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24/11/2015

Récifs

France, nation, drapeau, frontières, Occident, priez... C'est curieux tous mots qui ressurgissent devant le danger, prononcés par ceux qui semblaient avoir oublié jusqu'à leur existence, en étaient effrayés ou honteux, et ceci avec la diligente bénédiction de la République pourtant laïque, mondialiste et franc-maçonne.

Pourquoi nous serine-t-on en ce moment avec la nation alors que l'on parlait jusqu'à présent plus volontiers de pays ou d'Hexagone pour éviter le mot tabou ? Parce qu'une nation implique une notion d'unité absente des autres termes, nos adversaire le savent parfaitement. C'est utile en ces moments où le vivre ensemble cher à leurs yeux est mis à mal. Aussi accusent-ils les extrémistes de tout poil de chercher à nous diviser, de vouloir briser une union qui n'existe pourtant plus que dans leur cerveau malade ou corrompu. Mais les attentats n'ont rien diviser, ils ne font que souligner d'un épais trait rouge le morcellement irréversible de notre société. Tous les artifices rhétoriques et toutes les contorsions lexicales n'y seront pas plus efficaces à le contrer qu'une tentative de consolidation d'un mur croulant en y ajoutant des couches de peinture supplémentaires. Tout au plus cela camouflera un temps la béance des fissures et trompera le crédule resté à proximité.

Une partie des nôtres se fait actuellement piéger par ce chant des sirènes aux accents nationalistes. Qu'attendent-ils donc ? Je l'ignore et le savent-ils eux-mêmes mais leurs espoirs se fracasseront immanquablement contre le cynisme de la réalité politicienne. Naufrage qui aura tout de même l'avantage de révéler l'immense naïveté d'une partie de la dissidence.

Car il ne faut pas s'y tromper, si les choses rentrent dans l'ordre on oubliera très vite la nation, ce gros mot, parce que toute unité réelle se fait au détriment d'éléments inassimilables. Passé le matraquage médiatique de l'état d'urgence et ce qu'il reste de peuple pourrait s'en souvenir. Par précaution on reparlera d'Hexagone, simple aire sans âme que l'on traverse, que l'on occupe ou que l'on quitte sans contrainte affective.

Après tout, alors qu'il existe encore, semble-t-il, un "territoire" national ne parle-t-on déjà d'"espace" européen ?

 

Colibri

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

Légende amérindienne

L'Empereur Palpatine ou Maître Yoda ?

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