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19/05/2017

Genre : épouvante-horreur

Avait-on décidé sous le IIIe Reich d'élever des lapins angoras pour récupérer leur fourrure et cela devient : A Auschwitz, la macabre entreprise de gavage de lapins des nazis. L'un des téléphones d'Hitler a-t-il était vendu aux enchères et l'on peut titrer : Le « téléphone de la destruction » d’Hitler vendu 243 000 dollars. Je vous laisse découvrir ces deux modèles d'article "historique" biaisé et malhonnête.

Bien sûr, avec le temps on a finit par admettre que lors de la Seconde guerre mondiale le "bon camp" ne s'était pas toujours comporté de manière irréprochable. Les GI ont parfois collé les femmes des pays libérés d'un peu trop près, les soldats soviétiques ont de temps à autre manqué de galanterie avec les Allemandes, les bombardements stratégiques ont fait quelques pertes civiles inutiles, certains Résistants ont préféré manier la tondeuse que le pistolet mitrailleur, etc. Mais c'était la guerre et l'on se doit toujours d'adopter un ton neutre pour en parler même dans la condamnation ; n'oublions jamais que l’histoire est une science où il faut se garder de tout parti pris. Dans un soucis d'objectivité l'historien ou le journaliste s'efforcera ainsi d'aborder le sujet en le dépassionnant. Soit.

Curieusement quand il s'agit des actes commis par l’Allemagne nationale-socialiste toutes ces belles théories deviennent caduques. Tout sera présenté en y ajoutant des termes propres à créer le malaise ou l’épouvante, distordu afin d'arriver à un rejet sans appel, condamné sans nuance pour donner l'impression d'une horreur monolithique – et ne parlons pas des mensonges et des inventions purs et simples. Et ça marche ; le quidam formaté par le Système depuis l'enfance et soucieux de préserver son confort intellectuel aura une réaction négative disproportionnée face à la moindre allusion au IIIe Reich sans commune mesure avec le fait lui-même. Non seulement rien de bon ne peut et ne doit venir du nazisme, mais rien d'anodin non plus.