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23/04/2009

Sans oublier les enfants

Nos dirigeants n'ont pas réussi à faire accepter l'idée que chaque écolier devait virtuellement adopter un enfant juif décédé pendant la Seconde Guerre ; qu'à cela ne tienne, ils nous ont concocté un livret intitulé Mémoire et histoire de la Shoah à l'école. Dans la lettre adressée à ses sous-fifres, Jean-Louis Nembrini, le directeur général de l'enseignement scolaire délégué par le ministre de l'éducation - sûrement trop occupé par les mouvements divers qui secouent les institutions dont il a la charge – précise entre autres conseils qu'[à] l’école élémentaire, l’étude de la Shoah doit s’appuyer sur la complémentarité des disciplines : elle s’effectuera principalement en histoire, mais elle pourra prendre appui sur des œuvres d’art ou sur des livres dans le cadre de l’enseignement d’histoire des arts ou de littérature. L’objectif est à ce niveau de donner des premiers repères, notamment chronologiques mais aussi spatiaux car la dimension européenne du crime et de son organisation doit être évoquée. Il s’agit aussi de contribuer à l’éducation morale et civique des élèves en commençant à approcher la question de la responsabilité personnelle et collective, celle aussi de la résistance à la barbarie. On nous épargne les sciences dites exactes et, évidemment, les sciences naturelles pour rester dans le subjectif. Cependant ne nous plaignions pas trop vite, nos futurs étudiants feront trois fautes par phrase, ne sauront plus dans quel siècle situer le règne de Louis XV ni citer quatre vers d'une quelconque poésie mais connaîtront par coeur la liste des camps d'extermination et loueront nos élites de nous avoir épargné le retour de Peste brune. Je me demande tout de même ce que notre sous-ministre entend quand il écrit qu'[il] s’agit aussi de contribuer à l’éducation morale et civique des élèves en commençant à approcher la question [...] de la résistance à la barbarie.

Commentaires

L'Éducation Nationale française enseignera-t-elle aussi que les nazis purent exterminer les gens parce qu'ils leur interdirent d'abord la possession des armes? L'Éducation Nationale fera-t-elle le rapprochement avec la vague actuelle de désarmement des victimes? Se concentrer tant sur le goulag ne pourrait-il aussi servir à instiller dans les jeunes esprits des prétextes pour leur faire accepter le goulag à notre époque? Pourquoi nos institutions liberticides feraient-elles soudainement la promotion de la justice et de la liberté quand il s'agit de celles des Juifs?

Si aujourd'hui un Juif en France plaide qu'il veut librement posséder des armes et les porter parce qu'il est Juif, lui octroiera-t-on cette exception? Non, car on refuse ces droits à tous les autres. On refuse à tous le droit de se prémunir contre l'extermination, donc...

Écrit par : Ben | 24/04/2009

Quoiqu'il y ait dans mon beau pays des passe-droits qui permettent à certaines milices d'auto-défence de la Communauté de jouer du pistolet et de la matraque plus souvent qu'à leur tour, mais chut ! j'ai rien dit.

Écrit par : Pharamond | 24/04/2009

Les commentaires sont fermés.