20/05/2013
Je sais, c'est un peu facile...
À la caisse d'un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit : - Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources ! La vieille femme s'excuse auprès de la caissière et explique : - Je suis désolée, il n'y avait pas de mouvement écologiste de mon temps." Alors qu'elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute : "Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens. C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps ! Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer qu'à l'époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les bouteilles étaient recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique. Elle ajoute : - De mon temps, on montait l'escalier à pied : on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d'ascenseurs. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues : on marchait jusqu'à l'épicerie du coin. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. On ne connaissait pas les couches jetables : On lavait les couches des bébés .On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde. On avait un réveil qu'on remontait le soir. Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit. Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique. On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou autoportées : on utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon. On travaillait physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif. On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter. On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo. On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 H sur 24. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille-crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rue,Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique ! On n'avait qu'une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui. ALORS VIENS PAS ME FAIRE CHIER AVEC TON MOUVEMENT ECOLOGISTE ! Tout ce qu'on regrette, c'est de ne pas avoir eu assez tôt la pilule, pour éviter dengendrer la génération des jeunes cons comme vous, qui s'imagine avoir tout inventé, à commencer par le travail, qui ne savent pas écrire 10 lignes sans faire 20 fautes d'orthographe, qui n'ont jamais ouvert un bouquin autre que des bandes dessinées, qui ne savent pas qui a créé le Boléro de Ravel (pensent même que c'est un grand couturier), qui ne savent pas mieux où passe le Danube quand on leur propose Vienne ou Athènes, etc. mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres, du haut de leur ignorance crasse ! MERDE À LA FIN ! |
Source : reçu par e-mail (j'ai juste changé la mise en page)
20:22 | Lien permanent | Commentaires (17)
Commentaires
Les progrès techniques expliquent que nous sommes durablement plus nombreux. Sommes-nous réellement plus stupides que nos aînés ou est-ce que notre stupidité est davantage mise en valeur par contraste avec les progrès de l'intelligence artificielle?
Écrit par : Le blaireau-garou | 20/05/2013
Et j'ai connu cette époque et comme mon papa faisait partie des ignobles troupes qui martyrisaient les indigènes (certainement des nazis qui s’ignoraient) , j'ai même vécu dans des bleds où il n'y avait pas d'eau courante autre qu'un bidon de 200 litres posé sur le toit rempli tous les 2 jours et 2 heures d'électricité par jour quand le groupe électrogène du village voulait bien démarrer.
O tempora O mores !
Écrit par : Paul-Emic | 20/05/2013
Le blaireau-garou > Je ne crois pas que les jeunes soient plus stupides que leurs aînés, mais le confort matériel et l'idéologie du moment favorisent l'individualisme et flattent les bas instincts faisant de chacun un petit dieu capricieux, les plus vieux ont connu autre chose pas les jeunes, qui plus est sont plus malléables.
Paul-Emic > "Et j'ai connu cette époque..." Et moi certaines des choses citées dans le texte, j'étais enfant mais je m'en souviens.
Écrit par : Pharamond | 20/05/2013
Pharamond : je prends ce billet comme un conte, une fable, une légende urbaine de nos jours foutrement quantiques et mouvants.
Cette jeune caissière comme cette vieille cliente ont un point commun : leur esprit et leur imagination sont formatés depuis des lustres et des lustres par des journaux de vains heurts & autres Bourrages de chez Crâne Etat-Tique & Soviet-Colbert Sarl.
Elles sont paumées l'une comme l'autre, car on ne leur a pas appris que l'Histoire (avec une grande hache) devrait être faite par elles et non pas par des mutants robots bugués made in China ou encore les sinistres, cyniques et maffieux clowns pour qui elles devront [seront obligées de] voter encore, toujours et à jamais — à moins que...
Bien à vous
Écrit par : Martin-Lothar | 20/05/2013
Dominique Venner est mort.
Écrit par : Le blaireau-garou | 21/05/2013
Martin-Lothar > "à moins que..." oui, et c'est pour ça que tout est possible.
Le blaireau-garou > J'ai appris, et je suis surpris qu'un homme comme lui souille un lieu saint en s'y suicidant. Curieux... L'homme était respectable mais son geste me laisse dubitatif.
Écrit par : Pharamond | 21/05/2013
La fidélité de Venner allait à la tradition européenne, qu'il faisait remonter bien antérieurement au christianisme.
J'émets l'hypothèse que son geste s'explique par des raisons médicales -un homme dont toute la vie a été un combat ne fait le choix de sa mort que quand il sait ou sent que les carottes sont cuites pour lui. Honnêtement, la seule question qu'on est en droit de se poser est celle du choix du lieu, car celui qui choisit de sauter de son propre fait dans le grand inconnu a pour moi autant (ni plus ni moins) de courage que celui qui accepte de boire le calice des souffrances de l'agonie passive jusqu'à la lie.
Écrit par : Le blaireau-garou | 21/05/2013
Je suis d'accord, le suicide n'est ni courageux ni lâche, il est autre et je ne me permettrais jamais de blâmer quiconque y a recourt. Mon étonnement était pour le lieu et même si je ne nie pas les racines païennes de l'Occident j'ai du mal à voir un geste estimable dans cette éclat de violence dans une cathédrale.
Écrit par : Pharamond | 21/05/2013
Je ne pense pas qu'il a agi spécialement contre une cathédrale, je pense qu'il a voulu s'offrir en spectacle pour ne pas partir dans l'indifférence. Et si mon hypothèse se confirme, il aura réussi son coup.
Écrit par : Le blaireau-garou | 21/05/2013
Mouais, les médias aux ordres l'ont présenté comme un ancien membre de l'OAS, un écrivain d’extrême droite, un opposant anti mariage gay, en bref un facho. Et que vaut la mort d'un facho pour notre société ?
Écrit par : Pharamond | 21/05/2013
Qui te dit que Venner a voulu briller auprès de ces gens-là? Du reste, que vaut la mort de qui que ce soit pour ceux qui ne le connaissent pas?
Écrit par : Le blaireau-garou | 21/05/2013
Briller auprès de quiconque, je ne crois pas que c'était son but mais il a sans doute voulu bousculer les consciences. Mais les consciences de nos ennemis sont hermétiques, celles des indécis terrorisées et celles des convaincues ont-elles besoin d'un tel acte ? Qui plus est, je me répète, dans un lieu dont la profanation, car s'en est une, est susceptible d'offusquer les croyants.
Écrit par : Pharamond | 21/05/2013
Je suis comme Pharamond, je doute de l'intérêt politique d'un tel geste.
Dominique Venner que tous les auditeurs de Radio Courtoisie ou les lecteurs de la la nouvele Revue d'Histoire connaissent pour la force de ses convictions mais aussi son sérieux et son cale transformé en "ancien de l'OAS, essayiste d'extrême droite opposant au MPT" - seriné pendant deux heures sur France Info avant qu'on ne cite son nom - je vois mal quelle cause ça sert.
Tant qu'à faire et puisqu'il n'était pas chrétien mais avait dit-on le sens du sacré, j'aurais préféré qu'il dise qu'il lavait par son sang (symbole païen) le blasphème des Femen (symbole sacré) en ce même lieu.
Écrit par : Paul-Emic | 21/05/2013
lire "nouvelle" "calme"
Écrit par : Paul-Emic | 21/05/2013
L’hypothèse du blaireau-garou est séduisante, il est dommage qu'il préféra le pistolet à la ceinture d'explosif et Notre-Dame à d'autres lieux.
Écrit par : Coach Berny | 21/05/2013
Coach Berny > Depuis le temps qu'on se fait calomnier pour rien autant l'être pour quelque chose de concret.
Écrit par : Pharamond | 22/05/2013
Oui bon, mais comme disait Emil (Cioran, pas Zola) : on se suicide toujours trop tard.
Bien à vous et RIP à D.V. qui désormais sait ou ne sait plus.
Écrit par : Martin-Lothar | 22/05/2013
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