09/09/2011
Procès
Jacques Chirac ne comparaîtra pas physiquement devant le tribunal pour cause de perte de mémoire. C'est triste, heureusement qu'en son absence le procès tourne à la bouffonnerie grâce à un parterre d'avocats et de magistrats faisant leur possible pour enterrer l'affaire le plus rapidement possible. Vous me direz que c'est humain d'épargner à un vieil homme la pénibilité d'un procès, pourtant je me souviens avoir vu un presque nonagénaire traîné au banc des accusés sur une civière, mais dans ce cas peu importait les troubles de la mémoire puisqu'il s'agissait de la Mémoire avec un grand M. Et puis les parties civiles, bien que dans la même tranche d'âge, se souvenaient pour lui de tous les détails avec une rare acuité, ça compensait.
18:42 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
De tous - y compris les nonagénaires - Hegel n'a-t-il pas écrit qu'ils sont jugés selon la grandeur de la cause qu'ils ont défendue (ou quelque chose d'approchant) ? Il y a les proscrits des guerres civiles (avez-vous remarqué : ce sont toujours les perdants ?), et ceux qu'on a surpris la main dans le pot de confiture du garde manger de l'hôtel de ville.
Écrit par : L. Chéron | 09/09/2011
"Il y a les proscrits des guerres civiles" et pas seulement des guerres civiles : "Vae victis" disait l'autre.
Écrit par : Pharamond | 09/09/2011
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