29/04/2007
Tout est dit
« Avant d'avoir étudié le zen pendant trente années, je voyais les montagnes comme des montagnes et les rivières comme des rivières. Lorsque j'eus acquis une connaissance plus intime des choses, j'en vins à comprendre que les montagnes ne sont pas des montagnes et que les rivières ne sont pas des rivières. Mais, maintenant que j'ai compris le fin mot de tout, je suis tranquille. Car je vois de nouveau les montagnes comme des montagnes et les rivières comme des rivières. »
Ching Yuan
cité par Arthur Danto dans La Transfiguration du Banal
14:42 | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Eh oui... mais c'est le chemin qui compte.
Écrit par : profdisaster | 30/04/2007
que de temps perdu pour finalement voir les choses comme elles sont
Écrit par : Paul-Emic | 02/05/2007
pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Écrit par : cile | 02/05/2007
Paul-Emic : Bizarrement, bien que ne pratiquement pas le Zen, je crois comprendre ce qu'il veut dire. Prenons, l'exemple d'un réveil : avant de le démonter c'est un réveil, une fois démonté on le voit autrement, comme une multitude de pièces par exemple, une fois remonter c'est de nouveau un réveil. Rien n'a changé ? Si on en a compris le fonctionnement.
Cile : voir commentaire pour Paul-Emic.
Écrit par : Pharamond | 02/05/2007
oui, mais si les choses sont comme elles sont, on peut aussi mesurer la vanité de la démarche humaine qui consiste à vouloir tout comprendre . On n'est pas très loin de la Genèse et de l'arbre de la connaissance
Écrit par : Paul-emic | 03/05/2007
Peut-être, mais sans chercher à comprendre nous serions encore à vivre dans des cavernes. Quant à la vanité humaine, elle y est sans doute pour quelque chose, mais qu'y pouvons-nous ?
Écrit par : Pharamond | 03/05/2007
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