18/07/2016
Un peu de poésie
Delfica
La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance,
Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,
Sous l'olivier, le myrte, ou les saules tremblants,
Cette chanson d'amour... qui toujours recommence !
Reconnais-tu le Temple, au péristyle immense,
Et les citrons amers où s'imprimaient tes dents ?
Et la grotte, fatale aux hôtes imprudents,
Où du dragon vaincu dort l'antique semence.
Ils reviendront, ces Dieux que tu pleures toujours !
Le temps va ramener l'ordre des anciens jours ;
La terre a tressailli d'un souffle prophétique...
Cependant la sibylle au visage latin
Est endormie encor sous l'arc de Constantin :
- Et rien n'a dérangé le sévère portique.
Gérard de NERVAL
13:26 | Lien permanent | Commentaires (9)
Je plussoie (7)
Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autours d’eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins.
Jean-Jacques Rousseau
La lumière des torches ressemble à la sagesse des lâches ; elle éclaire mal, parce qu'elle tremble !
Victor Hugo
Je crois que ce qui importe, c'est d'être un joyeux pessimiste.
Jean Giono
L'amitié vit de silence, l'amour en meurt.
Jacques Boularan dit Jacques Deval
En suivant, deux sentences que je cite de mémoire, sans garantie d'exactitude, n'ayant jamais retrouvé leur auteur :
"Ce qui choque l’œil blesse l'âme."
"La vraie fête c'est avant la fête."
Et une autre d'un candidat à un examen :
"L'argent n'a pas d'odeur mais la femme a un odorat développé !"
11:14 | Lien permanent | Commentaires (4)