29/12/2006
Eux et moi
Charles de Gaulle :
Trop jeune pour m'en souvenir.
Georges Pompidou :
Idem. Je me rappelle vaguement ses obsèques.
Valéry Giscard d'Estaing :
Pas grand chose. Seulement le sentiment (trompeur ?) que le pouvoir s'occupait des Français malgré les injustices. Les frontières existaient encore, le Franc aussi et l'Europe n'était qu'embryonnaire.
François Mitterrand :
Le raz-de-marée rose. "Les copains" qui s'introduisaient partout en y prenant toute la place au nom de la liberté. L'impression qu'ils salissaient tout : culture, monuments, langue... Il y a eu Maastricht et les magouilles. J'ai compris que je n'étais pas de gauche.
Jacques Chirac :
Le néant au pouvoir, l'euro dans les porte-monnaie et l'Europe sans limite. J'ai eu la confirmation que je n'étais pas de cette droite-là.
20:32 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
De Gaulle : de grand desseins mais des petitesses et le mensonge. De la grandeur dans le départ.
Georges Pompidou un honnête homme qui n'a que trop peu régné.
Giscard : Et le Verbe s'est fait Chair.
Écrit par : Paul-Emic | 30/12/2006
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