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07/02/2016

Témoins

Voici une séquence de Human de Yann-Arthus Bertrand avec Francine Christophe, déportée en 44 à Bergen-Belsen. Elle nous apprend indirectement que dans ce camp ravagé par le typhus et qui manquait de tout à la fin de la guerre on pouvait accoucher et faire survivre son nourrisson. Mais le plus important est ailleurs, c'est cet enfant qui ne pleure qu'à la libération du camp après s’être abstenu depuis sa naissance et les retrouvailles finales. Je ne conteste nullement la tragédie de madame Christophe mais je suis toujours surpris par le merveilleux que l'on rencontre dans nombre de souvenirs rapportés par les rescapés de la Shoah. Ils ne peuvent pas avoir simplement vécu un drame comme trop de populations déplacées à travers l'histoire, ils ne se contentent pas d'avoir été meurtris et traumatisées comme tant d'êtres humains en période de conflit, il faut qu'il y ait dans la narration de leur calvaire une dimension qui distinguent d'une façon ou d'une autre leur malheur de celui des autres victimes. Peut-être, après tout, est-ce humain, trop humain, et que tout dépende du nombre de caméras braquées vers soi. Peut-être... 

ACAB

Quand je vois ça les derniers vestiges de respect, ténus depuis quelques temps, qui me restaient pour les forces de l'ordre s'envolent au loin. Un métier où il faut mettre son honneur et sa dignité de côté : "Que voulez-vous ce sont les ordres..."

 

L'arrestation du général Piquemal à Calais

Germaine

La séquence finale du film Les sentiers de la gloire de Stanley Kubrick. Lors d'une pause à l'écart du front un aubergiste propose aux soldats présents une chanson interprétée par une prisonnière allemande. Au début moqueurs les hommes sont rapidement emportés par la chanson malgré la barrière de la langue et fredonnent, profondément émus. Le morceau, Der treue Husar (Le hussard fidèle) est interprétée par Susanne Christian qui deviendra la femme du réalisateur. On notera qu'elle est jolie ce qui paraît cohérent pour un metteur en scène obsédé par l'esthétique.