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04/10/2017

Deuil

Les sites de la dissidence montrent complaisamment les photos des victimes de l'attentat de Marseille de leur vivant. Elles étaient blanches, jeunes et photogéniques. Des étudiantes pleines d'avenir dont on nous dit même que l'une d'entre elles était scout. Bref, de parfaites martyres, presque des saintes. Entendons-nous bien : rien ne justifie pour moi le meurtre de personnes sans défense prises au hasard dans la rue et ces jeunes femmes étaient sans doute très estimables, mais je me demande tout de même, juste en passant, pour qui elles avaient voté, ce qu'elles pensaient du FN et d'Hanouna, des migrants et de l'UE... Peut-être vaut-il mieux l'ignorer comme il aurait été bon de ne pas savoir que le père Hamel, dont on a fait un peu rapidement une icône de l'agression contre l'Occident chrétien, était un bon petit soldat du Vatican partisan de l'immigration de masse. Et puis je trouve malsain de brandir nos morts ; contre la vision surmédiatisée et obscène d'Aylan échoué sur le rivage on exhibe les petits corps brisés de Nice ou de Barcelone. C'est indécent et ne sert qu'à prêcher les convertis. Où est la pudeur occidentale dans le deuil ? Sommes-nous déjà à ce point influencés par ces peuples du sud qui manifestent bruyamment leur détresse auprès de leur morts ? Enfin n'oublions jamais qu'au petit jeu pernicieux de se jeter les cadavres au visage certains en ont six millions en réserve.