statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/04/2017

Après le 23 avril

Donc, après le premier tour les candidats des deux grands partis "classiques" ont pris la porte de sortie signifiant clairement la fin du clivage artificiellement entretenu "gauche – droite". Le choix des électeurs ne surprendra presque personne, pas moi en tout cas : il s'agit du candidat du mondialisme contre celui de la nation. Les masques sont tombés et la France joue sa survie.

Le problème est que peu le savent ou alors s'en moquent : "le pays en a vu d'autres", "l'UE nous protège malgré tout", "même incompétents et corrompus, nos dirigeants connaissent leur boulot" se disent-ils. Non, le pays n'a rien connu de tel depuis des siècles. Non, l'UE coupée du peuple et des peuples et obnubilée par le tout économique et son projet fédéraliste est bien incapable de protéger quiconque sinon son propre état-major. Non, nos dirigeants ne sont plus des hommes d'état, mais seulement des gestionnaires intoxiqués par leurs propres théories économiques libérales obéissants et incapables de la moindre improvisation en cas de sortie de route.

C'est pourtant Emmanuel Macron, le candidat sorti de nulle part, sans expérience politique réelle, formaté par et pour le Système et simplement adoubé par la grande finance que les électeurs vont élire ou laisser élire le 7 mai. Je suis triste pour mon pays, mais je me désintéresse dorénavant de la quasi totalité de ceux qui le peuplent, et ce sera nécessaire pour les temps cruels qui arrivent.