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06/04/2014

Spécial Dieudo

« C'est la première fois d'ailleurs, je pense, de l'histoire - c'est pour ça d'ailleurs que nous sommes à un tournant de civilisation – que le pouvoir est entre les mains de gens... de pleurnichards. C'est à dire que d'habitude c'était par la force des armes que les peuples s'étaient imposés aux autres, et là il y a effectivement une nouvelle aristocratie sans aucune noblesse qui est arrivée au pouvoir par le vice, par le mensonge et par la pleurniche, par la victimisation absolue. »

Dieudonné M'Bala M'Bala lors d'une interview sur NONAME TV

L'émission complète :

Sinon, sa dernière vidéo datée du 4 avril n'est pas mal non plus :

C'est vu (12)


Snowpiercer, le Transperneige est un film fantastique de Bong Joon-ho. Après une catastrophe climatique - les hommes ont encore joué aux apprentis sorciers - la Terre est entièrement gelée, seul un gigantesque train la parcourt encore, les misérables à la queue et les privilégiés à l'avant. Évidemment les laissés-pour-compte se révoltent et leur chef finit par arriver à la tête du train où le maître des lieux lui explique que pour que tout tourne bien chacun doit rester à sa place.

Comme souvent avec les longs métrages tirés d'une bande dessinée c'est visuellement très réussi mais scénaristiquement beaucoup moins avec des incohérences à la pelle (à charbon) et une terrible impression de déjà vu avec son microcosme régi de manière autoritaire comme allégorie de l'humanité. Tout cela reste cependant un film distrayant le temps de son visionnage – il faut passer outre son extrême violence. Les dernières images par contre sont ambiguës, si certains y on vu une conclusion heureuse - une adolescente asiatique et un enfant noir s'en sortent, on peut aussi y voir une morale cruelle : l'humanité est pourrie mais la nature est sans pitié - ils aperçoivent un ours polaire pas forcément amical. Ceci dit, comme c'est réalisé par un Coréen et que ça parle de la lutte des classes les critiques français ont très majoritairement aimé, je n'y ai pourtant vu rien d'autre qu'une critique à la hache de la malignité des nantis.