Octobre

Assis à la terrasse du café, je profite de la douceur des derniers beaux jours. Bas au dessus des toits, le soleil automnal fait scintiller l’ambre de ma boisson et me dispense la tiédeur de ses rayons. Les bruits de la ville ne sont plus qu’un murmure qui me berce ; indifférentes aux mouvements de la rue, mes pensées vagabondent.

Pour atteindre une table inoccupée deux jeunes filles me frôlent en laissant un sillage de senteurs fleuries. Je savoure leur parfum fugitif, le parfum de l’été.