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02/02/2015

Histoire... (115)

Prisonniers et martyrs – Malheur aux vaincus, un chapitre de La Société Napoléonienne Internationale sur les épouvantables conditions de détention des soldats français prisonniers des Espagnols après la capitulation de Bailén. 

Commentaires

Bah!ils l'avaient un peu cherché, non? vivent le Dos de Mayo et le Caudillo!

Écrit par : tartempion | 04/02/2015

Non, je ne crois pas, ils n'ont fait que suivre les ordres et de toute façon on ne traite pas des prisonniers ainsi.

Écrit par : Pharamond | 04/02/2015

L'appréciation de ce genre de fait doit être rapportée au niveau de violence toléré par telle société à telle époque. Il était normal au temps de César de vendre à l'encan les rescapés d'une ville rendue. En droit positif, aucune convention internationale ne protégeait les prisonniers de guerre avant 1864 (et encore le gros des dispositions date d'après 1918).
Il n'empêche, certes, que la charité impose des devoirs permanents. Encore faut-il qu'ils soient accessibles aux mentalités d'un temps.

Écrit par : Nathanaël | 04/02/2015

Bah! les réitres de Bonaparte avaient envahi l'Espagne, y brûlant villages, églises et couvents, y crucifiant les pretres et violant les nonnes. Je maintiens qu'ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient.

Écrit par : tartempion | 04/02/2015

Nathanaël > Il ne faut pas faire d'anachronisme, bien sûr, mais si par exemple dans l'Antiquité on déplorait le sort peu enviable des armées vaincues on n'en blâmait pas pour autant les décisions de l'autorité victorieuse, sauf cruauté exceptionnelle. Alors que les textes citées dans l'article mis en lien démontrent clairement qu'en ce début de XIXme siècle le sort de ces malheureux Français étaient anormales et susceptibles de choquer même les lecteurs de l'époque, ce qui prouve, à mon avis, que les usages du moment étaient déjà "plus humains" dans le traitement des prisonniers de guerre que celui pratiqué par les Anglo-Espagnols.

tartempion > Certes, ils n'ont pas étaient exemplaires mais la population fanatisée par les prêtres était d'une rare sauvagerie dans leurs "actes de résistance". De toute façon, le vainqueur a toujours raison.

Écrit par : Pharamond | 04/02/2015

L'Espagne a été occupée 700 ans par les Maures....

Mais pasdamalgam...

Écrit par : Gaëlle Mann | 05/02/2015

Je donne raison au rédacteur. Précisons, affinons, toujours. La soldatesque du temps de la guerre en dentelles - qui ne fut pas que vains mots - se comportait déjà certes mieux que celle du temps de Jacques Callot et du Simplicius. Encasernement, discipline et coups de baguettes, refoulant peu à peu une joyeuse licence ancestrale. Enfin, comme vous dites, joyeuse pour les vainqueurs. « Guerre sans pillage ni volerie, c’est comme andouillette sans moutarde », aurait dit Bedford, contemporain peu édifié de sainte Jeanne d’Arc. Bref, lente, très lente, mais sensible, évolution des mentalités, qui fit qu’à tout prendre d’ailleurs, le ressortissant de la Wehrmacht se comporta mieux en 1940 que son père de 1914. Alors que celui-ci pilla encore allègrement les caves rémoises, on disait de ceux-là : « Il faut le reconnaître, ils ont corrects ».
Quant au échanges entre la guérilla (genuine one) ibérique et les conscrits de Soult, gardons nous encore une fois des jugements sommaires. Fanatisme ? Justice immanente s’abattant sur les soudards ? Ni plus ni moins de viols qu’ailleurs sans doute, mais surtout, pour les épigones des soldats de l’An II la déroutante surprise de constater qu’un peuple pouvait être rebelle aux Lumières imposées par l’occupation étrangère.
Enfin, oui, l’image conservée des hauts faits ou des exactions s’impose par des considérations très subjectives. Ce ne sont d’ailleurs pas toujours les vainqueurs qui l’emportent au tribunal moral, mais les élus de ces derniers désignés par le dernier match mondial. Ainsi le brigadiste international de 36 versus le salaud franquiste à partir de 1945.

Écrit par : Nathanaël | 05/02/2015

Gaëlle Mann > En toute sincérité je doute que cela ait pu avoir une influence.

Nathanaël > "mais surtout, pour les épigones des soldats de l’An II la déroutante surprise de constater qu’un peuple pouvait être rebelle aux Lumières imposées par l’occupation étrangère." C'est une des clés du drame qui s'est joué outre-Pyrénées, et aujourd'hui des situations similaires perdurent toujours sous d'autres cieux.
Pour la Guerre d’Espagne on peut aussi considérer que dans la lutte inexpiable entre la démocratie et le nationalisme, Franco n'était que vainqueur d'une bataille locale dans une guerre perdue au niveau mondiale.

Écrit par : Pharamond | 05/02/2015

"En toute sincérité je doute que cela ait pu avoir une influence".

Peut-être Gaëlle n'a t-elle pas voulu évoquer cela, mais il n'est pas interdit de rappeler l'utilisation de cavaliers mamelouks par la Garde Impériale contre le peuple espagnol et le refus de ce dernier d'accepter cette "nouvelle occupation musulmane".

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mamelouk#mediaviewer/File:El_dos_de_mayo_de_1808_en_Madrid.jpg

Écrit par : Anton | 06/02/2015

Peut-être que la vue des Mamelouks n'a pas plu aux Espagnols qui les croisaient mais leur petit nombre ne permettaient pas, à mon avis, de faire croire à une nouvelle invasion arabe.

Écrit par : Pharamond | 08/02/2015

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