12/09/2014
Hygiène
Franchement, l'Ukraine, vous y comprenez quelque chose ? Avec des troupes loyalistes d'un régime made in Globalisation aidées par des volontaires nationalistes voire néo-fascistes combattant avec la bénédiction de Bruxelles et des USA des séparatistes soutenus par l'armée du président chéri par maints réactionnaires Vladimir Poutine et des volontaires hétéroclites, anti-impérialistes, communistes ou même israéliens, j'ai un peu de mal. On peut aussi sagement essayer de se convaincre qu'il faut vraiment changer de schéma de penser pour peut-être y voir plus clair dans le merdier qu'est devenue la planète et subséquemment qu'on peut aussi commencer par s'occuper de l'état de son fessier avant d'aller théoriser sur la propreté de celui des autres.
17:55 | Lien permanent | Commentaires (9)
Commentaires
Je partage le sens de votre article. Il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas dans cette affaire ukrainienne, sauf peut être l'avidité ambiante (terres, énergie, dollars, euros) qui pourrait provoquer des alliances contre nature et des réactions hors normes. J'ai fait un peu le même constat lors des événements de Yougoslavie, bien que le temps et le contexte soient différents.
Écrit par : téléphobe | 12/09/2014
Voir Hergé, L'affaire Tournesol, p. 30.
Écrit par : Nathanaël | 12/09/2014
Je ne sais plus si j'ai déjà donné ici mon point de vue sur ce genre de question, donc je remets l'ouvrage sur le métier :
La réponse à la question "complot ou pas ?" est connue, c'est l'analogie de la fourmilière :
Prise individuellement, chaque fourmi fait n'importe quoi.
Donc il n'y a pas de complot.
Mais chaque fourmi travaille en fait pour la fourmilière.
Donc il y a complot.
Il n'y a pas de fourmis intelligentes qui dirigent le tout, l'intelligence est dans la fourmilière qui est un être
abstrait.
Une fourmi n'a pas conscience de bâtir une fourmilière, donc il est faux de leur prêter des intentions et des plans au sens où nous l'entendons.
Comprendre leur mentalité est aussi difficile que d'imaginer les motivations d'un tueur en série.
En fait il n'y en a pas vraiment, hormis le plaisir ressenti à chaque meurtre.
Écrit par : Jazzman | 12/09/2014
téléphobe > J'avoue qu'en Yougoslavie, j'y arrivais un peu mieux. C'était un conflit ethnico-religieux où les Occidentaux voulaient affaiblir un allié de la Russie en pleine déconfiture post URSS et avancer ses pions. Certes, tout n'y est pas limpide et d'autres intérêts étaient en jeu mais j'avais compris à peu près ça. Il suffisait de faire abstraction des médias mainstream et on pouvait se faire une idée à peu près cohérente. Alors qu'avec l'Ukraine je patauge.
Nathanaël > Je ne lis pas Tintin, je n'ai jamais accroché. Sinon, qui a-t-il a cette mystérieuse page 30 ?
Jazzman > Vision intéressante avec laquelle je suis assez d'accord. Mais malgré leurs contradiction, leurs couacs, leurs antagonismes, je crois que nos fourmis à nous ont une petite idée de la fourmilière finie par contre je les comprends très bien même si je ne partage pas leurs idéaux. Ils veulent s'enrichir en se cachant derrière la volonté de bâtir un monde idyllique sur le papier et tant pis s'il fait un beau petit enfer dans la réalité, ils pourront toujours prétexter leurs bonnes intentions. Ah, les bonnes intentions !
Écrit par : Pharamond | 12/09/2014
Hors sujet : on a résolu l'affaire Cahuzac
http://static.blog4ever.com/2012/01/644077/big_artfichier_644077_3304958_201401100218116.jpg
Écrit par : Jazzman | 13/09/2014
" je crois que nos fourmis à nous ont une petite idée de la fourmilière finie "
En un sens oui, mais un projet de parasite reste une idée de parasite. Il ne contient rien de positif, hormis du point de vue limité d'un parasite.
Pour prendre un autre exemple similaire, le paradis d'allah, ça se résume à baiser des vierges...
Vous me direz que jouer de la lyre assis sur un nuage au milieu des angelots c'est à peine moins con.
Pourquoi pas de l'aquarelle, tant qu'on y est ?
Écrit par : Jazzman | 13/09/2014
Hergé, L'Affaire, p. 30 :
Contexte : Tintin et le capitaine tente d'arracher Tournesol à ses ravisseurs bordures, eux-mêmes attaqués par des agents syldaves.
Case n° 1 :
Tintin : Des types qui essayent de délivrer Tournesol !... vite, Capitaine, allons leur donner un coup de main !
Haddock : D'accord, on y va.
Case n° 2 :
Haddock : ... Seulement, comment distinguer les bons des mauvais ?
Tintin: Tapez sur ceux qui ont la plus sale tête... On verra bien !
Case n° 3 :
Haddock (avisant deux énergumènes aux prises l'un avec l'autre) : Lequel des deux a la plus vilaine bobine ?... Pour moi c'est kif-kif...
Case n° 4 : Haddock écrase l'une contre l'autre les têtes d'un Bordure et d'un Syldave.
Écrit par : Nathanaël | 14/09/2014
Ok : "... tentent d'arracher...". Foutue écriture mécanique. On ajoute un sujet devant le verbe que bien sûr on n'accorde pas. Les Anglais évitent ça.
Écrit par : Nathanaël | 14/09/2014
Jazzman > Je savais bien que Cahuzac était plus distrait que malhonnête.
Je sais pas si je suis trop naïf mais je reste persuadé qu'à l'image des Francs-maçons qui ont fait du copinage un art tout en devisant sur la bonne marche du monde les "fourmis" se sont persuadés elles-mêmes que ce qu'elles font n'est pas mal.
Nathanaël > Merci pour le résumé. Je savais bien qu'il y avait du Sun Tzu dans le Capitaine Haddock.
Écrit par : Pharamond | 14/09/2014
Les commentaires sont fermés.