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09/04/2010

Les trompettes (4)

Coincé dans les embouteillages, j'écoute Jean Pascal Méral secrétaire du SNES FSU pour l'académie de Bordeaux, commenter les conclusions de Luc Chatel des états généraux sur la violence scolaire. Après avoir dénoncé les pseudo réformes à venir, Monsieur Méral explique que l'on arrivera à rien sans s'en prendre aux causes.

Premier point : aujourd'hui la violence est partout dans la société : licenciements, précarité, difficulté économiques et... c'est tout. C'est curieux, mais j'ai du mal à imaginer des établissements scolaires pris d'assaut par des parents récemment licenciés accompagnés par leur progéniture. Quand il a parlé des causes j'avais autre chose en tête.

Deuxième point : la répression ne sert à rien, il faut plus de personnel dans les établissements. Comme tout bon syndicaliste, il se doit de réciter l'inusable mantra sur le manque de moyen accordé par l'état. Que l'Éducation national soit le premier budget de la nation pour le résultat que l'on connaît ne semble pas l'interpeller, comme on dit.

L'immigration massive et incontrôlée, l'échec de l'intégration des nouvelles populations (ne parlons pas d'assimilation), le développement du communautarisme et des zones de non-droit, le rejet de la société française et tout ce qui paraît la symboliser par les ''jeunes'', l'enseignement dispensé par des professeurs majoritairement de gauche à l'aide de manuels en conformité avec l'air du temps, la régression des sciences humaines dans le programme (quoique quand on voit ce qu'elles sont devenues on se dit que ce n'est peut-être pas une si mauvaise chose) au profit des matières rapidement utiles pour une société devenue marchande, une société du spectacle et de la superficialité, une classe politique qui n'inspire que répulsion, la fin de tout repère hormis l'argent... il y avait pourtant de quoi débattre pendant les états généraux ou les réunions syndicales. Eh bien non, paralysés par leur idéologie et la peur de diverses associations qui surveillent leurs moindres propos, ils discutent sur du vent, histoire de donner l'impression d'être utiles, de justifier leur pitoyable existence, alors que le pays sombre inexorablement.

 

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