06/08/2007
Funambules
Supposons qu’il y ait très schématiquement trois états psychiques chez l’être humain : la tristesse, l’état neutre et la joie (chacun de ces états comprend bien évidemment une infinité de nuances). Le plus souvent nous sommes, pour la grande majorité des individus, dans l’état neutre, nous cherchons à fuir la tristesse et aussi souvent qu'il est possible à trouver la joie.
Cependant il y a deux autres états que je ne pense pas accessibles à tous, nous ne choisissons pas : la dépression et l’euphorie. Autant la première avec sa sensation d'anéantissement est différente de la tristesse autant la seconde avec sa saveur d’infini l’est de la joie. Si les trois premier états précités sont quasiment mathématiques, selon ce qui nous arrive, les deux suivants sont incontrôlables ; même si l’on peut déterminer quelques déclencheurs ils surgissent la plupart du temps sans crier gare.
On y trouve quelque chose qui semble dépasser la normalité humaine. Ce n’est pas pour rien que l’on emploie des mots dérivés de la terminologie religieuse comme ''extase'' ou ''béatitude'' et que les grands déprimés disent qu’ils vivent un ''enfer'', une souffrance si intense qu’elle les pousse parfois à se suicider pour y échapper.
08:08 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
En sachant que souvent, l'euphorie est cousine de la dépression... Enfin, il me semble.
Écrit par : Corynne | 17/08/2007
Parfois, mais seulement parfois.
Écrit par : Pharamond | 17/08/2007
la dépression est une pathologie
Écrit par : cile | 25/08/2007
Je sais...
Écrit par : Pharamond | 25/08/2007
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