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30/05/2013

Brucellose

L'un des rôles des gouvernants est de prévoir les malheurs dont pourrait pâtir le peuple dont ils ont la charge. On ne leur demande évidemment pas de consulter la Pythie pour prédire le prochain séisme mais de s'occuper efficacement des domaines qui les concernent. Or, qui a annoncé la crise grecque ? Personne. On a mis le peuple grec et le monde devant le fait accompli. Mais peut-être que cela importe peu vu que nul dirigeant ne sera désigné pour responsable devant aucune instance. L'oligarchie européenne peut continuer ses manigances lucratives et hasardeuses puisqu'en cas d'échec une défaite aux élections constituera le pire châtiment, avec recyclage dans le monde des finances et l'attente d'un retour aux affaires publiques après un petit laps de temps. Comment expliquer la ruine d'un état du jour au lendemain sinon par le mélange d'incurie, de malhonnêteté et de mépris du commun qui caractérise les politiciens actuels. Le moindre ménage normalement tenu, la plus petite entreprise avec une comptabilité mise à jour voit poindre les ennuis en cas de difficulté de trésorerie. Et avec Athènes, rien alors qu'il s'agit de milliards d'euros. "On nous a menti !" clament les gestionnaires de Bruxelles, le bon élève de classe trichait en fait éhontément pendant les contrôles et le surveillant lisait le journal. Je veux bien, mais c'est curieux dans un système où le fisc a pour habitude de regarder par dessus l'épaule du moindre contribuable. Non, quel que soit le domaine il n'y a vraiment rien à attendre de bon de nos maîtres.

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