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13/01/2019

Samedi 12 janvier

Gilets jaunes Acte IX et cinquième manifestation à Bordeaux pour moi.

Il fait gris mais doux. En partant vers la place de la Bourse je croise près de l'Hôtel de ville, où les forces de l'ordre installent des barrières, des militaires en patrouille ; les élucubrations de Luc Ferry me traverse une seconde l'esprit. Mon frère doit me rejoindre et en attendant je me promène pour prendre la température et voir si je reconnais quelqu'un. Un Britannique m'accoste et me demande les raisons de cette manifestation puisque Macron a été élu démocratiquement. Je lui explique ma vision des choses, il me dis qu'il comprend mieux, me sert la main et s'en va. Le dessin que j'ai réalisé sur le dos de mon gilet dix minutes avant de partir pour la manifestation, un chat hérissé (R.I.C), a un petit succès ; on le prend en photo, une femme me demande si elle peut faire le même, un Agenais me félicite et discute quelques minutes avec moi. Mon frère ne répond pas aux SMS et n'est toujours pas là. L'arrivée des motards annonce le départ, cette fois le cortège prend la direction inverse de la dernière fois : direction la place des Quinconces. Nous faisons le grand tour du centre ville et au niveau des travaux du tram je constate que les barrières amovibles en matière plastiques qui ont servi une fois précédente de barricade ont été remplacées par d'autres en béton impossibles à déplacer. Un peu plus loin j'aperçois Philippe Dubois debout sur du mobilier urbain en train de filmer le défilé. Nous nous saluons et je continue mon chemin. Des jeunes le visage caché par un foulard taguent « Macron démission » sur les murs, un autre tient un pancarte « Rue Dettinger » à l'angle des rues. Le cortège bifurque avant la gare et emprunte un moment des rues étroites où il devient silencieux, peut-être un peu mal à l'aise. Nous retrouvons la rue Saine-Catherine où j'attends mon frère dont les SMS me signalaient le déplacement ; arrivée en retard à cause de l’interruption des trams il a pris des raccourcis pour me rejoindre. Il arrive enfin avec deux amis à lui. Quelques centaines de mettre c'est la fin du parcours près du Grand théâtre où des échauffourées ont débuté. Je reste un peu puis je rentre. Toute l'après-midi un hélicoptère de la Gendarmerie nous a survolé, parfois assez bas. D'après les autorités nous aurions été 6 000 manifestants.

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Terminus place de la Comédie où les foules haineuses aiguisent leurs couteaux (invisibles sur l'image) pour en découdre