30/08/2012
Fétu
Rappelez-vous, c'était quelques mois avant les présidentielles, Laurence Parisot nous pondait un ouvrage pour nous mettre en garde, non pas contre les excès des syndicats ou les élucubrations de l'extrême-gauche, mais contre la programme économique du Front National. Fichtre ! Fallait-il que le danger fut grand pour qu'une femme aussi occupée ait pris le temps d'écrire un livre. Bien que cela ait d'une certaine manière rendu service à Marine Le Pen en clouant le bec de tous ceux qui répètent à l'envie que le FN est le suppôt du grand capital il est douteux que cela ait été l'intention première de notre pasionaria ultralibéraliste.
Pour ceux qui en douterait encore cela prouve surtout que le clivage n'est plus entre la gauche et la droite mais entre les mondialistes et les nationalistes. Alors que les anarchistes, les communistes et les anticapitalistes de tout poil ne représentent aucun danger, puisqu'ils souhaitent eux aussi l'abolition des frontières et le métissage, la vraie menace vient de ceux qui sont encore attachés à leur pays ; une menace pour l'oligarchie au pouvoir et non pour le peuple, cela va sans dire. Ainsi on laisse les pittoresques bouffons de l'extrême-gauche faire leur numéros, ils travaillent dans le même but et donnent l'illusion d'un contre pouvoir, l'illusion que nous sommes dans une grande démocratie. Bien sûr il y aura quelques comptes à régler à l'arrivée mais peu importe pour l'instant ils sont utiles en amusant la galerie et en cassant quelques cranes supposés rasés.
Pourtant, où était-il inscrit que le village global des bobos gogos et le gouvernement mondial cher à l'impayable Attali seraient le futur obligatoire de l'humanité ? Où sont les preuves rationnelles ou concrètes de ces changements prétendument inéluctables ? Le mondialisme n'est rien d'autre que le dernier moyen des puissants pour le rester, se persuadant eux-mêmes et essayant de persuader les autres que leur idéologie est dans le sens de l'histoire. Les soviétiques aussi étaient convaincus que le communisme était l'avenir de l'homme.
19:30 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Vouloir changer le monde...
C'est tout de même d'une vanité sans nom !
Si Attali souriait de temps en temps il n'aurait pas besoin de vouloir essayer de compenser en voulant changer le monde.
(Tiens, c'est vrai ça, qui a déjà vu Attali sourire ?)
Écrit par : Jean-Pierre | 31/08/2012
Oui, mais seulement de ses plaisanteries.
Écrit par : Pharamond | 31/08/2012
La preuve :
http://www.youtube.com/watch?v=chsoez5WtSA
Mais au fait pourquoi le pigeon de l'histoire s'appelle Christian ?
Écrit par : Pharamond | 31/08/2012
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