bras croisés derrière la tête en sifflant dans un hall d'aéroport (le personnel était fort sympathique). Je suis ensuite parti à vélo en Antarctique (parfaitement) où j'ai atterri dans une décharge à ciel ouvert s'étendant à perte de vue, puis une voix m'a dit de protéger le général qui s'est tranquillement barré, la momie sur les épaules, juste à temps pour échapper à un assassin qui était: la mort elle-même. Je me suis réveillé alors que j'avais pris deux coups de faux et que je continuai à traiter la mort de grosse conne. C'est grave docteur ? »

 

En guise de conclusion : Sous hypnose on ne peut être amené à faire des choses qui vont à l'encontre de notre morale, paraît-il. Et bien en relisant mes aventures oniriques j'avoue qu'il n'y a rien dans ce que mon esprit a imaginé une fois les rênes lâchées qui me gêne ou me choque.

Commentaires

Vous iriez rivaliser avec Jacques Sternberg ! (Quand il était en forme, s'entend).

Écrit par : Blumroch | 03/02/2017

Intéressants tes rêves !
Ils sont très précis et je pense que tu en fais le récit le plus fidèle possible.
Mais comment fais-tu ?
J'ai juste des bribes fugitives des miens quand je me réveille et le plus souvent, rien du tout.
Je suis bien incapable de raconter, sauf quand ce sont des cauchemars, auquel cas je dois vite les raconter pour "exorciser".
Vieille superstition ^^.

Écrit par : Carine | 03/02/2017

J' ai souvent rêvé que j' étais avec une copine ... nous en étions à ( ! ) .. autant dire au Nirvana ! .. et ce con de réveil qui se met à sonner ! ... un livre que j' aurais pu écrire ..
http://www.bibliopolis.be/litterature-et-fiction/1637-carnets-d-un-obsede-9782260003649.html
ou celui-là .. ;)
https://books.google.fr/books/about/Eloges_du_cul.html?id=-jxGLCRUrcMC&source=kp_cover&redir_esc=y

Écrit par : EQUALIZER | 03/02/2017

Ach zo ! A mein avis, dear Pharamond, fous zete amoureux de fotre poisson rouge. Mein conseil : zstoppez de dormir warum la zoophilie peut vous konduire tout droit en prison !
Je fous enfois ma note de zonoraires prochain courrier.
Bitte cheun (mes amitiés à Wanda ?)

Écrit par : Sigmund F. | 03/02/2017

Une imagination débordante. Comme pour Carine, les miens laissent peu de traces.

Écrit par : Paul-Emic | 03/02/2017

Dr Freud , Wanda est une poissonne polissonne dont Pharamond est addict ! ;)

Écrit par : EQUALIZER | 03/02/2017

J'adore ce film. :-)

Écrit par : Carine | 04/02/2017

Une compilation aussi riche pourrait êtres soumise à un spécialiste sérieux.
J'avoue que, sans y connaître grand-chose, c'est un sujet passionnant. On sait le lien que les Anciens (Alexandre), et la Bible (Jacob, la femme de Pilate) y voyaient une porte avec le divin.
J'avais lu quelques passages sur le fameux "sommeil paradoxal", qui serait celui du rêve, et duquel on déduit que les mammifères, les oiseaux aussi je crois, rêveraient, mais ni les reptiles, et autres animaux inférieurs. L'huître, ou la moule accrochée à son rocher, rêvasse peut-être, à ne pas faire grand-chose, mais n'a rien à raconter au réveil. Dort-elle, d'ailleurs ?

Écrit par : Nathanaël | 04/02/2017

Blumroch > Je ne sais pas grand chose de l'homme, rêvait-il ses histoires avant de les écrire ?

Carine > En une cinquantaine d'années de vie, 12 rêves répertoriés alors que l'on rêve tous les jours c'est peu. J'ai seulement remarqué que l'on retient mieux ses rêves à certaines périodes pour des raisons qui m'échappent (dispositions psychiques momentanées, états de santé morale ou physique...). Ensuite que les histoires rêvées, aussi prégnantes qu'elles puissent paraître, au réveil s'évanouissent en quelques heures et beaucoup plus facilement que les vrais souvenirs. Aussi ai-je pris l'habitude de les noter dès mon réveil après en avoir oublié certains que je croyais pourtant marquants.

PS : Je me souviens d'autres rêves, mais qui n'ont ni queue ni tête ou ne constituent que des bribes inintéressantes.

EQUALIZER > Curieusement je ne fais que très rarement des rêves dans ce genre.

Sigmund F > Cher Sigmund, merci pour vos conseils, même payants.

Paul-Emic > Je ne sais pas trop comment cela fonctionne et pourquoi vous n'en gardez pas un souvenir plus vivace.

Nathanaël > Il y a-t-il des spécialistes sérieux de l'interprétation des rêves ? Certains d'entre eux sont assez clairs pour moi, d'autres ne semblent constituer que des défouloirs pour mon psychisme. Quant aux rêves conchylicoles j'ai comme vous de sérieux doutes sur leur exigence. Quoique "Le songe de la palourde" eut été un beau titre de roman...

Écrit par : Pharamond | 05/02/2017

vous êtes vous réveillé avec les rêves en mémoire?
les avez vous retranscrits d'emblée sur un joli bloc note?
avec un stylo bic , comme Anne F. ?
pensez vous que nous devrions vous analyser?
oui?
ok , allons y
juste un détail avant de commencer , c'est 450 euros par séance ( retranscrit sans augmentation en thalers de Marie-Thérèse d'Autriche début 20ème siècle ) , en liquide et sans facture...

comme psychanalyste , je fais aussi des rêves

je rêve que je suis poursuivi par le fisc....

Écrit par : kobus van cleef | 06/02/2017

Oui, je me suis réveillé avec les rêves en détail à l'esprit et comme je l'ai dit il faut vite les noter. L'ustensile est secondaire.
Non, ce n'est pas pour me faire psychanalyser. Au départ c'était une sorte de défi avec un autre blogueur de raconter nos rêves. Il avait commencé, j'avais suivi, ensuite une fois que l'on a commencé...
Vos tarifs sont exorbitants, les temps ont changé et il y maintenant de la concurrence. D'autre part il me semble que ce n'est pas votre spécialisation médicale.

Écrit par : Pharamond | 06/02/2017

la psychanalyse n'est aucunement une zpézialité médicale !
aucunement !
il n'est en aucun cas nécessaire d'être psychiatre ou même médecin pour l'exercer

aussi , ce serait un violon d'Ingres, un genre d'occupation ludique et , faut le dire , un peu touche pipi ( en tout cas , c'est comme ça que ce fut vécu par les élites analysées dans la première moitié du 20ème , c'était chic de se confier à ce barbu puant de la gueule , et de plus tant tellement malheureux et exilé )

dans le genre régression , voyez?

oui ,oui , doktor froïd , j'ai vu mon papa monter sur ma maman , la chemise entre les dents et la banane comme un canon
enfin,non, ça prenait des précautions oratoires ...."je rêve à un cheval , voyez, à un cheval super membré , mais alors comaq ! et en même temps j'entends maman couiner comme une truie , c'est grave doktor , c'est grave chuis sûre que c'est grave , tenez sentez mon coeur comme il bat , hein , vous le sentez là ?"

et tout à l'avenant

je dit pas que c'est totalement inutile
je dit simplement que c'est pour soigner les névroses des oisifs
or notre zoziété fabrique des masses d'oisifs
d'oisifs forcés , d'ailleurs
conséquence logique , le blé disponible pour traiter leurs petits bobos à l'âme est moins disponible ( on se comprend )
ça , la multiplication des charlatans , la généralisation des traitements médicaux psychiatriques......étonnez vous que les descendants de lacan prennent un coup de chaud lorsque des publis sortent sur le rapport coût/bénéfices.....

et y a aussi la perspective de plus avoir personne ( ou , soyons juste , moins de personne ) à vous raconter des histoires de corne cul en chouinant sur des canapés en cuir effondré , puis en vous faisant les yeux doux ( le transfert , mon dieu , le transfert ) avant qu'on les vire avec pertes et fracas

pour la rémunération de 450 euros , c'est très exactement le prix en thalers de l'époque , dans la très impériale kapitale de mittel europa , rapporté aux dévaluations succéssives

alors c'est sûr , ma zpézialité déforme
je ne raisonne qu'en signal IRM, prise de contraste , épaississement des tissus mous, sténose, thrombose , oedème médullaire osseux , remaniements corticaux , opacité , calculs , rectitude des bords , révision de l'architecture du lobule , plaque de démyélinisation pour ne parler que de mes constatations les plus fréquentes
certes c'est réducteur
la vie ne se résume pas à des taches blanches sur fond noir ou inversement , la mort et la maladie non plus , pas plus que le bien être , j'ai jamais prétendu ça

mais au moins c'est du visible , du tangible , du concret

alors soit on accorde une certaine confiance au concret soit on croit
et lorsque je dit "on croit" , ça sous entend " à tout"
à la mouche qui pète
à la rédemption macronique
à la rédemption fionesque
à la courbe infinie de l'emprunt sans remboursement

et tout à l'avenant

Écrit par : kobus van cleef | 06/02/2017

Oui, je sais que la psychanalyse n'est pas une spécialisation médicale, ce n'est qu'une théorie (fumeuse), je voulais parler de la psychiatrie, des "choses de l'esprit"...

Comme je l'ai écrit quelque part "Je n'arrive pas à croire en Dieu, mais l'Homme ne me suffit pas" et c'est valable pour bien des choses.

Écrit par : Pharamond | 06/02/2017

il est bien évident que l'homme ne peut pas suffire
pour la simple raison quon est incapable de l'explorer ,non pas à fond, mais ne serait ce que superficiellement

Écrit par : kobus van cleef | 06/02/2017

Vous parlez encore en médecin ;-)

Écrit par : Pharamond | 06/02/2017

argghh !!
piégé !


renvoyé à mon identité , c'est assez peu vivrensemblesque...hu hu hu

et après ça , on s'étonnera que je me radicalise....

Écrit par : kobus van cleef | 06/02/2017

@Pharamond : Pas que je sache. HPL et Howard si, à l'occasion (le premier dans d'oniriques visions, le second dans un état proche de la transe, à en croire quelques spécialistes autoproclamés). La référence à Sternberg concernait surtout le sentiment d'étrangeté.

Écrit par : Blumroch | 07/02/2017

kobus van cleef > Un voyage en Petite-Pologne et vous irez mieux.

Blumroch > Je crois que les rêves sont toujours un peu étranges quand on les raconte.

Pour l'anecdote, je me souviens avoir voulu transformer un rêve en nouvelle. Le projet a avorté et maintenant je ne sais plus, faute de l'avoir retranscrit à l'époque, la part du songe et de la construction littéraire inachevée.

Écrit par : Pharamond | 07/02/2017

Tout à fait ma came ce genre de textes, ça me fait penser à du Thomas Owen aussi, pour l'aura étrange mais signifiante qu'ils dégagent.
@Blumroch: Merci pour la référence à Sternberg, je ne connaissais pas du tout, ça mérite d'être creusé.

Écrit par : Benway | 08/02/2017

Merci. Je crois que la plupart des gens produisent des rêves "intéressants"... s'ils parviennent à s'en souvenir.

Écrit par : Pharamond | 08/02/2017

@Benway : You're welcome. Attention toutefois : Sternberg, bien que parfois très talentueux, est aussi très répétitif. Dans un registre qui lui était inhabituel, son "Manuel du parfait petit secrétaire commercial" est divertissant.

Écrit par : Blumroch | 09/02/2017

Je ne sais pas si c'est une invocation ou un pur hasard que mon passage sur ta page, l'ami. Ce vieux rêve (vers 2003, je dirais) ne me quitte jamais vraiment. De façon imagée, bien des choses qu'il contenait se sont réalisées.

Écrit par : Un Fan | 10/02/2017

j'aurais aimé être psychanalyste

ça autorise à se fringuer old-school mais de façon négligée
et de se laisser pousser une barbe de deux semaines

et surtout , oui , surtout , ça permet de se faire payer en liquide sans comptabilité

Écrit par : kobus van cleef | 19/02/2017

Un Fan > Je n'avais pas vu ton commentaire auparavant. Cela fait plaisir de te relire. Quant à ton rêve prémonitoire, si un jour nous nous croisons je tiens à ce que tu me racontes comment il a pu se matérialiser.

kobus van cleef > Une petite reconversion pour vos vieux jours... Quant à leur prêter des revenus non déclarés, je crois que ça vient de votre enfance.

Écrit par : Pharamond | 20/02/2017

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