statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/01/2009

À propos de l'Opération ''Plomb durci'' (8)

"Israël ne peut pas arrêter les combats maintenant"

 

Interview d'Olivier Rafowicz, réserviste et porte-parole de Tsahal pour la presse étrangère...

 

Après avoir évoqué une éventuelle fin de son offensive, qui a tué plus de 900 Palestiniens depuis le 27 décembre, Israël a envoyé dimanche des réservistes à Gaza. Le pays y frappera "d'une main de fer" tant que les tirs de roquettes palestiniens se poursuivront, a menacé hier le Premier ministre israélien, Ehud Olmert. Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée israélienne, explique la stratégie de l'Etat hébreu.

Pourquoi Israël intensifie ses opérations ?

Nous ne pouvons pas arrêter maintenant sinon le Hamas en sortira vainqueur, sur le plan politique et surtout idéologique. D'autre part, Tsahal ne peut baisser les bras avant d¹atteindre son but. Cela donnerait raison aux islamistes et les renforcerait. Or c¹est très dangereux pour Israël et pour la région : aucun des pays arabes du Moyen-Orient n'a intérêt à ce que l'islamisme se propage.

Face à tant de femmes et d¹enfants tués, que répondez-vous ?

Vous croyez que Tsahal est heureux de tuer des civils ! Arrêtez ! Les dirigeants du Hamas restent terrés dans leurs tunnels et prennent en otage la population qui leur sert de bouclier humain. Pourquoi ils ne la mettent pas dans les tunnels au lieu de s¹en servir pour eux ? Le Hamas continue de se diluer parmi les civils et force Tsahal à commettre le pire. Vendredi dernier, on leur a proposé d'évacuer les blessés et de les soigner dans nos hôpitaux. Le Hamas a refusé !

Craignez-vous un bourbier à Gaza ou un embrasement du conflit ?

On ne craint pas un bourbier car on n'a aucune intention de réoccuper Gaza et nos soldats ont été spécialement entraînés à ce combat de guérilla. Maintenant, le conflit peut se développer sur d'autres fronts mais le scénario du pire est de n'avoir rien fait pendant huit ans. Aujourd'hui, l'existence même d'Israël est menacée. On va frapper un grand coup, on est prêt et on n'a pas peur.

En quoi ce combat est-il différent des autres ?

C'est la première fois qu'Israël se trouve confronté à une menace terroriste islamiste qui menace son existence même, et à ses portes. On ne se bat pas contre les Palestiniens mais contre le terrorisme islamiste.

A quelle condition arrêterez-vous les opérations ?

Si le Hamas cesse de tirer des roquettes et stoppe son approvisionnement d'armes via les tunnels. S'il donne les garanties d'un cessez-le-feu durable. Mais ses dirigeants prônent la résistance. On leur a fait confiance en 2005 en évacuant Gaza et le résultat a été d'intensifier les tirs de roquettes sur Israël. Nous ne lâcherons pas.

 

In Métro le 12/01/09

 

Les commentaires sont fermés.