28/01/2006
Lectures (1)
Je viens de finir Festivus Festivus de Philippe Muray et Elisabeth Lévy : un régal. On s'y amuse beaucoup, mais après coup, il reste le sentiment d'un immense désespoir. Et cela d'autant plus que je partage la quasi-totalité des vues des auteurs, bien que Philippe Muray arrive très souvent à être plus pessimiste que moi, ce qui n'est pas peu dire.
13:00 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
faut que je l'achète
Écrit par : Blogbrailleur | 28/01/2006
Je ne qualifierais pas P. Muray de "pessimiste" mais de personne "lucide" et sans concessions. C'est notre monde qui est désespérant et non P. Muray, lequel à force d'humour nous met un peu de baume au coeur. C'est bien ça qui emmerde pas mal de monde d'ailleurs. On le qualifie de "réac" ou de "néophobe" (nouvelle dénomination des décérébrés gauchistes qui pensent certainement par ce biais donner plus de lustre à l'injure initiale caricaturale et devenue vide de sens à force d'être employée à tort et à travers ; le symptôme d'un début de prise de conscience de leur propre ridicule évanouie à peine le nouveau vocable né). Mais lui, par son humour et sa liberté de ton, jure terriblement avec l'imagerie inhérente à cette appellation.
Écrit par : Profdisaster | 28/01/2006
BlogBrailleur: je ne pense pas que tu le regrèteras.
Profdisaster: certes notre monde est désespérant, mais peut-être faut-il y laisser une petite place pour l'espoir. (Et c'est moi qui dit ça, ça me fait bizarre.) L'humanité est pleine de ressources. "Néophobe", je ne connaissais pas, c'est d'un groteste à la mesure des concepteurs du terme, j'imagine.
Écrit par : Pharamond | 29/01/2006
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