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20/12/2007

Sape

Pensant vivre en démocratie et de ce fait jouir pleinement de votre liberté d'expression, vous émettez quelques doutes sur des dogmes bien établis... Surprise ! vous voilà accusé de racisme et traîné devant les tribunaux. Qu'à cela ne tienne, il s'agit sûrement d'une malencontreuse méprise et votre innocence bientôt reconnue les choses vont très rapidement s'arranger. Grossière erreur ! la sacro-sainte présomption d'innocence ne fonctionne pas avec vous, de peur de compromettre leur carrière les avocats ne se bousculent pas pour vous défendre, les journalistes si pointilleux pour trouver des circonstances atténuantes aux pires criminels, au mieux se désintéressent de votre sort, au pire fouillent dans votre passé pour découvrir si vous avez été scout ou si vous possédez un disque de musique militaire allemande dans votre collection de CD, des témoignages de personnes dont vous ne soupçonniez même pas l'existence vont se succéder pour vous accabler, maintes associations reconnues d'utilité publique se porteront partie civile, le juge n'écoutera la plaidoirie que d'une oreille distraite vous ayant déjà condamné dans son esprit, vous entendrez énoncer des lois qui vous paraîtront venir d'un autre âge, pour finir on vous obligera à payer pléthore d'amendes et avec un peu de chance vous éviterez que l'on ne vous jette pas dans une cellule surpeuplée au milieu de détenus pas toujours bien disposés envers les petits Français accusés de racisme.

Mais où est-ce que je veux en venir ? Tout simplement que ceci ressemble fort à une forme de censure qui ne dit pas son nom. Or, si l'on fait abstraction de la censure des temps de guerre, dans quel cas le pouvoir use-t-il de ce procédé ? Dans un seul cas : quand la remise en question d'une vérité officielle ébranle la société dont elle constitue un des piliers, au risque de la faire s'effondrer et ses dirigeants avec. Se poser des questions sur l'existence de Dieu au Moyen-âge ou douter du bien fondé du Socialisme en URSS vous conduisait très souvent au bûcher ou au goulag. Car paradoxalement, ces vérité officielles qui s'imposent comme des évidences ne supportent pas la moindre contradiction ; tout débat, en introduisant le doute, leur ferait perdre leur statut de vérité. L'adhésion doit être pleine et entière, la croyance totale, confinant à la foi. Il ne vous sera permis de discuter qu'une fois le postulat de départ accepté sans conditions.

Pourquoi toutes ces lois d'exception et ces lynchages médiatiques alors que chaque jour un philosophe, un chercheur, un journaliste et tous ceux qui ont la possibilité de passer dans les médias apportent une pierre supplémentaire à l'édifice anti-raciste ? Il semblerait que notre République, soi-disant laïque et démocratique, ne pouvant supporter la moindre interrogation sur certains sujets est en faite bâtie sur des mensonges* dont la reconnaissance engendrerait un séisme inacceptable pour les individus qui sont au pouvoir, qu'il soit officiel ou occulte, mettant en péril l'existence de la France future, de la nouvelle société qui se bâtit. « Le racisme n'est pas une opinion mais un délit » nous assène-t-on, reste à savoir ce qu'on entend par ''racisme'' et pour cela faudrait-il autoriser le débat.

 

* : Soyons clairs, je ne dis pas que l'existence de Dieu, le Socialisme ou l'anti-racisme sont des mensonges, mais que l'affirmation de leur incontestabilité en est un.

 

Commentaires

C'est pire que cela. On ne peut même pas dire que le racisme est considéré comme un délit en soi. C'est une certaine orientation du racisme qui en est un. Ce système n'est même pas cohérent. Si un abruti raciste te traite de "sale blanc !"ou de "face de craie", on y verra la conséquence d'un problème de société. Si un beauf français moyen traite un black de la même manière, la morale inopérante dans l'autre cas refait son apparition comme par magie. Dans un cas, on sort une explication sociologique, dans l'autre on ressort l'éthique du placard.
Il faudrait savoir : soit on utilise une grille de lecture sociologique de la réalité, soit on en utilise une autre totalement différente. Mais on doit se tenir au même type de lecture quels que soient les acteurs concernés.

Écrit par : Ezrah | 20/12/2007

Je suis entièrement d'accord avec toi, mais comme il n'y a pas de débat ce sont toujours les mêmes qui décident ce qui est raciste et ce qui n l'est pas. Et pourquoi cette absence de débat ? C'est le propos de ma note.

Écrit par : Pharamond | 22/12/2007

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