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24/05/2017

Sur le pavois

Les discussions "politiques" que j'entends bien malgré moi au self de mon lieu de travail m'assomment. Pour éviter tout conflit qui ne manquerait pas de subvenir si j'y prenais part je préfère essayer de deviner ce qu'il y a dans mon assiette, ce qui n'est pas une mince affaire et occupe largement les quelques minutes réservées à ma pause déjeuner. De ce petit panel que j'imagine assez représentatif de mes compatriotes (je parle de mes commensaux et non des ingrédients culinaires) que puis-je en déduire au-delà du "Le Pen c'est pas bien" et "Macron c'est à peine mieux mais tant pis" ? Pour synthétiser disons que l'on s'attend à payer toujours plus tout en étant tout de même persuader que le pouvoir fait son possible pour nous protéger des attentats. En somme on en est toujours en la croyance (ou l'espérance) d'être gouverné par une sorte de "chef à l'ancienne" : « OK, il nous pressure de taxes et d’impôts, nous demande de travailler encore plus et tape dans la caisse à l'occasion, mais il fait son boulot quand il s'agit de nous défendre contre nos ennemis. » Pauvres petits Français qui ignorent que le pouvoir est devenu collégiale et occulte, que nos dirigeants ne sont que des pantins interchangeables dont la seule différence notable entre eux est leur efficacité variable à suivre le plan du Système en évitant de provoquer de grands mouvements sociaux et que pour eux l'ennemi c'est nous, enfin ceux ne veulent pas accueillir leur projet sociétal avec l'euphorie adéquate. S'il n'était ici question de vie ou de mort pour notre civilisation cette naïveté en serait presque touchante.