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27/09/2016

C'est vu (25)

Tarzan quitte sa retraite campagnarde pour aller voler au secours des tribus du Congo belge que le méchant roi Léopold tente de réduire en esclavage à l'aide de ses mercenaires. Tarzan de David Yates est une de ces productions hollywoodiennes lourdes et impersonnelles donnant la curieuse impression d'être réalisées par une machine. C'est historiquement fantaisiste et, bien sûr, idéologiquement très correct. Le héros au charisme d'une tranche d’ananas au sirop se promène à l'aide d'effets numériques juste passables au milieu des invraisemblances et d'une Afrique de carte postale peuplée de guerriers bodybuildés et de leurs femmes qui ne pensent qu'à chanter et danser. Les Noirs sont fiers et honnêtes, les Blancs fourbes et cupides, Jane préfère une ruine dans la savane plutôt que le confort de son manoir anglais, l'arme favorite du méchant est un chapelet, l'ami de Tarzan est un Afro-américain parce que sans l'Oncle Sam les Européens ne font que des c...ries, c'est bien connu, et j'en passe.