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02/02/2017

Douze rêves plus un

Cela peut paraître légèrement exhibitionniste, mais j'avais retranscrit sur ce blog les rêves dont j'ai réussi à me souvenir et qui m'ont paru un tant soit peu "marquants". Je les ai rassemblés pour ce billet dans l'ordre chronologique. Les dates correspondent à leur mise en ligne et sauf pour ceux de janvier 2007 que j'avais notés sur un carnet depuis plusieurs années les autres ont été racontés sur le blog dans les jours qui ont suivis leur "conception".

 

1. Je suis emprisonné pour une escroquerie. Une affaire peu claire où je ne suis ni vraiment coupable ni totalement innocent. Quelqu’un me fait visiter. Je redoute d’avoir des compagnons de cellules qui ne me conviennent pas, mais je suis rassuré quand je constate qu’ils sont là pour des faits similaires aux miens et qu’ils n’ont pas l’air de voyous. De plus les murs sont couverts d’étagères pleines de livres. Mon guide continue à me présenter la prison : douche à telle heure, chaussures à cirer à telle autre…Je lui demande quand passe l’avocat car je compte bien sortir le plus tôt possible. Il me répond : « L’avocat, c’est le lundi après-midi. »

24/01/2007

 

2. Je suis policier à Dallas et je suis mêlé au complot qui vise à assassiner Kennedy. Le jour de l’attentat je dois retenir un policier qui par sa présence à un certain endroit risquerait de faire échouer l’attentat. Je marche vers ce policier en uniforme qui va monter dans sa voiture dont il a déjà ouvert la portière, garée devant un haut grillage. Je lui parle pour gagner du temps et il m’écoute. Puis à sa place il y a un surfer avec short, chemise hawaïenne et une planche sur le toit. Soudain une gigantesque chouette blanche avec des yeux immenses tombe du ciel en tournoyant. Je dis : « Ce n’est pas possible, les harfangs ne vivent pas au Texas, mais beaucoup plus au Nord. » Le ciel se couvre de nués d’oiseaux qui volent toutes de gauche à droite. Je continue : « Ils viennent de l’Ouest, quelque chose de grave doit les effrayer. » Bientôt le soleil s’assombrit et je suis plongé dans le noir. La voix d’une adolescente me dit : « Qu’est qui va se passer maintenant ? » Je lui réponds « Rien, c’est fini. » Elle continue : « Oui, mais après ? » Je dis : « Tu n’as pas compris, c’est fini. Il n’y a rien après. »

24/01/2007

 

3. Je marche sur une colline enneigée quand tout à coup des petits animaux dont un écureuil et des lapins s’approchent de moi. Je me dis que s'ils sont si familiers c'est qu'ils sont atteints de la peste. Je les repousse du pied et me dis qu’il faut que j'aille prévenir les habitant du village qui vivent dans la vallée en contrebas. Une fois arrivé, je cherche le maire dans le village qui semble désert. Je le trouve enfin dans la mairie en train de célébrer un mariage avec tous les habitants. Je lui dis tout bas ce que je viens de voir et le danger qui les menace, mais tout le monde entend et se met à courir dans tout les sens. Je lui conseille d’essayer d’empêcher les habitants de sortir du village pour éviter la contagion en faisant une sorte de cordon sanitaire tout en me demandant si j’ai été contaminé. Et le maire ne semble pas vouloir entreprendre quoi que se soit et me répond l'air important : « Vous savez, les choses ne sont pas si simples. »

24/01/2007

 

4. Je suis au Royaume des morts, mais je ne suis pas effrayé. Quelqu’un me fait visiter. Des personnes mortes formes de grandes files qui avancent de plus en plus rapidement en s’entrecroisant. Je n’en fait pas parti. Près d’un cours d’eau un jeune homme est assis l’air accablé. Quand mon guide lui demande la raison de sa tristesse il lui répond : « Les poissons ont pendu ma fiancée. » Pour le consoler je lui dis : « Puisqu’on est au Royaume des morts, si ta fiancée y est morte, c’est qu’elle est retournée chez les vivants. » Cela n’a pas l’effet escompté car il sanglote : « Mais moi j’étais bien ici avec elle. »

24/01/2007

 

5. Je rentre chez moi (enfin c’est sensé l’être car ça ne ressemble à rien de connu) et parmi plusieurs amis présents (ils n’ont pas vraiment d’identité) je vois Valérie S. une jeune fille que je n’ai pas vu depuis plus de 10 ans (à laquelle j’avoue ne presque jamais penser d’ailleurs). Nous tombons dans les bras l’un de l’autre (c’est pourtant pas mon habitude). On échange quelques mots mais je suis rapidement distrait par d’autres personnes (c’est goujat, et qui plus est c’est une très jolie fille, dans le rêve comme dans la réalité). Bref, je la néglige. Au moment où je veux retourner la voir, on me dit qu’elle est partie. Je prends ma voiture pour essayer de la rattraper et de m’excuser. Je roule dans une ville, Toulouse peut-être (ça serait logique puisque c’est là que je l’ai connue), et je finis par la retrouver, roulant à vélo dans la circulation à la hauteur d’une petite place pavée (qui n’existe pas réellement que je sache). Elle tourne dans une rue déserte et sombre, puis s'arrête devant une entrée d’immeuble. Je m’approche d’elle à pied pour lui parler (ma voiture a disparu). Elle semble surprise. Suit le dialogue :

- Ah, c’est toi.

- Oui, tu habites ici ?

- Oui. Salut à le prochaine.

- Au revoir. À bientôt j’espère.

Elle rentre avec son vélo. Je reste dehors, elle m’a paru froide et même agacée que je la suive et que je sache où elle habite, mais pas parce que je l’ai précédemment délaissée.

Je me retrouve à mon tour à vélo pédalant sur un bord de mer. Mais mon vélo tombe  peu à peu en pièces et me voilà à la recherche d’un réparateur de bicyclette. J’en trouve un qui est en train de fermer boutique. Je tente tout de même, en me frayant un passage parmi les présentoirs en vrac. Le propriétaire remarque enfin ma présence et, tout sourire, s’excuse en me disant qu’il ne peut vraiment pas me recevoir, mais qu’il y en a un autre un peu plus loin. Je ressors (je ne sais plus si j’ai encore mon vélo) et repars sur la route. Je me retrouve ensuite (je ne sais pas comment) dans un théâtre. Comme j’y arrive en retard je ne peux plus monter sur les gradins et je reste debout. Le responsable (dans la réalité c’est Monsieur T. le directeur de l’entreprise où je travaille) vient me voir et nous discutons, il me dis que la pièce (ou l’opéra, c’est pas net) a beaucoup de succès. Je ne distingue pas la scène et je constate que la salle est triangulaire avec les gradins sur un coté, orientés vers un angle, mais que la scène est elle aussi sur un coté, le côté opposé au mien. Je fais alors remarquer (je ne sais pas à qui, peut-être à moi-même) que ce théâtre est vraiment mal conçu.

24/01/2007

 

6. Il y a un grand banquet, peut-être un mariage, qui se déroule dans un parc sous des arbres immenses. Il fait beau, une petite brise agite doucement les robes et fait bruisser le feuillage. Tout parait calme et invite à profiter du moment. Pourtant, je ne prends pas part à la fête. J’observe les personnes et je m’aperçois que certaines se disputent, d’autres boudent, d’autres encore pleurent. Je ne vois qu’eux. Mais l’atmosphère n’est pas pour autant désagréable ou triste, seulement je me dis que les choses sont toujours comme cela derrière la façade. Et je me suis réveillé avec une phrase en tête : « Et pendant ce temps, Martin s’ennuyait. »

24/01/2007

 

7. Une vague immense va submerger le pays (ou le monde). Je suis dans la maison de mon enfance avec un de mes frères. Je lui dis que ce serait bête de mourir dans un des embouteillage monstres qui se déroulent pour essayer d'accéder aux régions en altitude. Alors nous prenons chacun un transat et allons nous installer sur le toit de la maison pour voir arriver la vague. À l'horizon quelque chose de sombre arrive en grondant. Curieusement, bien qu'à ce moment je ressente avec précision l'inéluctabilité de la mort et la finitude de toutes choses je ne suis pas effrayé, seulement triste.

24/01/2007

 

8. Je déplaçais quelques grosses pierres au pied d'un haut mur blanc situé à ma gauche quand une voix derrière moi m'expliqua que l'on ne pouvait plus faire de films sur la Passion du Christ dans les lieux mêmes car plus rien n'était comme à l'époque, mais qu'il fallait venir pour s'imprégner de l'atmosphère. J'approuvai et je continuai à avancer. Après avoir dépasser le mur je pouvais voir sur ma gauche une ville couleur sable que je savais être Jérusalem. Je regardai en face de moi et constatai qu'une petite colline émergeait du paysage aride ; j'étais sur le Chemin de Croix et bientôt je me sentis envahi d'émotion jusqu'aux larmes.

16/03/2010

 

9. Il fait nuit et nous sommes assiégés dans une forteresse par des centaures, ma mère, ma sœur, mon frère, un inconnu et moi. En fait de réduit inexpugnable, il ne s'agit que de deux maisons d'habitation accolées à une tour ronde, même dans mon rêve la solidité de l'ensemble me laisse dubitatif. Pourtant, la pluie de flèches que nous décochons par les fenêtres (à quatre !) et la sortie de l'inconnu fait un tel carnage chez les assiégeants qu'ils se retirent non sans promettre de revenir. Leur chef a une énigmatique phrase de défi : « Même à cheval, un homme sera toujours plus lent qu'un centaure ! » Je m'en contrefiche car il n'y a pas l'ombre d'un équidé normal dans le coin et de toute manière je ne sais pas monter. Mon frère et moi utilisons leur retrait momentané pour aller chercher une masse d'arme que je dis avoir dans le coffre de ma voiture garée le plus naturellement du monde devant le portail, une vieille Renault 5 (dans la réalité elle est partie à la casse il y a bien des années). En fait, je mens, j'ai fait croire pour une raison inconnue que je disposais de cette arme, la meilleure au corps à corps selon moi, et que j'allais la lui donner alors que je ne la possède pas. En ouvrant le coffre, je feins la surprise et je prétexte qu'étant donné l'âge du véhicule, je ne le verrouille plus et qu'on a dû me voler. Je récupère sur le siège arrière un gros étui en cuir rempli d'optiques (?) et le donne à ma mère qui nous a accompagnés. Mon frère fait remarquer que l'inconnu qui se bat avec nous n'est pas très sympathique, je lui réponds que ce n'est pas ce qui compte puisqu'il se bat bien. Le champs de bataille hérissé de flèches que nous traversons, jonché de membres coupés et de débris divers, en témoigne (bizarrement, il n'y a aucun cadavre). Nous en profitons pour choisir une masse d'arme parmi celles qui ont été abandonnées par nos ennemis. Mon frère en choisit une fine et légère ; pour faire le connaisseur je lui dis le nom précis de l'instrument (un nom complètement fantaisiste, mais qui semble être exact dans mon histoire). Mon rêve s'achève ici.

08/03/2013

 

10. Je suis dans les grands bâtiments d'un établissement scolaire, un lycée ou une université, quand des créatures sortent du sol, des sphères luminescentes vertes avec de courts tentacules qui pendent derrière elles. Elles se mettent à tout détruire et prennent rapidement de l'ampleur. Avec quelques camarades, garçons et filles, je saute par la fenêtre et tombe sur une pelouse. Nous nous dispersons dans la ville et j'apprends bientôt que ces créatures, devenues gigantesques, ravagent la planète entière.

Je me retrouve dans la maison de mon enfance où depuis la terrasse, je vois par la porte ouverte ma mère, plus jeune qu'elle n'est aujourd'hui, occupée à cuisiner. À l'horizon apparaît la lueur verdâtre qui annonce l'arrivée des monstres. Je dis à ma mère que je ne peux pas rester ni l'amener avec moi, je lui souhaite bonne chance, l'embrasse sur la joue et m'enfuis. Elle ne me regarde pas, indifférente et continue son travail.

Je suis dans la campagne et aux quatre points cardinaux apparaissent des lueurs verdâtres. Je me dis que c'est fini, je n'ai plus d'endroit où aller. J'ai peur, mais ce n'est pas la terreur qui nous étreint dans les cauchemars, plutôt une immense tristesse résignée.

04/01/2016

 

11. Je téléphone en roulant et une voiture de police avec une femme au volant se glisse sur ma droite (j'ai dû me déporter). Pour ne pas être vu, je me penche sur la gauche et je tombe bientôt sur la chaussée. Je me relève et la policière arrête son véhicule à ma hauteur pour me demander si je téléphonais. Je me mets debout et lui dis que ma voiture a continué sans conducteur constituant un danger. Je la vois nettement, c'est la même que dans la réalité, qui s'éloigne lentement et je sais que plus loin il y a un virage serré. L'agent me dit de monter avec elle. Je m’exécute et bientôt nous arrivons au dit virage où il y a plein de monde. Je redoute que cela soit du à un accident dont je pourrai être responsable. Dans l'eau transparente d'un petit cours d'eau, il y a bien une voiture mais c'est une Peugeot 106 blanche qui n'a rien a voir avec la mienne qui a sagement finit sa course au bord de la route et les gens sont des promeneurs. La policière me dit qu'il y ici une voiture que personne ne réclame et qu'elle veut bien me la donner. J'accepte et nous montons dedans, une fois à l'intérieur je constate que c'est un modèle commerciale sans sièges à l'arrière. Je lui dis que c'est d'autant mieux et que je pourrais transporter des choses volumineuses. Ma passagère sort son bloc-notes et me précise que je dois d'abord payer mon amende pour mon comportement de tout à l'heure.

04/01/2016

 

12. Pour me débarrasser de quelques fourmis qui pourtant n'ont pas l'air envahissantes je veux me procurer... un fourmilier nain. Aussitôt dit, aussitôt fait et me voici avec l'animal en question. Des gens dont je n'entends que les voix m'en disent le plus grand bien. Malheureusement, après quelques coups de langue vers les insectes mon nouveau compagnon ne pense plus qu'à se mettre sur le dos pour que je lui caresse le ventre et à essayer de m'escalader pour se blottir dans mes bras.

21/05/2016

 

Bonus

Le rêve que le Blaireau-Garou avait raconté en commentaire du numéro 9. S'il passe par là qu'il veuille bien me pardonner.

 

13. « Dans un de mes rêves où j'assurais la sécurité d'un général russe dissident et de son fils momifié mais bien vivant, une jolie blonde m'a montré ma tombe en disant qu'ici gît un esprit d'une grande sagesse, je me suis fait crématiser les bras croisés derrière la tête en sifflant dans un hall d'aéroport (le personnel était fort sympathique). Je suis ensuite parti à vélo en Antarctique (parfaitement) où j'ai atterri dans une décharge à ciel ouvert s'étendant à perte de vue, puis une voix m'a dit de protéger le général qui s'est tranquillement barré, la momie sur les épaules, juste à temps pour échapper à un assassin qui était: la mort elle-même. Je me suis réveillé alors que j'avais pris deux coups de faux et que je continuai à traiter la mort de grosse conne. C'est grave docteur ? »

 

En guise de conclusion : Sous hypnose on ne peut être amené à faire des choses qui vont à l'encontre de notre morale, paraît-il. Et bien en relisant mes aventures oniriques j'avoue qu'il n'y a rien dans ce que mon esprit a imaginé une fois les rênes lâchées qui me gêne ou me choque.

Carrefour (3)

Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager le piteux spectacle.

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