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17/09/2024

Musique (694)

In Paradisum

Juan Esquivel

Missa pro defunctis No. 2 – Processional : Quand'os miro, mi Dios

Francisco Guerrero

 

Commentaires

Magnifique, merci Pharamond.

Écrit par : NICOLAS BONNAL | 17/09/2024

Bio convenable (en espagnol traduisible) :

https://es.wikipedia.org/wiki/Francisco_Guerrero

Écrit par : NICOLAS BONNAL | 17/09/2024

NICOLAS BONNAL > Avec plaisir. On peut trouver quelques pépites dans la musique espagnole de l'époque.

Écrit par : Pharamond | 18/09/2024

Chez DRALN, l'affiche soviétique de 1933, "Nous étions un pays de charrues, nous sommes devenus un pays de tracteurs et de moissonneuses-batteuses."
Grâce aux traîtres locaux, grâce à Bruxelles, grâce à Klaus, grâce aux tarécolos, grâce aux ricains, nous allons revenir plus qu'en arrière avec le beau programme que nous réservent ces [autocensuré] :
ht tps://scanalyst.fourmilab.ch/uploads/default/optimized/2X/7/7cb05f4a6d9fb92262e763f018a7f38fa4d00c69_2_690x470.png
Considérations instructives ici :
ht tps://scanalyst.fourmilab.ch/t/here-is-your-absolute-zero-future-serf/1463

Écrit par : BR | 20/09/2024

BR > Les ordures il y en a toujours eu, mais aujourd'hui on rêve d'en faire partie et on vote pour : le résultat ne saurait tarder.

Écrit par : Pharamond | 20/09/2024

Quelques réflexions tirées d'un ouvrage paru en 1970, qu'un article récent m'a remis en mémoire -- je l'avais lu dans les années 80 puis oublié. Avec son honnête petit talent occasionnel, l'auteur s'amusait, comme d'autres avant et après lui, de ces esprits demi-habiles proclamant leur radicale originalité dans l'analyse décapante, forcément décapante, et faisant surtout profession de mépriser les populations. Ses jugements, sans être dignes d'un Debord, d'un Censor, d'un Mandosio, d'un Bodinat, valent toujours mieux que ceux d'un Branconno.
Ces extraits n'exigent aucune paraphrase, aucun commentaire, qui pourraient donner envie d'aller voir l'original se terminant par un facile mais divertissant hommage au *Dictionnaire des idées reçues*.

// Déjà les gauchistes complices du mythe errant.

Remarque à ne jamais oublier quand on étudie quelque chose ayant trait à notre pays. Depuis plus de quinze ans, je me suis aperçu que la plupart des romanciers et essayistes de la gauche actuelle étaient des gens de droite déguisés en démocrates. Leurs livres, quoique ornés de la belle étiquette rouge, sont parfaitement réactionnaires par le ton et l'esprit. Les vieux thèmes aristocratiques ou pseudo-aristocratiques du fascisme s'y prélassent en toute naïveté : dérision de l'homme, absurdité de l'existence, pessimisme, admiration secrète de la force, goût de l'hermétisme en art, référence constante et satisfaite à un petit noyau d'individus privilégiés que n'a pas atteint la stupidité universelle et auquel appartient l'auteur, etc. Ces gens-là, qui parlent pour le peuple, le détestent. S'ils le peignent, c'est pour le représenter comme un troupeau d'imbéciles abrutis par la télé, affamés de petites bagnoles et de frigos, grands dévoreurs d'allocations familiales, fanatiques de la belote et de l'apéro. Pas de charité, pas d'amour, rien que de la raillerie et de la plus cruelle, ou du charabia hautain de pédants. Le peuple ne possède qu'une chose : la patrie. Ils la lui volent par leurs moqueries.

// Ward-Perkins, anyone ?

Dans le Bas Empire, on parle bas latin. Les arts au temps de Constantin étaient tombés dans une telle décadence que l'on ornait les arcs de triomphe de statues vieilles de deux siècles, faute de savoir en sculpter.

// Sujet de monographie sur les temps pompidoliens : l'assassinat du paysage français.

La France qui, selon les voyageurs et les gens de goût, était encore un très beau pays vers 1780, s'est fort enlaidie au XIXe siècle, et surtout au XXe. Elle s'est couverte d'ignominies architecturales, le chemin de fer l'a noircie de sa suie, les fils télégraphiques l'ont enserrée dans leur toile d'araignée. Peu de choses sont plus pauvres, plus tristes, qu'un village ou un bourg français en 1970, semé de pavillons en ciment, de chalets normands ou savoyards, de baraques en meulière, d'H.L.M. lépreuses avant d'être finies. On ne laisse pas d'être surpris, en traversant ces endroits, que des gens y vivent, ne meurent pas de désespoir au milieu de tant de laideur.
L'aspect du pays et l'aspect de la langue ont d'effrayantes correspondances. Dans des paysages détruits, on parle une langue détruite.

// L'histoire de Rome, c'est l'histoire du monde.

Dans les histoires romaines, on nous apprend que la décadence a commencé par l'abus des spectacles. Suétone fournit de curieux détails sur le goût que témoignait Néron pour les comédiens et les joueurs de harpe. Le même Néron aimait beaucoup se déguiser et réciter en public de petits vers de sa façon. Ces mœurs ne manquaient pas d'indigner les Catons de l'époque : ils trouvaient cela plus scandaleux que des crimes. Ils eurent aussi les crimes. Mais enfin, en 60 après J.-C., le cinéma n'existait pas, et les honnêtes travailleurs de Ligurie, du Pont-Euxin, de Lutèce, conservaient l'habitude de se suffire à eux-mêmes. Aussi la décadence romaine fut-elle extrêmement lente et l'empire mit des siècles à expirer.

// Par avance, l'effet des jeux vidéo et de l'absurde oxymore "réalité virtuelle"... "Ready, Player One"

Par l'effet de la télévision, du cinéma et de la radio, l'humanité qui fut actrice pendant des millénaires, est devenue spectatrice. L'homme d'autrefois vivait debout et pour son propre compte. Celui de maintenant vit par procuration, assis devant un écran où se déroulent des aventures qui absorbent son imagination. Ce divertissement perpétuel le détourne perpétuellement de soi. C'est lui qui pourrait prendre pour devise la fameuse formule : "Je est un autre !" Quel autre ? Un héros de roman de chevalerie, parbleu ! c'est-à-dire un cowboy, un détective, un soldat du débarquement de Normandie, un amant de Catherine II, un médecin au grand cœur, un révolutionnaire mexicain de 1911 partisan de Juarez, voire un bandit armé d'une mitraillette. Il s'ensuit que l'homme diverti, quand par hasard la réalité le requiert, tâche d'imiter ce dont son esprit est suralimenté. La conséquence du divertissement perpétuel, c'est le simulacre perpétuel. Pour l'imbécile moderne, la réalité n'est point une chose redoutable et grave, à laquelle il convient d'opposer de l'énergie ou de la ruse, mais un cadre historique ou romanesque où les mêmes personnages peuvent rejouer indéfiniment les mêmes pièces.
L'agrément de vivre dans le simulacre, c'est que rien n'engage. Tout est jeu.

// Doit y avoir moyen, depuis les arbres, de contrarier le vol et les vols des oiseaux migrateurs prédateurs et nuisibles.

Le riche est un oiseau ; il n'appartient à aucun lieu, si ce n'est celui où il cache son trésor. Que survienne une calamité, il s'envole. Le pauvre est un arbre, il est enraciné dans le sol national ; impossible de bouger ; les malheurs de la patrie sont ses malheurs mêmes. [...] les pauvres, bien plus que les nantis, ont besoin que la nation soit puissante, et ses frontières inviolables. La véritable internationale est celle des seigneurs. Elle existe depuis le fond des âges.

//

Écrit par : BR | 21/09/2024

BR > John Brian Ward-Perkins ?
Les réflexions hormis la première maladroite ou malhonnête (la part révolutionnaire et plébéienne du fascisme est un niée) me semblent pertinentes.

Écrit par : Pharamond | 22/09/2024

@Pharamond : Sur le délicat sujet du troisième Empire, tout le monde n'est pas Jean Daluces. ;-)

Écrit par : BR | 22/09/2024

Quand tant de crétins ou d'amuseurs ont 300000 ou 400000 abonnés, La Mite, après 9 ans de vrai travail, en compte toujours moins de 40000. On entend et comprend le découragement en fin de vidéo, même si on évite -- peut-être de peu -- le fameux "C'est pas pour moi, c'est pour l'Algorithme" :
https://www.youtube.com/watch?v=AboovvsPu0w
Vrai qu'à considérer les résultats...

Écrit par : BR | 23/09/2024

BR > N'oublions pas que depuis le procès de Nuremberg les preuves sont inutiles quand un fait est de notoriété publique.

La Mite est régulièrement découragé.

Écrit par : Pharamond | 23/09/2024

L'écran de tivi ne sert ordinairement qu'à afficher des DVD et parfois des vidéos enregistrées sur clef USB. De manière très occasionnelle, le décodeur TNT est branché pour visionner un film. Ce soir, c'était le très honnête *Tonnerre de Dieu* qui permet d'entendre cette jolie sortie adressée au menu peuple présent dans un bistro (c'est un vétérinaire misanthrope et lettré qui parle) :
//
Vous êtes une bande de cocus, vous l'avez toujours été d'ailleurs et puis vous le serez encore ! Sans le savoir, bien sûr, comme tout le monde. Vous avez payé la taille et la gabelle, les impôts du clergé ; maintenant, c'est la surtaxe progressive et le tiers provisionnel ! Et puis la vignette, la vignette pour un an pour les petits vieux. Vous avez été faire la guerre de Cent ans, les guerres de religion ; vous avez endossé la cuirasse pour prendre Jérusalem ; vous vous êtes saignés pour les fourriers de l'Empire ; on vous a filé des bandes molletières à Verdun, vous les aviez encore à Dunkerque et ça fait deux mille ans que ça dure, bande de patates ! Non, croyez un homme qui a fait ses Humanités, un homme qui parle le grec et le latin, vous êtes tous des cons. Moi aussi, d'ailleurs.
//
Autant dire : Français, vous méritez foutriquet 2.0 et son barnier.

Écrit par : BR | 23/09/2024

BR > Et c'était en 65...

Écrit par : Pharamond | 24/09/2024

@Pharamond : Chez DRALN (sélection toujours aussi plaisante que mélancolique), la photo d'Annie Spratt serait-elle une variation sur le thème "Où est Charlie ?" ? -- sauf que là, ce serait "Où est Scrat ?". ;-)

Écrit par : BR | 24/09/2024

Contrairement à bien d'autres, je n'ai pas la science infuse et je ne vois donc aucune difficulté à reconnaître que je dois à Bodinat la découverte d'un ouvrage de Lamarck comportant quelques réflexions réjouissantes, à commencer par ce portrait, par anticipation, de foutriquet 2.0 ou de n'importel lequel de ses laquais :
//
[...] se livrant à l’égoïsme, il offre, soit des inclinations viles et basses, soit une tendance continuelle à tromper, à opprimer, à jouir du mal qu’il occasionne, des méchancetés qu’il exerce, et même de ses cruautés.
//
Quant à cette note, elle dispense de tout commentaire :
//
L'homme, par son égoïsme trop peu clairvoyant pour ses propres intérêts, par son penchant à jouir de tout ce qui est à sa disposition, en un mot, par son insouciance pour l'avenir et pour ses semblables, semble travailler à l'anéantissement de ses moyens de conservation et à la destruction même de sa propre espèce. En détruisant partout les grands végétaux qui protégeaient le sol, pour des objets qui satisfont son avidité du moment, il amène rapidement à la stérilité ce sol qu'il habite, donne lieu au tarissement des sources, en écarte les animaux qui y trouvaient leur subsistance, et fait que de grandes parties du globe, autrefois très-fertiles et très-peuplées à tous égards, sont maintenant nues, stériles, inhabitables et désertes. Négligeant toujours les conseils de l'expérience, pour s'abandonner à ses passions, il est perpétuellement en guerre avec ses semblables, et les détruit de toutes parts et sous tous prétextes en sorte qu'on voit des populations, autrefois considérables, s'appauvrir de plus en plus. On dirait que l'homme est destiné à s'exterminer lui-même après avoir rendu le globe inhabitable.
//
Espérons que l'opération sera menée rapidement et surtout totalement. L'inutilité des déluges précédents trahit l'amateurisme.

Écrit par : BR | 25/09/2024

BR > Je suis satisfait que DRALN te plaisse toujours.
Il est derrière le feuillage ;-)

Je ne suis pas anarchiste et quand le pays en était encore un je pouvais comprendre que des individus veuillent participer à sa gouvernance. Aujourd'hui c'est très différent il faut être un grand pervers pour venir s'enrichir sur le dos du contribuable et participer à la ruine de la France en toute connaissance.

Écrit par : Pharamond | 25/09/2024

@Pharamond : J'avais un instant envisagé l'hypothèse d'un Scrat caméléon. ;-)

Equipés ou non d'un cerveau, les gens normaux ne cherchent pas à exercer un pouvoir sur leurs contemporains. Seuls les parasites, les incapables et les sociopathes y prétendent. Je n'ai *jamais* vu quelqu'un ayant de réelles capacités intellectuelles envisager une carrière politicarde.
Jack Vance avait écrit une nouvelle amusante sur ce sujet, avec un peu de candeur manipulatrice :
https://en.wikipedia.org/wiki/The_New_Prime
Y'a un peu de démagogie rappelant *Cube* (le seul qui parvient à s'échapper, c'est le faible d'esprit).

Écrit par : BR | 25/09/2024

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