07/06/2019
Beauté
Dans Adios Kléber Haedens fait dire à un de ses personnages venu consoler un ami du décès de son épouse en lui proposant de visiter l'Italie que « le seul remède à la douleur c'est la beauté ». Je crois que c'est exact, pas dans toutes les circonstances, pas avec tout le monde, mais souvent. Cela a fonctionné avec moi à de nombreuses reprises. Paradoxalement il m'arrive de trouver dans certaines situations la beauté presque douloureuse ; peut-être parce qu'elle nous ouvre des portes que l'on ne saurait franchir, peut-être parce que cette trouée soudaine vers une forme d'absolu donne le vertige, peut-être parce que sa fragilité et sa fugacité nous mettent face à l’inéluctable échéance de toutes choses et surtout de notre propre existence.
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