Et au cinéma ?

Dans HHhH de Cédric Jimenez Reinhard Heydrich ayant fait ses preuves comme affreux nazi discipliné Hitler le nomme protecteur de Bohème-Moravie et lui confie la tâche de concevoir la Solution finale tant qu'il y est. Afin de libérer le pays les résistants et les Britanniques préparent son assassinat (ne riez pas je l'ai lu quelque part). C'est français et tiré d'une biographie romancée de Laurent Binet, français lui aussi. Un film traitant du même sujet est sorti l'an dernier avec presque la même affiche.

Les affiches : 

Nos patriotes de Gabriel Le Bomin nous raconte l'histoire vraie (c'est dans la bande-annonce) d'un tirailleur sénégalais qui devient un résistant pour l'amour de la France. C'est bô !

À quoi pensait Churchill pendant les 48 dernières heures avant le Jour J ? Vous saurez tout sur les doutes (il était temps) du bonhomme en regardant Churchill de Jonathan Teplitzky.

Dans le procès du siècle de Mick Jackson un méchant révisionniste (pléonasme) attente un procès à une gentille journaliste (re-pléonasme). Eh oui ! Dans le monde du cinéma ce sont les révisionnistes les persécuteurs... Sinon la sortie du film a permis aux bus de ville de parader pendant la période des élections présidentielles en arborant l'affiche du film avec svastika inclus. Pur hasard...

Wonder Woman de Patty Jenkins nous raconte les aventures de la princesse amazone Diana qui part accompagner un pilote américain dans sa lutte contre les savants fous teutons pendant la Première Guerre mondiale. Et les nazis alors ? Il n'y en a pas, mais les Allemands ont la bonne idée d'avoir les mêmes casques que ceux de l'armée maudite, ça fera l'affaire et puis le IIIe ou le IIe Reich pour le spectateur c'est du pareil au même. Le Mal était déjà là sous le Kaiser, en gestation.

850 000 + 350 000 (2)

En fait, je ne vais pas donner suite aux courriels qui me promettaient de rondelettes sommes d'argent. Parce que, croyez-le ou non, ces messages sont des canulars voire pire. J'en ai parlé à un copain et c'est lui qui m'a convaincu de la tromperie. Pour le premier courrier, il m'a dit que le nom au début de la lettre n'était pas le même que celui de la signature. Ce à quoi j'ai habilement rétorqué qu'être atteint de la maladie de "la boule de la cage cérébrale" en phase terminale devait sûrement amener à quelques confusions mentales. « Nous y voilà, s'écria-t-il, cette maladie n'existe pas ! » « Même pas une pathologie typiquement londonienne ? Après tout, avec le Brexit ce n'est plus vraiment l'Europe, tentais-je. » Même pas ! Et mon copain il s'y connaît un peu en médecine il a été brancardier pendant son service militaire. Et le deuxième message, me direz-vous ? On y arrive. Là aussi mon copain m'a dit que faire gagner en douce des petites fortunes à des particuliers ce n'était vraiment le genre de Microsoft et il s'y connaît un peu en publicité parce ça lui arrive de distribuer des prospectus pour arrondir ses fins de mois, et aussi en informatique parce qu'une fois il a ouvert le capot de son PC pour passer la soufflette et même qu'il a branché sa Box tout seul. Bref, adieu les 1 200 000 euros. Je ne vous cache pas que je suis déçu. Bon, je vous laisse parce que je dois décommander mon rendez-vous chez le concessionnaire Porsche.